Chapitre 18-"Endoloris"

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La nuit après l'enterrement de Sennar, à été la pire de toutes celles que j'ai passée. On l'avait enterré quatre jours après l'accident. J'ai un plâtre à la jambe, tandis que lui était entre la vie et la mort. Il est mort trois jours plus tard. Je me sentait vide, comme si une partie de moi s'était envolée. La tristesse était insupportable. Pendant l'enterrement, je serrais les dents pour ne pas aller le sortir de son cercueil.
Cette nuit la, était froide. Je fus tirée de mon sommeil par une douleur aiguë. Dans mon corp se propageait, comme une onde de douleur. Au début, j'avais l'impression qu'on m'épilait à la cire mon cuir chevelu. Ensuite, je ressentais la douleur que j'avais éprouvée à la jambe, en dix fois pire, et dans tous mes membres. Mes parents étaient absents. Ils étaient partis en voyage d'affaire et avaient voulus annuler pour moi, mais j'avais insisté pour qu'ils partent. Je n'aimais pas la compassion qu'il y avait dans leurs regards. Comme si, eux avaient perdus leur meilleur ami, doublé d'un amour profond et sincère. Non. Ils le connaissaient, mais pas comme moi. Moi, je l'aimais. Dans tous les sens du terme. Il était ma vie entière.
Si on m'avais dit de décrire par un mot cette atroce souffrance, j'aurais répondue : Endoloris.
Oui, dans Harry Potter. Quand ça s'est calmé, j'ai eu un frisson d'angoisse. C'était comme si quelque chose essayait de rentrer en moi. Je m'étais écroulée au sol. Le paysage de ma chambre avait disparu et je me retrouvais dans un champ de pensées blanches (média). Alors, un changement s'est fait en moi. Je me suis dit que j'allais arrêter de me morfondre. Il y a toujours pire. Et puis, il a vécu. Sa vie s'est arrêter et je pourrai pas le ramener. Les fleurs ont commencées à s'obscurcir. Je pourrais pas toujours avoir sa mort sur ma conscience! Les fleurs s'obscurcissent. Et puis, c'est Sennar qui a décider de me sauver. Elles s'obscurcissent. Je l'aime, mais je devrais vivre moi aussi. Elles arrêtent de noircirent et se retrouvent rouge. Rouge sang, rouge haine, rouge remord, rouge amour. Rouge comme moi. Mes cheveux s'allonges jusqu'à mes cuisses et s'éclaircissent. Il rougissent. Ils arrêtent de changer. Ils sont devenus
bordeaux. Ils sont beau. Je les aimes bien. Noirs à la racine et bordeaux ensuite.
Le paysage de champ s'éteint et je me retrouve au sol de ma chambre. Je me suis levée et j'ai marchée jusqu'à la salle de bain. J'ai allumée la lumière et lâchée un 'Oh putain' en reculant. Mes cheveux étaient devenus comme dans ce champ. Abasourdi, je suis allée me couchée. Le lendemain, j'étais allée chez le coiffeur et j'avais fais couper mes cheveux jusqu'aux épaules. C'était magnifique.
Quand les parents étaient revenus, ils m'ont demandés pourquoi j'avais fais cette couleur. J'avais vaguement répondue: C'est pour le changement.
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Je me réveille en sursaut. J'essaie de calmer ma respiration. Je sanglote dans mon lit. Ça m'a fais du mal de revoir sa mort. Je me lève et en chancelant, je rejoins la salle de bain. Sans bain. Mais toilettes. Et lavabo.

- Connasse. Tu l'a laissée crever sous cette foutue bagnole. Si tu n'avais pas essayée de te jeter sous ses roues, il serai en vie. Dis je me regardant sauvagement dans le miroir. Dans la salle de bain, il n'y a pas de douche. Avant l'épreuve, le directeur nous a dit qu'on les prendrait aux douches commune des étages. Les douches commune étaient classées dans chaque étage, pour chaque classe. Le sixième était pour la Classe P. Son dortoir était aussi à cet étage. Il est 7:15. Les cours de la Classe P commences à 8:35. Large. J'ai le temps. Je ressors de la salle de toilette, et me dirige vers le lit qu'on m'a assignée. Mes affaires sont juste sous lui. Ça doit être l'autre gars qui me la apporté. Je fouille dans mes affaires et sors ma trousse de douche. Elle renferme mes shampoings, gels douches, ma brosse et d'autres trucs. Je prends une serviette et des habits de rechange. Je jette un coup d'oeil autours de moi. Il y a quelques lits vides. Je sors et essaie de trouver la salle de douche. Un garçon qui était hier avec Jack est dans le couloir. Je dois lui faire pitier, puisqu'il souris et viens me voir.

- Tu t'es perdue? Rigole-il.

- Bah, c'est que... je cherche les douches...

- J'y allais justement. Il commence à partir. Tu attends quoi, suis moi!

Je le suis en silence. Je dois faire peur à voir, avec mes yeux vides et ma tête de fille conne.

On arrive devant une salle de douche. Il y a trois cabines.

- Merci. Dis-je sèchement.

- De rien, je suis Danaël, et toi?

- Élena. Je murmure.

- Elianna?

- Elena. Je dis plus fort.

- D'accord Elianna. Il me saoule avec son petit air taquin cependant, il arrive à me décrocher un sourire.

- T'es lourd.

- Je sais. Tu m'excuse. Il part avec un signe de main dans une cabine.
Je me met dans celle juste à côté. Je me dessap ( déshabille ) et laisse couler l'eau chaude sur moi. Je lâche mes cheveux et il absorbent l'eau. Une fois qu'ils sont bien trempés, j'applique du shampoing et ferme les yeux. Je repense à Sennar et mes pleurs inondent mes joues. Je lui chantais une chanson avant. J'entame les paroles. Ma voix est claire comme de l'eau de roche. Il l'a trouvait belle.
Je finis la chanson en larmes. Je m'habille.

- Eh, ça va? Dit la voix de Danaël en toquant à la porte de ma douche.
J'étouffe mes larmes et sors. Il m'interroge du regard et je hausse les épaules.

- Oui, parfaitement.
On rentre dans la Planque et il me dit qu'on a pas besoin de nos affaires pour les cours. Je ressors avec mes amis et on discute sur la route de la salle de classe, qui sera toujours la même, montrée par les deuxièmes année. On fait et fera tous cours ensemble. Ça promet.

Arrivés devant la fameuse salle, on rentre sans attendre notre professeur. Les tables sont écartées et nous sommes au milieu de la classe. La porte se ferme en claquant. Les lumières s'éteignent et on s'agite tous.

- Jay, retire ta main de mon cul! Je chuchote nerveusement. Il l'a retire.

- C'est bon, c'est bon...

Les lumières se rallumes et on entend un bruit au dessus de nous. Lentement on relève la tête et aperçoit une femme avec un énorme sourire.

- Bouh.
On hurle. Les deuxièmes années sont hilares.

- Mme Catel, c'est si bon d'avoir encore affaire à vos blagues tordues! Dit Jack.

- Danaël, t'a de la concurrence! Dit Emeric.

On éclate tous de rire.

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Il y a trop de personnes qui lisent mon livre mais qui ne commentes pas, c'est très décourageant donc, j'aimerais que vous m'écriviez votre avis s'il vous plaît.

SALOMÉ

Éléna et ses angesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant