Nuit du 26 au 27, ailleurs

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Mon pays comme je ne l'ai jamais vu. Sous la neige... Il fait froid, je suis en pyjama. Il ne neige jamais chez nous, en tous cas pas autant. Je sens cette froideur sous mes pieds, qui me brûle et me paralyse. Bizarrement j'aime bien ça. J'aperçois, sur une branche d'arbres le corbeau. Il me regarde avec instance.
-Je te suis c'est ça, répondis-je à sa question muette.

Le corbeau s'envole. Je le suis, de toute manière, mes pieds commencés à perdre patiences... et toutes sensations. Je coure.

Ça me défoule. Je me revois petite, en automne qui monte à cheval pour la première fois seule. J'était tombé et le cheval était partit. Je m'était mise à courir derrière lui en rigolant, parmi les feuille qui tombait. Ma course me redonne le sourire et je laisse échapper un petit rire.

Je réalise finalement où m'as amenait le corbeau. Pas ici, non, pas ici... Mon ancienne base, ce lieu infâme, ce lieu de meurtre. Ma joie s'en va d'un coup. Je hurle
-Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça.
Je m'écroule sur le sol et pleure.
-Je me suis promis de ne jamais revenir ici. Je m'était promis d'oublier ce qu'il c'est passé ce jour, le pire jour de ma vie... J'AI TUE QUELQU'UN BORDEL !!! POURQUOI IL FAUT QUE TU ME LE RAPPELLE CHAQUE JOUR DE MA VIE.
J'exagère un peu mais en 5 jours, ça fas déjà deux fois.
-Je te déteste, je te hais. Vas-t'en... Va t'en je t'en pris. murmurais-je.

Quand je relève la tête, le corbeau me fixe toujours. Je cherche une pierre sur le sol recouvert de neige pour la lui lancer. Je n'ai pas le temps d'aboutir à ma trouvaille que cette voix, ma voix, m'atteins les oreilles, pour me hanter comme la première fois.
-Plutôt mourir que de vivre comme vous...
Le corbeau continus de me regarder fixement, comme pour me dire, "eh bien vas-y, lance la moi cette pierre". Je lève ma main, le galet à la main, pour lui balancer à la figure, mais ma main retombe, vide d'intention. Je lâche mon arme. qui dévale la douce pante dans laquelle je me trouve. Ma tête tombe sur le sol et mes mains devenus des glaçons sur mes cuisses. Mes larmes chaudes percent la glace. J'entends une dernière fois cette phrase qui résonné depuis mon arrivée.
-Destin pour changer, renoue les liens, répare le mal causer par l'orgueil...
Le corbeau s'envole et me laisse encore plus que je ne l'était déjà.

Je déprime, je ne me réveille pas donc j'attends. sous moi la neige à complètement disparu. Une seule chose a fait que je me relève. La petite fleur doré qui commencer à poussé devant moi. Je me met brutalement debout. Je suis, comme qui dirait, "téléporté" dans le cercle de pierre. je me retrouve habillé comme d'habitude, ma cape verte sur ma robe de velours verte aussi. Jusque là, je suis plus tôt contente d'avoir quittée cet endroit de malheur et de m'être réchauffé, mais curieusement la neige est toujours présente. Je m'avance vers le centre du cercle, sous mes pas, la neige fonds pour laisser place à de magnifiques feuilles mortes rouges et ors. Je décide de ne pas me poser de question, c'est bien la moins bizarre des choses que je viens de vivre. Arrivé au milieu, je tourne sur moi-même pour contempler le paysage qui s'offre à moi. Alors que je suis en plein rêverie, devant le panorama, mes yeux s'arrête sur quelque chose... ou devrais-je dire quelqu'un.

Une silhouette se détache des arbres et de l'obscurité, juste à coté de la plus grande stèle. J'hésite, je ne sais pas quoi faire. Peut-être devrais je aller voir, ou bien partir en courant. De loin, je ne vois pas trop à quoi cette personne peut ressembler. Quelqu'un de grands, avec une capuche, de dos. Voilà ce que je vois. La curiosité finit par l'emporter sur la raison. Je me décide à avancer. Je m'arrête à quelques mètres. J'y vois mieux à présent. Surement un garçon, avec une cape foncé et un pantalon serré marron. Je ne sais pas quoi dire. Je remarque qu'il n'as pas de chaussure lui non plus.
-Euh... bonjour, lui lançais-je mal à l'aise.
Pas de réponse. Je m'approche un peu et parle plus fort.
-Bonjour.
Toujours aucune réaction. Je m'avance jusque derrière lui et lui porte une main sur l'épaule. Il se retourne enfin.
-Salut, me dit-il avec trop d'enthousiasme.
Un visage agréable, des yeux d'un bleu étincelant, des cheveux blonds trop blancs, il était appuyé sur un bâton arqué au bout. Je ne le sens pas ce type.

Je remarque que mon arc est réapparut avec mes vêtements. Je n'hésite pas à m'en servir. Plus vite que d'habitude, je le sors et le bande avec une de mes flèches. Je le pointe avec.
-Qui est tu? Tu fais quoi là... c'est chez moi ici.
Il pose sa min sur ma flèche et la baisse vers le sol.
-Déjà, tu te calme, je vais pas te faire de mal et toi non plus... j'espère, rajoute-t-il en posant ses yeux sur mon fusil qui dépasse de ma cape. Je m'appelle Jack... Jack Frost. Et c'est pas ma faute si tu as atterrie dans mon rêve.
-Si J'AI atterrie dans TON rêve ? C'est MON rêve déjà alors tu vas pas m'énervée.
-Si tu veux, c'est ton rêve, et alors, je ne contrôle pas mon subconscient, c'est pas ma faute.
Je ne réponds pas. C'est vrai que c'est débile d'engueuler quelqu'un qui n'as rien à voir dans l'histoire. Il me regarde, c'est plutôt gênant. Je finis par le fixé dans les yeux, et cela ne dure pas... j'ai toujours était nul au baille de regard.
-Hmm, fis-je en soupirant.

Il esquisse en sourire. Puis enchaîne la conversation.
-Du coup, tu t'appelle ?demande-t-il.
-Mérida Dumbroch.
-Enchanté Mérida.
Il me tends sa main. J'hésite un instant puis la saisis et la serre. Il sourit, encore. Il me fait une drôle d'impression,je ne sens vraiment... mais après tout ce n'est qu'un rêve. On passe quelque minutes à ce dévisager, sans rien dire. L'ambiance n'est pas encore là. Je finit par briser le silence.
-Tu voyages souvent dans les rêves?

-Non, c'est la première fois.

-Ah...

Bien Mérida, comment mettre fin à une discutions gênante? Appelez Mérida au 81212, Mérida au 81212...
-Et, t'es où là... je veux dire tu dors où pendant que tu me parle... Désoler c'est plutôt maladroit comme question.

Merci Jack d'avoir briser la glace.
-Nan, c'est pas grave... Je suis... je sais plus. Pourquoi je me souviens plus ? C'est pas normal.
Je m'assois et ramène mes genoux contre ma poitrine.

-J'en ai marre, je sais plus ce qui m'arrive. Ma vie a entièrement changé depuis quelque temps.

Jack s'accroupit et me pose une main sur l'épaule.
-Eh, c'est pas un problème ça, tu vas te réveiller et tout redeviendras normal.
Je le regarde bizarrement.
-Non, tout ne redeviendras normal... Ma famille est morte, et le monde s'écroule... Comment peux tu dire que c'est normal.
-Alors c'est ça... c'est pour ça qu'ils ont disparues... les gens sont morts!!! Mais bien-sur... j'aurais du y penser. Désolé, faut que je te laisse, j'ai quelque chose à faire.

Il part en courant. Stupéfaite, je me relève d'un bon.
-Mais explique moi, c'est pas possible ça,lui criais-je.
-Je te dis demain soir, me lança-t-il
-Alors à demain, marmonnais-je.
Et sur ceux, me songe pris fin.

Je me retrouve le nez dans l'herbe. J'ouvre difficilement les yeux tant le soleil est fort. Je repense à ce rêve étrange... après tout ce n'est qu'un rêve. Et pourtant...

J'entends cette voix familière d'un certain soir qui me dit:
-Salut Mérida, avec cette même fausse euphorie.

Je me retourne et le regarde dans ses yeux d'un bleu étincelant...

FIN DE MA PARTIE, JE DONNE LE RELAIS A...

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Merci pour l'accueil que vous avait fait à cette première partie, Mérida donne sa voix et hâte de vous retrouver dans la prochaine partie.
Encore merci à tous.
Gros bisous.
TILDOU <3


The walking Disney with the big fourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant