26 octobre, 10h00, maison

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Je me réveille, toute transpirante. Mon rêve a dut me faire beaucoup bouger durant la nuit car je retrouve ma couverture sur le sol, en boule. Encore un cauchemar. Je sentais pourtant qu'il fallait que j'y aille... Mon pays, mes origines. Cette sorcière que j'ai rencontrée, elle a fait ce que je voulais... mal, mais elle la fait. Les médaillons, elle en a deux il en reste donc deux autres.

Je m'habille en vitesse et sors de la forge en courant jusqu'à la maison d'Harold. Dehors, il fait déjà jour. Je me rends compte que pour la première fois depuis quatre mois, je me suis endormit sereine, cela expliquerait d'ailleurs pourquoi j'ai tant dormit. Je reprends mon souffle devant leur porte, je frappe et entre. 
-J'ai une idée, criais-je essoufflé.
Astrid et Harold, entrain de prendre leurs petit-déjeuner, tournent la tête au ralentit.

-Eh ben, c'est pas le stress qui va vous tuer, marmonnais-je avant de continuer plus fort. Il faut que je retourne sur mon île, faire quelque chose de très important. Pour essayer de sauver le monde de cette catastrophe, il y a quelque chose à faire, j'en suis persuader. On peut...
-Je suis désoler Mérida, me coupe Harold, mais il n'y a rien à faire, à part retourner dans le passé, on n'en a pas le... la capacité.
-Imaginons, je prends un air innocent, que j'ai transformé, dans un passé très lointain, ma mère en disions, un ours. Est ce que, avec un pouvoirs comme ça, on pourrait, éventuellement, envisager de changer le monde en c e qu'il était avant ?

Je croise les doigts dans mon dos. Je put observer deux réaction différentes. D'abord Astrid:
-Eh bien ça se discute, une personne est bien moins importante que le monde, je parle au niveau de la taille.
Et celle d'Harold...
-T'as transformée ta mère en ours ?!!
-C'est une longue histoire, riais-je. Je parle pas de retourner dans le passé, même si je n'y avait vraiment songé, mais juste de, je ne sais pas, un remède contre les mutations, ou pour que les rôdeurs redeviennent humains. Ou en dernier recoure, quelque chose qui les extermine tous...

-Tu es au courant du nombre de morts que cela signifie, dit gravement Harold.
Ma bonne humeur s'envole. Evidemment que je suis au courant, J'ai fait un rapide calcul ce matin, étant donné que 50% de la population est morte, et que environ 40% ont était transformé, il ne resterait seulement 10% de vivants. C'est une décision horrible, mais une décision qu'il fallait prendre. Si on ne fait rien, 7% passeront la nouvelle année, 2% passeront la suivante, et en 2027, la race humaine sera éradiquée. 
-90%... Une espèce en voix de disparition se reproduis plus vite, en deux ans, nous seront entre 20 et 30%, et 2030, nous seront environ à 40% et en 2040, la population se sera presque entièrement rétablie comme avant. La nature aura reprit le dessus, créations d'emploi, pollution disparue, nouvel écosystème. Ce sera comme si, pendant 25 ans, il y aurait eu une pause, un arrêt dans le temps...  

-T'as mit combien de temps pour faire ce calcul ? me questionne Harold.
-Entre deux et trois minutes pourquoi ?
Il se tourne vers Astrid.
-Mais comment elle fait ? C'est pas normal, pourquoi vous êtes fortes en math et pas moi... Ça se fait vraiment pas.

Harold se met a bouder tandis que Astrid éclate de rire. Je me joins à elle de tout cœur. Cela fait si longtemps que je n'avait pas rit. Merci Harold. Après plus de dix minutes de fou rire, je parviens enfin à me calmer. C'est un peu bête de rire pour ça, mais ça m'as fait du bien, ça nous fait du bien à tous les trois.

-Bon, il me reste à partir seule, sauf si vous voulez me suivre...
-Eh bien, même si je doute qu'on puisse sauver le monde à trois, ça nous changeras de voir des morts tout les trois pas, propose Harold. Tu en dit quoi Astrid ?
-Je ne sais pas trop, ici, on est à l'abris du virus, j'ai peur de tous ses trucs dégueux qui bougent et qui nous sautent dessus.
-Si je me peux permettre,  le virus est très présent ici. Il a... éradiqué toute la ville à part vous deux. Mais pour des raisons que j'ignore encore, il n'y a pas eu de transformation ici.
-S'il te plaît Astrid, commence Harold, les larmes aux yeux, c'est désolant de voir touts les gens avec qui on a grandit, morts... La seule chose que l'on peut faire pour eux maintenant, c'est de faire en sorte que personne d'autre ne les rejoigne trop tôt.

Astrid prends un grande inspiration comme si elle allait prononcer un long discourt, et dis seulement une phrase.
-Je ne laisserais pas le village dans cet état.
-Il y a peut-être une solution... murmurais-je.
-Quoi ? dirent Harold et Astrid d'une seule voix.

-Oui, moi j'ai enterrée ma famille, dis-je simplement. Elle ne s'est jamais "réveillée". Par contre, je doute que cela sois sans risque de réveils indésirables...
-Ça va mettre des jours à enterrer tout le village! s'exclame Harold.
-Eh bien faut commencer tout de suite, commence Astrid, plus vite on s'attaque à la tache, plus on la termine.
Je lui souris tandis ce que Harold essaye d'apercevoir l'ampleur du travail qui nous attend. 

Cela fait maintenant plus de 2 heures que je creuse des tombes de environ trois ou quatre pied sous terre que Harold remplit. Faut pas exagérer, six pied c'est beaucoup trop long. Ça me fait mal au cœur de voir toute ces personnes mortes. je n'ose pas imaginer ce que ressent Harold. Pour mettre moins de temps, nous enterrons les familles ensemble, mais prenons garde à ne pas mélanger le sang. Au bout d'une heure  de travail, Astrid est partit faire le déjeuner.Au loin, je l'entends crier.
-Mérida, Harold, on va manger !
Je me redresse, me craque le dos et pousse un soupir de soulagement. Je laisse tomber la pelle et regarde mes mains douloureuses. Je suis contente d'arrêter pendant un petit moment car les ampoules commencer déjà à arriver. Je termine le dernier trou que je creusait et me dirige vers la grande salle. En arrivant, je me précipite vers la récolte d'eau de pluie qu'on installé Harold et Astrid. Ils ne la boivent pas mais s'en servent pour se laver et arroser les plantations qu'ils ont établie. Personnellement, je trouve cela stupide. Si ils ne sont pas contaminer par les plantes, c'est que l'eau ne contient pas de virus. Mais bon, autant ne pas pourrir leurs inventions. 

Donc, j'entre dans la grande salle. Astrid a l'air contente. Ça me fait plaisir de la voir comme ça depuis ce matin. Je ne sais ce qu'elle a préparer, mais depuis que je mange avec eux, mon estomac souffre. Je croise les doigts pour que ce soit Harold qui est cuisiné depuis 4 jours. Harold m'attrape le bras juste avant que je ne m'installe à une table. Il me regarde d'un air sombre. Ça se voit, il a pleuré.
-Mérida, j'ai quelque chose à te demander...commence-t-il la voix rauque, secoué de sanglots.
-Va y, je t'écoute.

-Si jamais il m'arrive quelque chose, que... que je meurs durant notre traversée, et que Astrid ne veut plus aller à Paris, et veut rentrer ici, chez nous, promet-moi que tu l'en empêcheras pas de rentrer, et que si vous encore assez loin de la France, tu te débrouille pour la raccompagner.
Sa question me laisse perplexe, pour abandonnerais-je Astrid ?
-Tu peux me faire confiance, je ne la laisserais pas tomber.

Astrid sort de la cuisine improvisée -avec de magnifique mur fait de draps étendus sur des fils, un réchaud, une glacière, un table ainsi que plusieurs tiroir remplit de vaisselle-.
-Le repas est prêt... 
Elle s'arrête dans son élan lorsqu'elle aperçoit harold au bord des larmes.

-Euh, ça va Harold, t'as pas l'air très bien là...
Il s'essuie le visage et relève la tête en souriant.
-Maintenant, ça va.
Il m'adresse un signe de tête et va prendre Astrid dans ses bras.




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