Je ne t'aime pas, j'ai juste besoin de toi ||TERMINÉE||

Quand Hermione ne fait plus de bourde et que Harry et Ron prennent le relais

- Tu maigris.

Hermione leva la tête vers Draco et lâcha la pile de livres qu'elle tenait de stupéfaction. Elle ouvrit de grands yeux ronds et le regarda comme s'il était fou.

- Je crois qu'on a fait beaucoup de conneries, tous les deux, non ? soupira le blond en passant une main dans ses cheveux.

La brune rougit fortement et grogna quelque chose d'incompréhensible.

- Quoi ? Je n'ai pas bien entendu, ricana Draco.

- Tu m'as manqué, répéta-t-elle en rougissant encore plus.

- Granger, je ne retirerai pas ma décision de ne t'accepter que lorsque tu m'aimeras. Mais en attendant, on peut avoir des relations pacifiques. Non ?

La Serpentard hocha vigoureusement la tête et son visage s'illumina d'un grand sourire heureux.

- Merci, murmura-t-elle.

- C'est moi qui te remercie, rectifia Draco en se rappelant qu'elle ne devait pas se sentir en position d'infériorité. Je te remercie de... comment dire ça correctement ? Je te remercie de tenir à moi au point d'aller aussi mal quand je me comporte comme un véritable crétin insensible.

Hermione éclata de rire, ce qui détendit immédiatement l'atmosphère, puis se mit à ramasser ses livres. Il se pencha pour l'aider. Et cogna son front contre le sien. Il tomba à la renverse avec étonnement. Elle pouffa et lui tendit sa main droite pour l'aider à se relever. Avec une moue malicieuse, il l'entraîna vers lui. Elle finit finalement allongée sur Draco et écarquilla les yeux et s'apercevant de la signification de la position. Elle fut debout en un instant, courant le plus vite possible loin de son futur calice qui resta par terre, ébahi. Que venait-il de se passer ?

Il décida de la suivre et la retrouva quelques mètres plus loin, inspirant et expirant le plus calmement possible alors qu'elle était manifestement très tendue.

- Qu'est-ce que... ? commença Draco, interloqué. J'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ?

- Non, tu es parfait, maugréa-t-elle. C'est moi. On ne peut pas... il ne faut pas qu'on soit trop près l'un de l'autre, d'accord ? Il faut que je m'habitue. Tu dois comprendre que plus le temps passe et plus le vampire fait partie de moi. Et plus il réclame son calice. J'ai...

Elle baissa les yeux, honteuse.

- Tu as... ? insista le Gryffondor.

- J'ai eu envie de t'embrasser.

- Tu pouvais, répliqua-t-il, amusé.

- Je pouvais ? répéta-t-elle, bouche bée.

- Bien sûr.

- Mais tu as dit que...

- J'ai dit que je ne t'accepterai que lorsque tu m'aimeras. Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas s'embrasser.

Hermione se mit à rayonner et se jeta sur lui, prit son visage en coupe et lui fit un baiser passionné. Draco, qui ne s'y attendait pas, répondit timidement, réagissant comme un adolescent inexpérimenté. La vampire réprima un sourire en le sentant un peu stressé. Elle ressentit le besoin de le rassurer lorsqu'elle le lâcha et, entourant son cou de ses bras pour l'enlacer tendrement, elle lui déclara :

- Tu embrasses très bien.

- Merci. Toi tu es...

Son visage se colora d'une charmante teinte pivoine. Hermione lui sourit chaleureusement.

- Merci, murmura-elle à nouveau.

- Je n'ai même pas fini ma phrase ! protesta-t-il, indigné

- Mais je sais ce que tu allais dire, rétorqua-t-elle.