Chapitre 12

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Eh non je ne vous ai pas oublié~ j'ai finis l'écriture de la fanfiction en son entièreté ! Je vais donc poster tous les chapitres d'un coup, comme ça j'aurai un poids en moins :(

Je suis vraiment désolé pour les nombreux retards MAIS j'ai fais un chapitre bonus ( ça va être un peu olé olé !)

Bonne lecture sinon~
PS: Flemme de corriger, ne m'en voulez pas s'il vous plait TT


« - Bon sang, mais comment j'ai fait pour en arriver là... »

De toute les solutions qu'il aurait pu imaginer, ça devait sûrement être l'une à laquelle il n'y avait jamais pensé. Finir dans un hôpital psychiatrique, à quoi ça allait lui servir ? Il n'a pas tué sa sœur, il n'est pas malade, il n'a aucun problème de ce style, son seul problème c'est la société qui ne veut pas l'accepter. Il se leva et tenta d'ouvrir la porte, impossible. Enfermé, en cage, emprisonné, condamné, voilà ceux à quoi était réduit J-Hope. Une seule et pauvre fenêtre était là pour lui donner accès à l'air libre, le problème ? C'est qu'il y avait des barreaux qui l'enfermaient encore un petit peu plus.
Quatre foutues murs blancs, un lit rouillé dont les draps sont blancs, une porte blanche, la seule couleur qu'il y avait ici c'était les fleurs, elles étaient colorés. Elles apportaient de la joie, et encore un peu de vie, mais J-Hope le savait, ses pauvres fleurs dans un pauvre vase transparent, avec pour seul nourriture de l'eau, n'allait pas survivre bien longtemps. C'était des Bleuets, petites, douces, d'une délicatesse infime, une timidité ahurissante. Elles étaient comme Jimin. Le blanc de la pièce, de ses vêtements, de sa literie, absolument tout ce blanc était en réalité le néant, le supplice, la souffrance, la douleur de J-Hope, et le bleu de ses fleurs, c'était son espoir de vivre, celui qui pourrait le sortir de cette roue infernale, c'était absolument horrible à vivre. J-Hope comprenait enfin qu'il tenait à Jimin autant qu'il avait tenu à sa sœur. C'était lui, celui à qui il allait se confier, celui avec qui il pourrait parler de ses problèmes, celui qui l'accepterait tel qu'il est. Il y a encore beaucoup de chose que J-Hope n'ai pas dite à Jimin, et il n'aura sûrement plus aucune occasion pour les lui dire. Pourquoi ? Car il est enfermé ici et il ne sait pas quand est-ce qu'il pourra sortir, et ni même si Jimin allait venir ou même SeokJin, qui sait, peut-être que son ami de toujours viendra ? Mais est-ce qu'ils savaient qu'il était ici ? Sûrement pas.
J-Hope soupira avant de s'allonger sur son lit en étendant ses bras pour qu'une partie soit en suspens dans le vide. Un vide aussi profond que sa pensée et son cœur. Il ne ressentait plus rien, il ne voulait plus rien ressentir au final. C'était devenu un être sans âme et encore une fois il était seul, avec pour unique compagnie des fleurs, un lit et une fenêtre avec des barreaux. Bon sang, il n'avait pas envie de vivre cette vie, il n'était pas fou après tout, enfin pas pour le moment, c'est ce qu'il risque de devenir si il ne sortait pas immédiatement de cette pièce. Sa prière fût pour une fois entendu car un médecin vêtu d'une blouse blanche arriva, il se redressa et le regarda.

« - Je veux sortir. Dit-il à l'intention du médecin
- Vous voulez prendre l'air ? Demanda le médecin un peu étonné par une question aussi direct.
- Oui. Répondit simplement le concerné.
- Très bien mais d'abord voici vos rendez-vous médicaux. Vous devrez voir des psychologues, faire des prises de sang, puis ensuite vous aurez votre séance de thérapie et après vous serez de retour dans votre chambre.
- Je n'ai pas besoin de vos thérapies. Je ne suis pas malade. Rétorqua J-Hope en se levant.
- Ce n'est pas ce qui est écrit dans votre dossier. Bien si vous voulez prendre l'air veuillez me suivre s'il vous plait Monsieur Jung.
- Ne m'appelez pas comme ça. Monsieur J ira parfaitement.
- Oui si vous voulez, mais dépêchez-vous Monsieur Jung. »

J-Hope ne préféra même pas répondre au nom donné par ce pseudo médecin, dire une lettre sera beaucoup plus simple pour lui de toute manière non ? Déjà qu'il était là de force, mais si en plus on ne voulait pas appliquez le strict minimum de ce qu'il demandait, ça risquer d'être énormément compliquer.

J-Hope finit par suivre le médecin, et arriva dans la cours. Il y avait une petite chapelle pour ceux qui voulait prier, bon écouté pourquoi pas après tout ? Il y avait une grande allée avec des bancs, des arbres, des fleurs. C'était un bon endroit pour se rafraîchir un peu les idées. En réalité ce beau paysage de nature c'était sûrement la vie qu'il avait mené pendant le concours ? Il avait profité à fond de ce concours, il c'était donné comme jamais, c'était la première fois que J-Hope était vivant. Pour la première fois que son surnom donné par sa sœur avait autant de sens ? Une soirée qu'il avait vécue comme si elle était la dernière. Et cette vue était la représentation même de cette soirée. Alors qu'il explorer toute cette allée du regard, il vit un vieil homme au loin, il semblait ne pas être malade, J-Hope décida donc d'aller s'installer à ses côtés et c'était sans compter que le vieil homme prit la parole.

« - Eh bien, ce n'est pas souvent qu'un jeune s'assoit à côté de moi.
- Pardon ? Demande J-Hope qui ne voulait pas le déranger.
- Haha, ce n'est rien mon garçon. Dit le vieil homme en regardant en face de lui, il y avait une petite mare que J-Hope n'avait pas vraiment remarqué.
- Si vous le dites alors...
- Pourquoi un garçon comme toi est dans un tel endroit ? Demanda le vieil homme au plus jeune. Tu as encore de la vie devant toi, je suis sûre que tu n'as même pas finis tes études.
- J'aimerais bien savoir aussi pourquoi je suis là... On me fait passer pour un malade mental, qui aurait tué les membres de sa famille alors que...non.
- Je vois bien ce que tu veux dire. Mon pauvre ce n'est pas ça d'avoir la vie facile.
- Malheureusement oui. Et vous, qu'est-ce que vous faites là ?
- Moi ? Je ne suis pas un patient de cet hôpital, ici on me connait car je passe souvent ici, ma femme est morte près de cette mare. C'était une bonne femme, ses cheveux n'étaient pas encore tous blancs, elle portait toujours le tricot que je lui ai offert pour Noël passer. Sa canne je l'avais faite sur mesure. Elle était ici parce qu'elle était schizophrène.
- Oh je vois... Je suis désolé...
- Ne t'inquiète pas pour ça, je vais te raconter encore d'autres choses sur elle, j'ai besoin de parler à de nouvelles personnes. Mes enfants et mes petits-enfants connaissent beaucoup de chose du coup ce n'est plus aussi intéressant que ça à leur raconter. Ça ne te dérange pas mon petit ?
- Du tout, j'aimerais vraiment en savoir plus surtout si cela peut vous faire plaisir.
- Eh bien, tu es vraiment étonnant, tu ne sembles vraiment pas avoir besoin d'être ici. Mais bon, je vais t'en dire plus sur ma femme. Il tourna la tête et lui sourit gentiment puis retourna sa tête vers la mare et commença alors à raconter son récit. Ma femme était pleine d'optimisme, elle n'avait pas eût la vie très facile quand elle avait ton âge, ses parents la battaient. Mais elle souriait toujours, elle donnée vraiment de la joie de vivre aux autres, elle était toujours là pour aider les autres, elle m'a même aidé moi. Je l'ai toujours admiré, elle avait tout pour plaire, de bonne notes à l'école, elle était jolie comme tout, elle était une fille respectable, elle était populaire aussi, mais pour elle ce n'était pas ça le vrai bonheur. Le vrai bonheur c'était d'aider ceux qui étaient dans le besoin, même à notre époque d'aujourd'hui elle avait aidé les autres. Elle m'a raconté qu'une fois dans un parc elle avait vu un jeune garçon, assit, seul, sur un banc, il semblait pensif, elle avait lu dans son regard ce qu'il pensait, enfin, c'est ce qu'elle me disait. Elle était donc allé s'asseoir comme toi tu es venu t'asseoir à mes côtés. Et elle lui a demandé ce qui n'allait pas, et il lui avait dit qu'il était seul, que personne dans cette société ne voulait de lui. Et sais-tu ce qu'elle lui a répondu ? Lui demanda-t-il en le regardant puis continua son récit sans attendre de réponse de sa part. Elle lui a dit de relever la tête, montrer au monde entier de quoi il était capable, elle lui a dit qu'il était bourré de talent et qu'un jour il allait se faire connaître du monde. Et après qu'elle m'avoir raconté cette histoire elle m'a regardé et m'a dit « Chérie, ce petit, te ressemble comme une goutte d'eau. Quand il m'a parlé j'ai cru entendre tes paroles avant que je ne t'aide. Un jour, je suis sûre, tu le rencontreras et tu t'entendras forcément bien avec lui. Ce garçon est vraiment exceptionnel. », Ma femme était la meilleure, je ne regrette pas de lui avoir passé la bague au doigt. M'enfin je m'égare, je suis désolé de te raconter de tel choses alors que tu ne dois sûrement pas être intéressé par ce qu'un vieux comme moi raconte. »

J-Hope n'en croyait pas ses oreilles, quelques mois plus tôt il avait vécu une histoire similaire. Il était assis sur un banc, seul, et une vieille dame était venue s'asseoir à ses côtés. J-Hope regarda alors le vieil homme et prit la parole.

« - Votre histoire était vraiment intéressante je vous assure, dite moi, est-ce que je pourrais voir une photo de votre femme ? Enfin si vous en avez une sur vous.
- Bien sûr ! Tu es vraiment un garçon étonnant, peu de monde s'intéresse aux histoires de vieux papis comme moi, mais tiens voilà une photo de ma femme. Il sortit alors son portefeuille et y montra une photo de sa femme.
- J-Hope n'avait pas bouger d'un pouce, cette femme, c'était bien celle du banc, il s'en rappellerait à jamais, elle l'avait tellement marqué. Monsieur, votre femme était une bonne femme je vous assure.
- Oui elle l'était. J'aimerais tellement rencontrer le jeune garçon dont elle m'a parlé avant d'y laisser mon dernier souffle qui arrivera sûrement bientôt ! Haha ! Il rit alors comme si il était heureux de cette nouvelle.
- Je suis ravie de vous rencontrer monsieur. Lui dit J-Hope en souriant.
- Pardon ? Demanda alors le vieil homme au plus jeune.
- Je suis ce garçon dont votre femme vous a parlez, sa canne était de couleur noir, comme la vôtre. Et votre gilet est au même couleur que celui qu'elle a porté quand je l'ai vu monsieur.
- Le hasard fait bien les choses on dirait. Lui dit-il tout en souriant. J'aurais tellement voulu avoir un petit-fils comme toi, mais bon mes enfants ne veulent plus me voir donc je ne pourrais pas voir mes petits-enfants.
- Je peux devenir votre petit enfant, grand-père~ Lui dit J-Hope en riant légèrement.
- Haha ! Pourquoi pas écoute ! Donne-moi donc ton nom !
- J-Hope, monsieur.
- Drôle de surnom dit donc ! Mais appel moi donc papy tu veux !
- Oui papy !
- Monsieur Jung, nous devons y aller c'est l'heure de votre première visite. Interpella donc le médecin qui avait emmené J-Hope à l'extérieur.
- Oui d'accord, j'arrive Lui répondit alors le concerné Bon à bientôt alors, papy ! Et il partit alors en suivant le médecin.
- Ma fin de vie prend la tournure que tu voulais ma chérie, tu avais raison, ce garçon est bourré de talent, mais il ne le sait pas. On a aussi le petit-fils dont nous avions rêvé. »

Le vieil homme se leva alors et quitta l'hôpital en souriant légèrement, il était finalement prêt à rendre son souffle pour bientôt.

Quand à J-Hope, il s'est étonné à sourire avec ce vieil homme, mais bon il était tellement attachant au final, J-Hope n'avait pas vraiment eût la chance de rencontrer ses grands-parents, soient ils étaient en froid avec l'un de ses parents soit ils n'étaient plus de ce monde. En réalité il était encore troublé par cette coïncidence, il avait eût des conseils d'une vieille dame, et maintenant le voilà en compagnie du mari de cette même dame. Il avait tellement de respect pour eux, les personnes âgées, elles en avaient des histoires à raconter selon lui. Des anecdotes drôles, des souvenirs d'enfances, des moments marquants tels que le mariage ou même la naissance de leurs enfants.
Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il n'avait pas remarqué qu'il était devant la porte du psychologue qui l'attendait. Génial. Il tourna la tête vers le médecin qui lui fit signe de rentrer, il soupira et ouvrit la porte pour y entrer et faire cette foutue visite.

Il était ressorti après une bonne heure de la pièce, il crut que sa tête allait exploser d'une seconde à l'autre, il lui avait posé les mêmes questions sous différentes formes, il avait tenté de lui assurer qu'il était malade et que c'était parfaitement naturel si il croyait qu'il ne l'était pas. Mais seul J-Hope connaissait la vérité dans tout ça, et il savait que ce n'était pas cette vérité que le psychologue et les médecins affirmaient. Il était dans l'obligation de suivre son médecin pour les prises de sang, ce qui ne dura que quelques minutes. Au final sa fin de journée c'était sa thérapie, de la peinture. Ils étaient sérieux ? On lui avait demandait de dessiner ce que ressentait J-Hope. Il dessina alors des pointillés en forme d'oiseau, il posa le stylo et regarda son « thérapeute » dans les yeux.

« - J'ai un manque, et ce manque c'est ma p*tain de liberté.
- Je vois... Il ravala sa salive comme si il était mal à l'aise.
- J'espère pour vous que vous avez prévu autre chose à faire, parce que ce n'est sûrement pas ça qui va me « soigner » de cette foutue maladie, enfin maladie entre guillemets.
- Ça risque d'être plus compliqué que prévu... Se murmura-t-il en se frottant la nuque.
- Vous allez en baver. »

Il finit alors par sortir de la pièce en compagnie de son médecin à qui il adressa la parole, toujours sous le même sentiment, le désir de leur en mettre plein la tête, et déterminé à sortir de cet enfer.

« - Dite, je peux au moins téléphoner à quelqu'un, où ça aussi c'est interdit ?
- Bien sûr que vous pouvez.
- Alors passez-moi un téléphone, j'aimerais bien que l'on me rende visite vous voyez ? Insista J-Hope.
- Très bien Soupira le médecin Suivez-moi. Il descendit alors et lui montra un téléphone. Voilà le téléphone disponible pour les patients, vous pouvez appeler qui vous voulez.
- Merci. »

J-Hope s'approcha de l'appareil le prit en main et composa un numéro, et espéra juste que celle-ci décroche. La sonnerie se faisait entendre jusqu'à ce qu'on décroche.

« - Allô ?
- Hyung ! S'exclama J-Hope.
- J-Hope ? Demanda-t-il d'une voix presque rassuré.
- Oui ! Tu vas bien ?
- Oui, mais toi alors ? J'ai essayé de te contacter mais tu n'as jamais répondu, il se passe quelque chose ?
- En fait... Il prit une pause avant de reprendre Oui, je suis à l'hôpital psychiatrique et j'aimerais bien que tu me rendes visite, ça me ferait plaisir.
- Hôpital psychiatrique ? Qu'est-ce que tu fous là-bas ? Lui demanda-t-il pensant que c'était une blague.
- Je t'expliquerais, ma chambre c'est la 882 E-C. Dis, tu pourras prévenir Jimin ?
- Euh, oui si tu veux... Tu veux que je vienne maintenant ?
- Il se tourna alors vers le médecin Les visites sont ouvertes ?
- Non. Demain à partir de 8h jusqu'à 12h puis de 13h30 jusqu'à 19h30.
- Il soupira et reprit la parole au téléphone Tu peux venir demain Jin, 8h – 12h puis 13h30-19h30. Ça te va ?
- Oui, je viendrais aux alentours de 10h, tu veux que je dise à Jimin de venir demain ?
- Oui... Enfin s'il peut.
- D'accord, bon à demain alors !
- A demain ! »

Il reposa alors l'appareil et suivit le médecin jusque dans sa chambre, il s'installa alors sur son lit, et réfléchis. Jamais il n'avait agis comme ça, en vrai c'était la première fois qu'il parlait autant en une journée depuis qu'elle est partie. Il soupira et scruta le moindre recoin du plafond qui était blanc. Alors qu'il scruter le plafond, il fût prit d'un coup, d'un énorme mal de crâne, c'était tenable au début, mais au fur et à mesure la douleur s'intensifier et se propager dans tout son corps. Il ne comprit pas ce qu'il se passer à part qu'il hurler la mort tout en gigotant sur son lit et en se tenant le crâne, il essayer de trouver de quoi le rafraîchir mais rien, son corps bouger tout seul. La douleur était tout simplement insupportable.
Mais alors qu'il essayer de se battre contre lui-même la porte de sa chambre s'ouvra en un fracas, plusieurs médecin était arrivé, la plupart lui tenait le corps alors qu'il se débattait et qu'il jura contre les médecins, l'un d'entre eux avait une seringue dans la main qu'il planta dans le cou du concerné, qui finit par se calmer, sa vision était passé d'un blanc avec les visages des médecins, à une vue flou pour au final atteindre le noir, c'était le néant.

« - Mais qu'est-ce qui lui es arrivé ? Demanda une jeune femme qui semblait être une stagiaire.
- On lui a donné un produit qui permet de le faire passer pour un malade dans son eau pendant sa thérapie. Répondit simplement un des médecins en soupirant.
- Qu-
- C'était l'un des souhaits de ses parents quand ils sont venus faire son inscription, on est obligé d'achever les ordres.
- Vous voulez dire que... Demanda alors celle-ci.
- Oui, ses parents voulaient qu'il croie qu'il est vraiment un malade, pauvre gamin, il n'avait rien demandé à part vivre.
- C'est horrible...
- Malheureusement oui mademoiselle Kim. »

Et les médecins quittèrent la pièce, laissant ainsi J-Hope dans un sommeil profond jusqu'au lendemain.

Fuir le destin, ou pas.... [HOPEMIN | TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant