Chapitre 5 : L'enfer au lycée comme à la maison

27 2 0
                                    


Pour une fois, je suis arrivée quinze minutes avant la sonnerie, je n'avais toujours pas de nouvelle d'Aglaé (disparue depuis dix heures, et sûrement avec un mec). Je suis allée faire un billet pour mon absence d'hier, avec une excuse bidon « rendez-vous avec un psychologue », ce qui ne m'a pas valu une heure de colle pour une fois. Juste en sortant de la vie scolaire, j'ai vu arriver Alonzo et sa bande de petit chien, je me suis empressée d'aller aux toilettes, en pensant qu'il devait voir les surveillants parce que peut-être il s'était encore battu ou autre chose dans ce style, mais malheureusement avant d'arriver aux toilettes, les chiens m'ont encerclée et j'ai cru que j'allais me faire tabasser, il avait l'air énervé et quand il est énervé, il cogne ; j'ai vraiment commencé à flipper. Puis Alonzo a commencé à parler :

- T'est qu'une salle chienne et ta mère c'est encore pire.

- Calme-toi s'il te plait tu me fais peur.

Sa bande de petits chiens s'est mise à rire

- Moi, me calmer ? Mon père a trompé ma mère avec une pute surtout pour obtenir ce résultat.

- Ce n'est pas de ma faute tu sais, ton père faisait ce qu'il voulait. Et puis j'en ai rien ciré de ta putain de famille, alors laissez-moi passer ou je hurle.

- J'te laisserai pas gâcher ma vie connasse.

Alors c'est à ce moment-là, que je me suis mise à hurler, un pion est arrivé en courant et il leur a ordonné de me laisser tranquille. J'ai été convoqué dans le bureau de la CPE dans la matinée, il y avait aussi Alonzo bien sûre. On a du s'expliqué sur pourquoi j'avais hurlé, pourquoi ils m'ont encerclée et on a dû se présenter des excuses (bidon). Miguel (je ne sais pas trop comment l'appeler) attendait devant le portail. Alors Alonzo a commencé à partir mais apparemment son père devait m'attendre car quand je suis sortie, il a commencé à me parler mais je l'ai esquivé, alors il m'a suivi, quand j'ai vu la voiture d'Aglaé je l'ai vite rejoint et il ne m'a pas vue monter dans la voiture et heureusement. Quand nous sommes arrivées chez elle, je lui ai demandé où elle était passé, elle ne m'a pas répondu mais elle m'a engueulé car Alonzo m'avait parlé et que je ne l'ai pas respecté car je lui avais hurlé dans les oreilles. Ça m'avait tellement énervée que je suis partie. Je suis donc rentrée chez moi, mais quand je suis rentrée, il n'y avait plus rien, plus de meubles. Alors je suis montée dans ma chambre mais il n'y avait plus rien du tout. Je suis sortie dehors en pleure, et là j'ai vu Miguel arriver (c'est sûrement pour ça qu'il était venu au lycée cette après-midi). Il m'a dit que mon père était venu le voir et qu'il ne supportait plus de me voir et que de toute façon il avait décidé de déménager dans la maison de vacances (oui nous avions une maison de vacances et ça, c'était une chance) et que comme je n'étais pas rentrée à la maison de depuis 4 jours je n'aurais qu'à me débrouiller. Alors il m'a dit qu'il avait des chambres d'amis, et qu'il pourrait m'héberger. Il m'a dit de le suivre, j'ai hésité un peu mais vu qu'Aglaé ne voulait plus me voir et que je n'avais pas d'argent pour aller à l'hôtel, j'ai accepté, en me méfiant quand même un peu. Il m'a emmenée dans sa superbe villa, nous sommes montés à l'étage et il a ouvert une porte : c'était une grande chambre avec de jolie peinture orange, quelque tableau et une armoire (quand j'ai ouvert l'armoire, j'y ai trouvé mes vêtements et mes sous-vêtement, je me suis dit qu'il a vu mes petites culottes). Quand je suis descendue, j'ai vu Alonzo arriver avec le mec que j'avais renversé et mon cousin. J'ai commencé à remonter dans ma chambre quand Alonzo m'a attrapée par le bras et a commencé à me parler :

- Comme on se retrouve ! Je vais faire une brève présentation et après, ce sera l'enfer jusqu'à la fin de ta vie. Le mec à droite de moi (mon cousin) s'appelle Nathan

- Ça, je le savais déjà c'est mon cousin.

- A ok et c'est maintenant qu'on me prévient ! Et à gauche (le mec que j'ai reversée) c'est Ilian.

- D'accord, tu as fini alors je remonte.

Je me suis dégagée et j'ai monté les escaliers en vitesse et je me suis enfermée dans ma chambre. Toutes mes affaires étaient entassées dans des cartons au fond de la chambre, alors j'ai commencé à les rangées. Quand j'ai commencé à ouvrir un carton, je suis tombée nez à nez sur une photo de moi et ma mère, nous l'avions pris pendant nos vacances à Momptelier (quelques mois avant son décès), nous avions un maillot de bain rose (le même ; j'étais très proche de ma mère), et nous avions un chapeau bleu turquoise; c'est à ce moment-là que j'ai vu des gouttes tomber sur le cadre de la photo (je pleurais; et pas qu'un peu). Je me suis assise au pied de mon lit et je me suis mise à réfléchir à ce qui pourrait m'arriver de pire. Au bout de cinq minutes à réfléchir, quelqu'un toqua à la porte, je me suis demandée qui pouvait bien avoir envie de me parler dans cette maison, et à ma grande surprise, quand j'ai ouvert la porte, j'ai trouvé devant moi Aglaé en pleure. Je l'ai vite fait rentré, elle m'a dit qu'elle était désolée et qu'elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait et qu'elle s'en voulait énormément ; je l'ai prise dans mes bras et on s'est toutes les deux mises à pleurer (je crois que l'on aurait pu inonder ma chambre). Le soir est arrivé très vite alors Aglaé est repartie chez elle, je suis descendue car c'était l'heure du repas, je me suis vite rendu compte que tous les gens que je voyais la journée dans la maison devait vivre ici, car tout le monde, même les gardes-du-corps, étaient à tables en train de manger (tout le monde même mon cousin, malheureusement). Je voyais bien que je n'étais pas la bienvenue, personne ne m'adressait la parole sauf ma grand-mère et Miguel, j'avais le droit à quelques regards de la part d'Ilian, mon cousin et Alonzo (des regards tueur sauf Ilian qui avait un regard de pitié). Alors je suis sortie de table sans ne rien dire à personne, et quand je suis sortie du salon, tout le monde s'est mis à parler de moi alors je me suis dépêchée de monter car je ne voulais pas savoir ce qu'ils pensaient de moi.

Arrivée dans ma chambre, je me suis enfermée à clés, j'avais la chance d'avoir une salle de bain dans ma chambre du coup j'en ai profité pour me laver, malheureusement je n'ai eu le temps que d'enfiler un tee-shirt quand quelqu'un frappa à la porte, j'ai juste eu le temps d'enfiler un vieux et grand tee-shirt qui m'arrivait aux genoux (il était bleu vert et violet et à la base il était blanc),j'ai ouvert la porte en pensant que c'était ma grand-mère, mais en fait c'était Ilian, il m'a demandé s'il pouvait rentrer alors je l'ai fait rentrer mais je l'ai aussi fait patienter. Je suis vite partie à la salle de bain pour mettre un pantalon et je suis revenue. Il était assis sur mon lit, je ne comprenais pas pourquoi il était là puisque son pote me détestait (je crois même qu'il avait envie de me tuer), puis il a commencé à parler :

- Je voulais juste savoir comment tu allais parce qu'avec Alonzo ce n'est pas facile de te parler !

- Ok ! Moi ça va mieux.

- Tu sais, je ne suis pas comme eux !

- J'espère, car vivre trois pervers complètement taré, moi je laisse tomber.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Ça se voit que tu ne connais pas mon cousin.

- Ok ! Je vais te laisser parce que si Alonzo m'appelle et qu'il s'aperçoit que je te parle je suis mal barré.

- Ok !

Puis il est sorti et je l'ai écouté descendre les escaliers. J'ai décidé d'appeler Jacinthe sur son portable mais, au bout de 10 appels, elle ne répondait toujours pas. Il commençait à se faire tard alors j'en ai conclus qu'elle devait dormir et j'en ai fait de même.


L'amour mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant