26 octobre, 23h30, grande salle

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Je ne dors pas,je n'y arrive pas. Trop de mort tue les morts, c'est le cas de le dire... Il fait chaud ce soir. Comme il fait plutôt froid dans mon pays, je n'avait pas pris de pyjama léger. De toute façon plus rien ne m'étonne sur cette île, pas de rôdeurs, des dragons et il fait chaud, c'est bizarre. Je me met donc en quête de trouver un short dans les affaires des euh... beurkéens, beurkais, beurkois... Bref, je sors donc en sous-vêtements avec un T-shirt trop grand. Après 20 minutes à fouiller des maisons abandonnés, je trouve un short rose pâle. Je l'enfile. Je ne veux rentrer tous de suite, je sais très bien que je ne trouverais pas le sommeil. Je repasse tout de même à la forge pour prendre mes baskets. J'hésite à prendre une lampe torche, mais la lune éclaire suffisamment pour y voir parfaitement. Je parcoure 3 bon km pour arriver au bout de la ville. Je suis sur la falaise assise en boule. Je regarde la mer, nostalgique et commence à chanté une chanson qui m'avait accompagné toute mon enfance.

-A naoidhean bhig, cluinn mo
Mise ri d' thaobh, O mhaighdean bhan
Ar righinn oig, fas as faic
Do thir, dileas fhein
A ghrian a's a ghealaich, stuir sinn
Gu uair ar cliu s ar gloire
Naoidhean bhig, ar righinn og
Mhaighdean uashaill bhan.

Je sens une petite larme coulée sur ma joue. Je ne peux retenir un petit sourire. Je suis heureuse, j'ai fait mon deuil. C'était la chanson de ma mère, qu'elle a reçu de sa mère, qui l'a elle-même reçu de sa mère, etc... 
Plus je pense à mes ancêtres, plus je souris et plus je souris, plus j'ai envie de rire. Non pas que je ne les respecte pas, mais que eux sans foute complètement qu'on les pleure ou pas. Je ne peux plus me contenir et j'éclate de rire. C'est idiot, inutile et bizarre. J'ai l'impression de me foutre de la gueule de ceux qui ont péris durant la catastrophe. Je ris pendant 10 bonnes minutes avant de me calmer. Je continue à chanter en laissant échapper quelque soupir amuser. J'ai la vague impression d'être bourrer (dédicace à -_-_Ananas_-_-  et à lescookiesetlavie). Je ne sais pas ce que tu mets dans ton infecte cuisine Astrid, mais je crois que je la digère mal. Je commence à parler toute seule sans cesser de rire. Je réfléchis à ma situation. Quitter cet endroit sans danger me parer bizarrement très facile à présent. Nous avons passer toute l'après midi dans la terre à enterrer des cadavres. Bizarrement, c'est une deux mes après-midi préférer depuis la catastrophe. Je ne sais pas, peut-être que mon destin est de devenir croque-mort ? 

Je m'allonge dans l'herbe et ris. Je ris des étoiles, de la lune qui brille. Je ris de la stupidité de la circonstance. Je ris de moi, et de ce froid étrange qui m'envahit de la tête aux pieds. Je m'arrête brusquement. J'ai l'impression que la température viens de chuter d'au moins 10 degrés. Je peux presque sentir le sol ce glacé sous mon corps allongé. Je me crispe, me rappelant les longs froids d'hiver de mon pays... ainsi que ce jour, avant pâques où il avait neigé et où les œufs de pâques étaient arrivés deux, trois jour en retard. Mes petits frères avaient beaucoup pleurés ce jour là...

Je ramasse une flèche, attrape mon arc que j'avait emportée et le bande. Je regarde autour de moi. Malgré la lumière de la lune, je ne distingue qu'un éclair bleu glacial qui s'envole. Je pense à un autre dragon, Astrid m'avait dit que certains dragon, très rare, craché de la glace. Mais d'après Harold il n'en existe plus depuis longtemps. La température revint doucement à la normal. Je me détends un peu et abaisse mon arc sans le relâcher pour autant. 
-Tu as dus t'en dormir et rêver Mérida, ne t'inquiète pas. Tous ça provient seulement de ton imagination.

J'essaye de trouver une explication logique à ce changement soudain de température et me convins que j'ai rêvée. Je décide finalement de dormir dans l'herbe, sous les étoiles. Cela me détends mais je reste avec une certaine appréhension de ce que j'ai pus voir dans l'ombre. Je finis finalement à m'endormir et cet éclair bleu vient ma hanter jusque dans mes rêves... ou devrais-je dire cauchemars ?

Destin pour changer, renoue les liens, répare le mal causer par l'orgueil.

The walking Disney with the big fourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant