Crash en terrain hostile

Partons à l'aventure !

Dormant bien au chaud sous mes draps je me réveille appelé par Ashi. J'ouvre peu à peu les yeux quand je finis par lui répondre : « Qu'est-ce qu'il y a ? »

Il me dit alors : « Je n'arrête pas de me poser des questions depuis hier »

« Mmh... Je me demande ce qui te préoccupe ... Je me lève une seconde »

A ces mots je me redresse et décide de me lever. Je fronce les yeux, il ne fait pas aussi chaud que dans mon lit. Je sors et arrive prêt de Ashi et je lui demande alors ce qui le tourmente.

Il me demande alors : « Hier tu es parti seul, j'ai rien dit. Mais tu es venu et tu as balancé ton sac du haut de la falaise et un autre. Tu ne m'a rien dis à ce sujet »

« Effectivement j'ai zappé, je fouillais l'endroit comme la dernière fois, et dans la maison tout au fond à droite, tu sais celle qu'on n'a pas su faire la dernière fois ? Il y avait pleins de cordes ! J'ai essayé de les mettre dans mon sac mais il n'y avait pas assez de place alors j'ai essayé de trouver une solution mais ça ne rentrait pas. En prenant le reste des cordes, il y avait un sac en dessous... J'ai décidé de le prendre avec et y mettre le reste des cordes tout simplement. »

« Mm... Je comprends mieux... »

« D'ailleurs j'ai trouvé quelque chose dans le sac... »

Je sors la photo que j'avais placée dans l'une des poches et je la lui tends.

Il la regarde attentivement puis ferme les yeux. Je me demande ce qu'il fait mais intrigué par ce qu'il est en train de ce passé je garde le silence et le laisse faire. Quelques minutes passent et d'un coup il ouvre les yeux et me dit : « Il était dans l'aéroport, et dans l'avion avec nous. C'était le passager de la rangée 9 »

« Mais comment tu sais ça ?! »

« C'est l'homme qui a fait ses manières en entrant dans l'avion si tu te rappelles bien. Vu son visage sur la photo, elle date de 3 ans»

« Comment tu fais pour savoir tant de choses d'un simple regards sur les gens ? »

« Y a la date à l'arrière de la photo gros béta »

A ces mots nous éclatons de rire comme cela faisait bien longtemps.

Après quelque minutes de fou rires nos regards se sont croisés et rien que le fait de se voir ici nous calme net... Je lui demande alors : Ashi... On est déjà bien installer ici, notre mode de vie c'est stabilisé si je peux dire comme cela. Pourtant... Je me pose encore trop de question au sujet de cet endroit et je voulais savoir si on ne devrait pas se lancer à la recherche de réponses »
« Je comprends ce que tu veux dire... Tu as peut être raison, on devrait chercher sur l'ile mais on démarre dès que je serais a même de courir, après avoir fait des provisions, après avoir préparé les sacs et les armes. »

« Pour quoi des armes ? Je ne comprends pas .... »
« Au cas où... Si on doit se battre contre des indigènes ou encore contre le colosse au temps être parer à toutes éventualités ».
« C'est vrai, tu as raison... »

Nous commençons à fabriquer des armes à base de bois taillé, nous préparons aussi deux arcs chaque un et des flèches. Les jours passent et sont calmes... Des vacances foireuses mais presque agréables, il est vrai que nous n'avons aucun confort à vivre ici mais... On s'y fait.

Chaque jours passé avec Ashi' me rend plus fort, je ne suis plus une victime d'un vol qui passe son temps à craindre le jour qui arrive mais un survivant qui affronte son lendemain pour se forger une vie plus paisible. Debout face à la mer je me perds dans mes pensées imaginant diverses aventures en compagnie de mon meilleur ami quand celui-ci me fit revenir les pieds sur terre.
« Kino, prend ton sac on s'en va »
Ces mots n'ont fait qu'un tour dans ma tête, je prends mon sac mon arc, les flèches et je me mets donc en route avec Ashi. Je lui demande alors : « Ashi, par ou va-t-on se diriger en premier lieu ? »
Il s'arrête et réfléchis un peu, il me dit ensuite : On est venu de par-là, donc je pense qu'on ferait mieux d'aller dans le sens opposé. »
« Comment peux-tu savoir que l'on vient de là ? »

Ashi met ca main contre l'écorce de l'arbre, soupir et me dit calmement :

« Le soleil se lève à l'ouest et va vers l'est, si tu regardes attentivement les arbres le lierre, la mousses et autre sont une bonne indication de la direction. Quand on est arrivés la végétation était face à nous, et là ce n'est pas le cas. »
« Eh bien... J'en apprends encore beaucoup aujourd'hui. »

Nous nous remettons en route sans plus attendre, de mon côté je me sens vraiment bien. Je n'ai plus peur de m'aventurer dans la foret, les indigènes ne sont plus une crainte à mes yeux.

Ashi me demande : « Comment te sens-tu ? »

« Agréablement bien ! Ça fait longtemps que cela n'allait pas comme ça. »

« Ok » me répondit-il.

Nous marchons encore et encore dans cette vaste forêt, il y fait frais et calme. Les indigènes sont peu présents et ne nous empêchent pas de poursuivre notre route. Un peu plus loin se trouve un fossé... Il serait trop risqué d'essayer de sauter de cette hauteur... On commence à chercher une solution pour descendre mais rien ne nous viens à l'esprit. On décide alors de rebrousser chemin afin de trouver un autre moyen d'y accéder sans avoir de risques à courir. Nous faisons paisiblement le détour quand on retrouve en dessous de là où nous étions précédemment. C'est à ce moment que nous remarquons alors un trou dans la falaise de 50 centimètres au plus, qui n'était pas visible depuis là-haut. C'est alors intriguer par celui-ci qu'Ashi et moi entrons dedans pour aller voir ou cela peut nous mener.

Ce passage est sombre, sinueux et très étroit... Heureusement que j'ai déjà perdu un peu de poids depuis mon arrivée sinon je pense que je serai dehors en train d'attendre. Après quelques minutes de galères intensives nous arrivons dans un endroit bien plus vaste et aéré. Il y fait assez humide et frais mais pas froid ce qui me semble plus tôt étrange dans une grotte ainsi. Il y fait fort sombre et nous décidons de nous fabriquer une torche quand une fois éclairée ashi s'exclame : « Avec l'espace qu'il y a maintenant tu n'as plus à te soucier de tes problèmes de poids ! »
« A Bataaaard ! Sérieux c'est bas venant de toi... »

« Je ne fais qu'essayer de rattraper ton ventre, fait attention tu vas le trainer à ce rythme-là. »

« Prochaine fois que je peux, je te laisserais te faire mordre par un indigène tien... »

« Hm... Je pense qu'ils savent sur qui bondir en premier, tu es... Bien plus à leurs goûts que-moi si tu veux mon avis ! »

« ah ah ah... Trop drôle »

Frustré par ces remarques déplaisantes je me plonge dans le mutisme. Quand Ashi est comme ça il est préférable de ne pas lui tendre de perches.