MADRID
OMNISCIENT
11 JUILLET 2016
Le Français se trouvait à l'aéroport de Paris-Charles-De-Gaulle pour rentrer en Espagne. L'euro s'était terminé la veille sur une défaite des Bleus en finale. Ils s'étaient inclinés face aux Portugais dans les dernières minutes avant les tirs au but. Antoine attendait que son avion décolle pour retrouver sa famille qui l'attendait chez lui, à Madrid. Ils comptaient passer quelques jours ensemble avant de repartir en France.
Casque sur les oreilles, le châtain écoutait la musique, jouant à des jeux sur son portable pour faire passer la grosse heure et demi de vol. Il arriva aux alentours de vingt et une heures quarante à Madrid et récupéra ses bagages avant de sortir de l'aéroport. Son père devait venir le chercher pour lui éviter de prendre un taxi.
Il chercha des yeux son père et le trouva adossé contre sa voiture, l'attendant. Le numéro sept se hâta de le rejoindre et ils s'enlacèrent avant de monter à l'intérieur du véhicule.
— Comment ça va ?
— Je l'ai en travers la gorge.
— Je comprends, mais ça passera d'ici quelques jours.
— Je sais bien, mais ça fait deux finales que je perds en peu de temps, déclara-t-il, laissant sa main sortir de la vitre. Mais ça va aller, je vais oublier et me concentrer sur les futurs matchs.
— Et puis, tu as un petit mois de vacances, tu pourras passer du temps avec Nolan et te rafraîchir la tête.
Et ça allait lui faire du bien. Il n'avait envie que de deux seules choses : oublier la finale de l'Euro perdue dans son pays natal et retrouver son fils qu'il n'avait pas vu depuis une semaine. Après une petite trentaine de minutes, le père de famille se gara dans l'allée de la maison de son fils. Ils descendirent et le sportif se dirigea vers le coffre pour prendre ses affaires. À peine eut-il le temps de le refermer que la tête de Nolan apparu dans les bras de la sœur du footballeur. Un immense sourire vint prendre place sur le visage du numéro sept qui prit son fils dans ses bras et lui déposa des milliers de baisers sur le visage. Il lui avait tant manqué. L'enfant âgé d'un an et demi riait dans les bras de son père ce qui avait le don de ravir ce dernier.
Après ces retrouvailles avec son fils, Antoine enlaça le reste ses proches avant de rentrer dans la grande maison dans laquelle il n'avait pas posé le pied depuis presque deux mois. Il posa ses affaires dans sa chambre pour s'en occuper plus tard et s'installa avec sa famille sur la terrasse pour discuter un peu et profiter du soleil de la capitale qui se couchait peu à peu. Nolan sur ses genoux, le tatoué passait ses doigts sur le crâne de son fils.
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SAVIOUR » a.griezmann
FanfictionJe suis tombé amoureux pendant qu'elle lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup #183 le 17/11 22 janvier 2017 - 13 novembre 2017