L'amour mafieux

Chapitre 2 : le deuxième pire jour de ma vie*

Je me suis réveillée on était samedi 21 mars soit une semaine après l'accident de mes parents, pour mon père son bras et sa jambe ne lui faisait plus trop mal, mais pour ma mère c'était loin de s'améliorer (elle avait fait une hémorragie interne au niveau du bassin). D'après les médecins son état se dégradait de jour en jour et d'après eux il fallait commencer à se préparer à un éventuel décès, mais ces quelques mots ne voulaient pas s'imprimer dans ma tête, pour moi, tout allait bien se passer et ma mère allait se réveiller comme la belle au bois dormant.

Quand je suis descendu dans la cuisine, mon père était là en pleure, Jacinthe était derrière lui, elle aussi en pleure, mon père avait bu (je crois même qu'il a fini MA bouteille de vodka car je l'ai aperçue dans la poubelle de la cuisine). J'ai tout de suite compris qu'il s'était passé quelque chose de grave et quand j'ai demandé si c'était maman, Jacinthe est partie en courant et a claqué la porte du jardin (c'est comme ça que j'ai appris le décès de ma mère).

J'étais tellement sonner que je suis partie de la maison pour aller chez Aglaé (il était 10h) et je suis rentrée (il était 22h30). Mon père était ivre mort, étendu sur le canapé. Je n'ai pas fait de bruit car je ne voulais pas d'embrouille avec lui vu l'heure (de plus que moi aussi j'étais ivre morte). Quand je suis montée dans ma chambre je me suis couché, j'ai pleuré pendant bien quarante-cinq minutes et je me suis endormie. Je me suis réveillé à midi plus personne n'était là alors je me suis demandé ce qu'il se passait et je me suis rappelé que jacinthe était invitée chez une copine, mais je ne savais pas où était passé mon père.

Mon père est rentré et il s'est mis à picoler comme d'habitude depuis plus d'une semaine. L'incinération de maman avait lieu demain, alors je suis allée voir mon père qui était sur le canapé et je lui ai pris sa bouteille de vodka qu'il avait dû acheté (maintenant j'ai compris où il était passé ; il était allé ce chercher de la vodka). Et il s'est mis à hurler :

- Touche pas à cette bouteille salle *****

- Pourquoi tu me traite comme ça je suis ta fille bon sang.

- BEN,JUST... JUSTEMENT T'ES P... PAS MA F... FILLE !

Ces mots ont raisonné pendant bien dix minutes dans ma tête sans que je ne sache quoi dire. Je suis partie et je suis allée voir Aglaé. On a discuté et elle m'a dit de ne pas écouter je cite «un putain d'alcoolo». Et on a discuté encore et encore.

*Je crois que j'ai une vie de merde en faite.