Éléna et ses anges

Chapitre 40-"Retour!"

PRÉCÉDEMMENT:

Bientôt, une tornade blonde se détache de tous en courant bien plus vite et fonce sur moi.
Je recule un peu, déstabilisée par ça.
La silhouette arrive devant moi en ralentissant la cadence mais sans s'arrêter.

Une bouche percute la mienne.

Mes yeux s'écarquillent de surprise.

Je manque de tomber en arrière mais son bras me retient.

Mes joues prennent une teinte anormalement rouges.

***

La personne se recule et je peux voir son visage.

- Da... Danaël? Mais qu'est ce que tu fais? Bégayais-je.
Les cheveux de Danaël sont plus long que la dernière fois que je l'ai vue, ça lui va super bien.
Les autres arrivent avant qu'il ne puisse me répondre quoi que ce soit.

Je passe de bras en bras et je dois me retenir de crier de douleur.
Will, Isaac, Emeric, Jay, Jack, Tobias, Evan, Jason... Ils m'ont tellement manqués...

- Ça va Elena? T'as pas l'air bien, me demande Isaac.

- Ah, ça? C'est l'émotion...! Mentis-je avec les larmes aux yeux.

- Je te comprends! Tu m'as tellement manquée! Pleure Jack.

- Les gars, je pense pas qu'Elena à les larmes aux yeux parce qu'on lui a manqués, mais plutôt parce qu'elle a mal quelque part, les raisonne Lucy.

- Tu as besoin qu'on te mette quelque chose de spécial? Me demande Alice.

- Une crème? Hasarde Annaelle.

- Ouais mais... Pas ici... Pas devant tout le monde, rosissais-je.

- Ah bon? Pourquoi? S'intéresse Will.

- Bah... C'est que...
Comment expliquer qu'on m'a coupé les ailes pendant que je m'étais évanoui? Comment le formuler à haute voix alors que même y penser me fais du mal?

- Je vais t'accompagner pour la mettre, annonce Alice.

- Est-ce que tu peux me porter mon sac?
Elle hoche la tête et nous partons en direction des toilettes du château mais je titube en grimaçant donc Jack pose sa main sur mon épaule.

- Monte sur mon dos! Tu vas voir pourquoi on me surnomme 'Le gangsta de la marche avec quelqu'un sur le dos'.

- Euh... Jack... Personne ne t'appelle comme ça..., raisonne Jason.

- T'as tout cassé!
Je monte sur son dos avec difficulté et il fait attention de ne pas courir trop vite. Les autres nous suivent aussi. Avec Alice, nous rentrons dans une cabine.

J'enlève mon tee-shirt. Je n'ai pas de soutien gorge mais ça ne me gêne pas. Les deux énormes blessures pas totalement cicatrisées apparaissent et elle pousse un cris.

- Ça va, les filles? Demande à travers la porte Emeric.
Je me sens soudainement gênée. J'ai peur qu'elle devienne différente avec moi si elle sait toute l'histoire de mes grandes blessuresJ'ai toujours aussi mal et je suis obligée de serrer les dents.