Chapitre 4 : Visite Surprise

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Nous sommes arrivées devant une superbe villa avec inscrit en gros «maison : famille Fernando». Aglaé s'est arrêtée et je lui ai demandé de me laisser, alors elle est repartie (je devais l'appeler quand j'avais terminé). J'ai tout d'abord réfléchi àce que j'allais leur dire, puis j'ai sonné, mais personne n'a répondu et j'ai donc ressonné et à ma grande surprise un homme immense (et gros) m'a ouvert la porte (je crois que c'était un garde du corps). Il m'a pris par le bras et m'a trainée (dans cette magnifique maison) jusqu'à un immense bureau. Et là il me surveillait et un autre homme est arrivé, beaucoup moins grand, avec un aire mexicain (l'homme de l'hôpital). Quand il m'a vu en entrant, il a demandé de nous laisser seul et il a souri (je ne savais pas si je devais m'inquiéter ou pas). Il a commencé à me poser des questions sans importance du genre «Dans quelle lycée vas-tu ?» ou encore «Comment tes parents se sont-ils occupés de toi ?». À un moment je me suis lancé et j'ai demandé «Pourquoi vous m'avez abandonnée ?» et là, il m'a répondu quelque chose à laquelle je ne m'attendais mais alors pas du tout :

- Ma femme était enceinte ! m'a-t-il dit

- Vous preniez ma mère pour votre maîtresse ? (c'est là que ça acommencé à m'énerver)

- Oui mais non j'avais prévus de demander le divorce, mais le même jour que t'a mère m'a annoncé qu'elle était enceinte ma femme m'a annoncé la même chose ; d'ailleurs tu a en quelque sorte un jumeau car mon fils et toi êtes nés le même jour et dans le même hôpital, il s'appelle Alonzo (je n'ai pas tout de suite compris que je le connaissais).

Cela m'avait tellement énervé que je suis sortie du bureau en vitesse pour partir mais malheureusement juste devant la porte, j'ai foncé dans un (magnifique) garçon qui devait être un peu plus vieux que moi. Et là toutes les feuilles qu'il avait dans les mains sont tombées et moi aussi (je me suis mise à hurler) c'est à ce moment-là que toute la petite famille à débouler en courant.

Tout le monde était autour de moi et j'entendais tout le monde dire «Mais qui est cette fille ?», sauf la vielle dame qui est arrivé avec une cannes et en boitant, elle portait une magnifique robe rose, avec une queue de cheval et un peu de mascara (tout était beau sauf ses chaussure). Elle m'a prise par la main et m'a emmenée de force dans la cuisine qu'elle a ensuite fermée à clefs (double tours et la clef de travers pour que personne ne puisse ouvrir la porte et nous entende parler). Elle m'a demandée de ne pas parler et de l'écouter alors j'ai obéi et pendant trente minutes elle m'a parlée de mes parents (ma mère et mon vrai père dont je ne connais toujours pas le prénom). Au bout d'un moment je lui ai quand même demandé quel était le prénom de mon père, il s'appelle «Miguel». Quand nous sommes sorties, une voix me parut vaguement familière, et quand je suis arrivé au salon avec ma grand-mère (Matilda), devinez qui j'ai découvert : mon super cousin Nathan. Alors là je ne comprenais plus rien. Je lui ai demandé ce qu'il faisait ici il m'a répondu «Je connais Miguel depuis que je suis petit et du coup il me fait travailler un peu», ce qui m'a encore plus donnée envie de partir, mais malheureusement une main m'a retenue. C'était le garçon que j'avais renversé avant de partir à la cuisine avec ma grand-mère. Il voulait savoir comment j'allais :

- Est-ce que ça va, je ne t'ai pas fait trop mal ?

- Non, non... désoler je dois y aller.

Et je suis sortie et j'ai vu arriver un gars du lycée (le mec sur qui Aglaé craquait depuis la rentrée et j'ai compris que le nom de Alonzo ne m'était pas étranger). Il a levé la tête et m'a parlé :

- Qu'est-ce que tu fais chez moi, si c'est pour ta copine c'est non. M'a-t-il dit

- Non ce n'est pas pour ça, mais je suppose que tu es le plus vieux de tes frère et sœur et que tu es en quelque sorte mon jumeau.

Il n'a pas compris et m'a retenue par le bras (oui décidément aujourd'hui tout le monde me retient) et je lui ai dit de me lâcher et de demander à son père de lui expliquer ce qu'il se passait. Mon cousin est sorti et je l'ai aperçu en train de faire signe à Alonzo (mon espèce de demi-jumeau). Mon cousin a ensuite crié «Je te l'avais dit tout le monde le savait sauf toi».

Je suis sortie de cette maudite maison et j'ai appelé Aglaé, mais elle ne répondait pas, alors je suis retournée chez elle à pied (il était vingt-et-une heures et il faisait nuits). Il n'y avait personne alors je suis rentrée (j'ai la clef de chez elle et elle à la clef de chez moi), je l'ai attendue toute la nuit et elle n'est pas rentrée ; du coup le lendemain je suis retournée au lycée.


L'amour mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant