Chapitre 47-"Le labyrinth"

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PRÉCÉDEMMENT:

- Moi aussi! Je suis dans la Classe P!
Je le regarde avec surprise, mais si mon meilleur ami était un être surnaturel, ça ne m'étonne pas qu'il fut dans la Classe P.

- Je suis de l'espèce des démons et toi, interrogeais-je le beau roux.

- Je suis...

***

- Je suis un sylphe. Annonce le jeune homme roux.

- Un... Sylphe? M'interrogeais je en le regardant. Je ne sais pas ce que c'est...

- Je sais, c'est rare qu'il y en ai. Je vais rapidement t'expliquer ce que c'est: Un sylphe est un élémentaire de l'air, ce qui veut dire que je peux maîtriser l'air. Quand un sylphe meurt, ses capacités cachés se révèlent et il devient un habitant du monde invisible. Les anges et les démons en font partit quand ils décèdent.

Je reste abasourdis par ses explications.

- Et... wow. Je suis désolée mais là ça en fait trop pour moi. Je m'assois sur le sol terreux.

C'est difficile à encaisser de revoir mon défunt meilleur ami, alias le garçon que j'aimais depuis toujours, réapparaître, alors savoir que lui aussi est un être surnaturel! N'en parlons pas!

- Et... Tu savais dans ton passé que tu avais des pouvoirs?

- Non, bien sûr que non! Tu me connais, je te l'aurais dis!

- Ah, et tu penses que je peux te le dire? Ou plutôt, le dire à ton ancienne toi?

Je le regarde pensivement. Je ne crois pas que c'est mon devoir d'interférer dans la vie des personnes du passé. Chacun a un différent destin. Si il y a une chose que j'ai bien compris avec Maître Onoké, c'est que le destin de quelqu'un est sacré, et si on interfère dedans, ça ne sera pas seulement sa vie qui aura changé, mais aussi celles des personnes qui le connaissent, et pareil pour elles. Changer leurs destins revient à changer aussi celui des gens qu'ils connaissent, et ainsi de suite.
De quoi refaire un monde.

- Non. Il ne faut surtout pas que tu me le dises. C'est ma mère qui me l'annoncera l'année de mes dix-sept ans et il ne faut pas que je le sache avant. Décidais-je.

Si il me le dis avant mes dix-sept ans, il ne mourra pas, et tous nos destins ne changeront pas.

- Pas grave, sourit il. C'est bizarre de te voir aussi grande! J'avais pris l'habitude de te voir avec deux ans de moins! Maintenant que tu as mon âge... Enfin tu vois ce que je veux dire!

Le roux ricane.

- Sennar juste serres moi dans tes bras. Lui demandais-je.

Sennar me câline sans comprendre. Il me serre et j'en fais de même . Son odeur m'avait tellement manqué. Cette odeur qu'il avait et que j'avais oublié. Je me serre davantage. Soudain, il se recule un peu et pose sa main sur ma joue avant de rapprocher son visage du miens.

Sennar va m'embrasser.

Je ne peux pas faire ça à Danaël.

Je ne peux pas repousser Sennar.

Putain.

Je ferme les yeux. Je sens son souffle sur les lèvres et petit à petit, une pression.

Éléna et ses angesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant