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Enfin je suis sortie ! J'ai dû mettre une bonne dizaine de minutes avant de réussir à sortir sans me faire mal. Mon tricot toujours à la main,je commence à repartir à la maison à pied. Tout me semble calme.Dans ma tête tout me semble confus. Je n'arrive pas à croire que j'ai tué mon mari. En arrivant il faudra que je cache ce tricot dans un endroit sûr. Aucune voiture ne passe comme si c'était une punition, en plus c'est la nuit la plus noir du mois. Alors je marche, je marche, je marche, sans jamais me retourner et en ayant toujours en tête ce que je viens de faire. La route me paraît vraiment plus longue que d'habitude, peut-être est-ce le fait que je marche à pied. Il est près d'une heure du matin lorsque j'aperçois les lueurs de la ville. Il est vraiment étrange que je n'aie croisé aucune voiture. Mais c'est quand je suis arrivée sur le premier trottoir que j'ai entendu une sirène. Comme celles qu'on entend dans les films et comme celle que j'ai entendus il y a maintenant un peu moins de six heures. Il me faut environs cinq minutes pour arriver sur le palier de ma porte. Mais horreur, je n'aipas la clé sur moi Et là je sens le stress monter... c'est alors que je me souviens que je ne ferme jamais la porte de derrière. Maisc omment faire pour y accéder, je n'ai pas la clé de la barrière ?Il ne me reste plus qu'à escalader. Je trouve que je me débrouille assez bien du haut de mes 59 ans. Et dire que demain ce sera mon anniversaire ! C'est trop d'information en même temps. Il faut faire vite avant que la gendarmerie vienne mener son enquête.

J'atteins enfin la porte et entre saine, mais peut-être pas sauve...

Retrouver l'âme perdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant