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MAISON GRIEZMANN

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MAISON GRIEZMANN

ANTOINE GRIEZMANN

23 AOUT 2016





J'ai merdé. J'ai complètement oublié que je devais retrouver Carolina hier. Ça m'est sorti de la tête, complètement. J'ai essayé de l'appeler dès ce matin, mais elle n'a jamais répondu. Je lui ai envoyé des messages, mais je n'ai aucun retour jusqu'à maintenant. J'ai foiré, j'ai foiré, c'est comme ça. Je lui ai posé un lapin et je peux comprendre qu'elle n'ait pas apprécié, parce qu'à sa place, je n'aimerai pas ça.

     Je fais rapidement mon sac d'entraînement, mettant mes crampons à l'intérieur et descends au rez-de-chaussée. Marta est dans le salon avec Nolan en train de nettoyer. Je lui ai déjà dit mille fois de ne pas faire le ménage, mais elle ne m'écoute jamais. Elle est bien plus têtue qu'on peut le penser.





Combien de fois je t'ai dit de ne pas faire le ménage ?

Si je ne le fais pas, qui va le faire ?

Moi quand je rentrerai de l'entraînement, répondis-je en prenant mon fils dans mes bras. Ce n'est pas ton travail, alors ne nettoie pas. Si tu es là, c'est pour t'occuper de ce petit diable.

Il tient de son père pour ça.

Il a hérité de tous mes bons gènes !





J'embrasse le front de Nolan et le repose au sol. Il se met debout et pousse son pousseur. Je précise à Marta que je pars à l'entraînement et que je rentrerai une petite heure après puisque je compte aller voir Carolina. Comme elle ne me répond pas, je vais aller la voir. Je rejoins le stade et retrouve mes coéquipiers dans les vestiaires. Je les salue et m'installe à ma place habituelle, ouvrant mon sac.





Eh mec ? Carrasco s'assoit à côté de moi. Dîner à la maison ce soir.

Ce soir même ?

Ouais, c'est ce que j'ai dit, t'es pas encore sourd, mon vieux. Il m'ébouriffe les cheveux.

Putain, arrête ça le Belge.

Pire qu'une nana celui-là.





Il se lève et retourne à sa place pour enfiler ses crampons. Je me change rapidement, mets mes chaussures et sors du vestiaire avec Filipe et Juan. On discute un peu avant que l'entraînement démarre. On s'échauffe puis s'entraîne pour le prochain match qui est dans moins d'une semaine. Pendant près de deux heures, on améliore nos techniques de défense et d'attaque pour la future rencontre.

     L'entraînement terminé, je prends ma bouteille d'eau sur le banc et bois de longues gorgées. Je suis encore plus épuisé avec la chaleur d'août. Je prends ma douche et m'habille, discutant avec tous les autres. Il y a toujours une bonne ambiance entre nous et Dieu merci ! Ça aurait bien trop compliqué de me retrouver au milieu d'une équipe qui ne s'entend pas. Ça se serait ressenti sur le terrain et les résultats, mais on a la chance de tous bien s'entendre. Ces gars sont comme une seconde famille, celle d'Espagne et je sais que je peux tous leur faire confiance.

SAVIOUR » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant