26 octobre, 18h28, cette clairière

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Ça fait maintenant deux jours que j'erre de pays en pays, m'arrêtant dans les campagnes pour ne croiser personne. Voir quelqu'un me ferais plus de mal qu'autre chose... Surtout maintenant que je suis devenu invisible. J'aurais été North, je me serais terré dans mon atelier et réfléchit jusqu'à trouvé la solution. J'aurais été Bunny, j'aurais pété un câble avant de retourner boudé dans mon terrier. J'aurais été Sand, j'aurais que retenu mes larmes et continuer à donner le peu d'espoir qui reste aux enfants. Et enfin, j'aurais été Tooth, je continuerais à les chercher, jusqu'à se que je disparaissent à mon tour... ce qu'elle as fait. Au fond de moi, une petite voix prie pour que je meure, moi aussi. Je suis fatigué, je veux m'en aller à mon tour. Aller dans cette autre monde. Mais non... Je sais que c'est impossible. Je ne disparaît pas, je deviens invisible aux yeux des autres.

Je me pose doucement dans une petite clairière. Je veux juste dormir. Quenotte sort de ma capuche. Elle essaye de me parler. Je l'ignore. Je ne veux pas parler avec elle. Depuis deux, elle me rabâche la même chose que je ne comprends pas. Ça me soûle. Parfois, elle ferais bien de la fermer. Faisant l'impasse sur Quenotte qui fait du bruit inutile, j'inspecte l'endroit sur le quel nous avons atterris. Un bruit étrange attire mon attention. Je retourne au près du sac que j'avais trouvé en partant du palais. Je ne le quitte pas à plus de cent mètres. Je daigne enfin accorder un regard à Quenotte qui continue à me disputer dans sa langue. Le son étrange se fit de nouveau entendre.
-Tais-toi !
Quenotte, outré, recommença de plus belle. Je l'attrapa doucement et la déposa dans ma poche.
-Chut, tais-toi s'il te plais.
Quenotte se tue finalement. J'attendis. Le bruit se répéta. Il ressembler à un cri étouffer... de quelqu'un qui as chopé la tuberculose.
Je m'approche lentement de la source de la plainte. A la lisière de la forêt, une forme bouge. Je distingue que la "chose" à une silhouette humaine. Je m'avance avec un peu plus d'assurance. Il ne devrait pas me voir. Pourtant mes mouvement le font réagir... Ne serais-je pas invisible ? Son avance saccader ne me rassure pas. Surtout qu'elle le... déshumanise.

Il est maintenant assez près pour que je le perçoive en détail. Un... Une humanoïde des plus normales. Un petit uniforme d'écolier, une longue natte brune ainsi qu'une peau blanche nacrée viennent orner un corps aux formes maigres, anorexiques. Ses bras et ses jambes, comparables à des allumettes nagent dans des manches et des collants bien trop grand. Mise à par sa minceur exubérante, une seule chose me marqua vraiment. Le fait qu'elle soit couverte de sang...

Ce n'était pas une humaine. Elle tourne sa tête vers moi. Je ne me sens pas en sécurité. Ses yeux blancs sont vides, inexpressif. Je prends peur et gèle la fille devant moi. J'attends quelques secondes... rien ne se produit d'autre que la légère teinte bleu qui recouvre doucement sa peau laiteuse. Elle se stop, immobile. Je la regarde. Comme elle ne bouge pas, je m'avance doucement avec un peu plus d'assurance. Je n'ose pas avoir de contact avec cette drôle de statue mais je l'observe. Je mets quelque temps a trouvé ce que je cherchais. Sa blessure.

 J'aperçois, camouflé derrière sa natte, une entaille de plus de dix centimètre toute rouge, irritée, et gonflée. Je réprime un haut-le-cœur. Comment aurait-elle pu survivre à ça ? C'était impossible... Mais, était-ce plus impossible qu'elle m'ai vu ? Que mes amis sont morts ? Que les enfants est disparus du globe, pourtant toujours actif ?Que je sois une légende ?

Rien n'était impossible. C'est sur cette pensée que je m'éloigna de la jeune fille paralysée et rejoins Quenotte, restée en arrière sans que je m'en aperçois. Quenotte me dévisage, ses grands yeux reflétant de l'inquiétude.

-Quoi ? Y a un problème ?

J'avais prononcé ces mots avec une dureté non-voulu. Je détourna mon visage quelques seconde.

-Excuse-moi... Je suis sur les nerfs.
Elle sourit timidement avant de me désigner sa joue. Je reproduis son geste et me rendis comme qu'il était recouvert d'une substance poisseuse. Je m'essuie avec le dos de la main. Cette dernière revint recouverte d'un sang clair. Comment avait-il atterrit sur mon visage ? J'avais pourtant pris la précaution de ne pas avoir de contact avec cette fille. Je haussais les épaules à l'intention de Quenotte. Je finis par m'envolait après mettre débarbouillé avec le peu d'eau qui rester dans mon sac. 

Nous nous posons finalement dans une aire d'autoroute déserte d'Ecosse. Je fis une rapide vérification des lieux. En constatation que personne de chelous ne traînais dans le coin, je m'autorisa une brève sieste sous le regard vigilant de Quenotte, qui ne manquais pas de sommeil, vus qu'elle avait piquée un somme durant tout le voyage.
Finalement ma sieste ce transforma en lourd sommeil plein de rêve... pour le moins étrange !


The walking Disney with the big fourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant