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Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas aperçu qu'il n'était plus là. Je me suis dit qu'il était parti travailler ou boire au bistrot du coin.Mais non, j'aurais dû m'en douter. Il me semble bien que j'aie dit lorsque j'ai pensé ce maton, j'ai aussi pensé à ma solitude...Mais je ne savais pas pourquoi. Je me lève, sors le cognac du placard et vais chercher un verre dans la cuisine. Je pose le cognac et le verre sur ma table de salon en bois, avec les nombreuses autres bouteilles vides. Je me verse une bonne dose, (je remplis le verre)et je le bois cul-sec. Ma gorge me brûle encore mais moins qu'il y a quelques heures. Je bois, je n'arrête pas de boire. Je vide une,deux, trois bouteilles et je continu à boire. En même temps, je viens de m'apercevoir que je pleure encore. Je n'en peux plus, il faut que je boive pour oublier. Mais oublier quoi ? Je ne sais pas...Enfin je vide la dernière bouteille en moins d'une heure. Je pleure toujours. Je me lève, je n'y vois plus très clair. J'ai envie de crier. Je crie ! J'ai envie de hurler. Je hurle ! J'ai envie de vomir, ça monte, j'ai de plus en plus chaud, je pleure, j'ai froid,ça va sortir, ça monte, j'ai de plus en plus chaud, je cours dans ma cuisine et... J'ai le souffle coupé, mon ventre se vide sur le carrelage noir et blanc de ma cuisine. Je vois flou, je ne vois plus rien du tout. Mes jambes ne tiennent plus, je tombe, je n'ai plus conscience de rien.

Retrouver l'âme perdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant