Chapitre 3 : Je divorce de mon père !²

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J'ai décidé de rester dormir chez Aglaé pour ne pas revoir mon père qui avait osé m'insulter alors que c'était juste pour son bien. Aujourd'hui c'était lundi et donc j'avais cours alors j'ai emprunté des feuilles et stylos (car en plus on s'est lever avec trente minutes de retard et donc cela signifiait encore une heure de colle). Nous sommes donc arrivées avec une heure de retard et je n'avais pas mon carnet soit deux heures de colle (accumulées avec toutes celles du début je pense avoir battu un record de colle). Nous sommes arrivées en cours de maths avec le pire prof que l'on puisse imaginer (Mr CHALEUR) et là on est rentrées dans la classe sans faire de bruit, sauf que quand nous nous sommes assises et que le prof c'est retournée, ce n'était pas Mr CHALEUR mais Mme CORNFLUE (et là on s'est tapé la honte de notre vie car c'était la classe de mon ex qui était en terminal, tout le monde a explosé de rire). On est sorties de la classe en courant et on est allées dans la bonne salle. Quand on est arrivées tout le monde était en évaluation et le prof était en déguisement de chinchilla (il est complètement taré mais ça nous a fait rire). Les cours suivants étaient beaucoup moins drôles.

J'ai quitté le lycée à midi car l'incinération de maman avait lieu à quatorze heures. Quand je suis arrivé au lieu de l'incinération, mon père était la et pour une fois il n'était pas ivre mort et il m'a dit qu'après l'incinération il devrait me parler de quelque chose de très important. Et là j'aivu arrivé l'homme de l'hôpital et il est venu me présenter ses condoléance. Quand l'incinération fut finie il disparue et je commençai à poser des questions qui ont mis mon père mal à l'aise et je me suis douter qu'il se passer quelque chose.

Quand mon père a voulu ouvrir la bouche pour parler, il aperçut (celui qui venait de me présenter ses condoléance) l'homme de l'hôpital. Il a couru vers lui et lui a hurlé dessus sans que je n'arrive à entendre pourquoi, mais j'ai écouté l'homme crier «je veux tout simplement la connaître» et mon père lui a ordonné de partir en vitesse. Quand l'homme fut parti mon père est revenu, il n'a pas dit un mot alors je lui ai posé la première question qui m'est passé par la tête à savoir «Qui est cette homme ?» Et là ilm'a répondu «c'rèstronerèp» alors quand il m'a dit sa je n'ai rien compris et donc j'ai rigolé, mais au bout de 5 minutes j'ai compris ce qu'il venait de dire «c'est ton père» (quand mon père est nerveux il parle à l'envers, ce qui explique pour il n'a pas réussi d'autre entretien d'embauche a part celui d'éboueur). Et alors là mon cerveau n'a fait qu'un tour, je n'ai pas réfléchie et je suis partie en courant. J'ai pris mon scooteur et je suis retournée au lycée (ce que je pense ne jamais refaire de toute ma vie).

Je suis arrivée au lycée en pleurant et je suis passée au bureau des surveillants pour leur demander de me faire un billet de retard puisque je n'avais pas mon carnet, mais ils m'ont interdit de retourner en classe tant que je ne serais pas calme et malheureusement pour eux je ne me suis pas calmé et je suis restée dans le bureau des surveillants jusqu'à la récrée après, ils m'ont envoyée à l'infirmerie voir Madame LOPEZ.

Le soir, je ne suis pas rentrée, je suis restée chez Aglaé et on a discuté toute la nuit. Le lendemain, nous ne sommes pas allées en cours mais nous sommes allées voir mes grands-parents Papi Yoyo et Mamie Bueno (leur surnom pas leur nom). Et là, à ma grande surprise, il y avait mon cousin Nathan. La seule personne après mon père que je ne voulais jamais revoir de toute ma vie. Il m'avait tant humiliée que je ne le supportais plus mais bien sûr, devant mes grands-parents il faisait le gentil petit garçon qui ne fait pas de mal à une mouche. Mais moi seule connaissais sa vraie nature de pervers complètement taré. Au bout d'un moment j'ai posé la question «Est-ce vrai que mon père n'est pas mon père ?». Là ma mamie m'a répondu que c'était Jordan (mon père actuelle) je lui ai donc dit qu'il m'avait avoué que ce n'était pas lui alors ellea regardé papi yoyo dans les yeux (ses yeux commençais à se remplir de larmes et je détestais voir ma mamie pleurer). Alors elle s'est lever m'a dit que c'était vrai et elle ma demande de partir et de les laisser tranquille (elle ne m'avait jamais parlé comme ça alors j'ai obéi).Quand moi est Aglaé sommes sorties de la maison mon cousin ma attraper par le bras, ce qui m'a tout de suite fait réagir et j'ai hurlé :

- Lâche-moi connard !

- Calme toi m'a-t-il répondu

- Qu'est-ce que tu me veux !

- Bas juste te dire que même ta sœur était au courant que tu n'es pas sa fille !

- Laisse-moi tranquille enculer !

Et je suis partie en courant jusqu'à la voiture d'Aglaé (vous allez dire mais vous êtes en seconde vous n'avez pas le permis ; mais elle a déjà redoublé deux fois, une fois en primaire et elle a aussi redoublé sa cinquième, donc elle a le permis). Je me suis mise à pleurer (encore) sans pouvoir m'arrêter. Au bout d'un moment (vers 17h), Aglaé m'a ramener à la maison et là j'ai découvert la maison rangée (même plus que rangée, même vide), il y avait des cartons partout sur le sol. J'ai hurlé et mon père est descendu (il n'avait pas bu, ni dormi à mon avis) il m'a juste dit «Ce ne sont que les affaires de ta mère». Je me suis complètement énervée après lui et lui ai ordonné de me donner les coordonnées de mon vrai père (je crois que quandil n'a pas bu mon père a un peu peur de moi, surtout quand je m'énerve car la dernière fois j'ai cassé le capo de sa voiture et il était parti en courant). Alors il a pris un bout de papier et un stylo et a écrit :

21 RUE DU MON CASINO

42300 MABLY (FAMILLE FERNANDO)

Je suis sortie dehors et j'ai foncé jusqu'à Aglaé qui m'attendait dans sa voiture. Elle a démarré et nous sommes parties, j'étais sidérée de voir que cette homme, mon vrai père, habitait dans la même ville que moi.


²Même si techniquement ce n'est pas possible

L'amour mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant