6. Un homme, un empire

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PDV Alyson

Cette mélodie commence vraiment à m'agacer. Il devrait changer un peu le registre dans ce foutu ascenseur.
Lorsque j'arrive enfin au 50ème étage, je suis é-blou-ie. Il y a une sorte de mini-hall totalement blanc. Je suis comme une tache avec ma tenue toute noire. Je m'avance vers la secrétaire qui ne se cache pas pour me dévisager. :

- Bonjour. Lançais-je poliment

- Bonjour.

Oula, j'vais pas la supporter celle-là. :

- J'aimerais savoir où est le bureau de Christopher Smith.

- Vous travaillez ici.. mademoiselle ? Demande t-elle en prenant un air de peste

- Non mais ma sœur suce ton boss.

Je sors ma carte d'identité et lui montre mon nom de famille. :

- Où est son bureau déjà ? Demandais-je une nouvelle fois, d'un ton provocateur

- Celui au fond.

Elle replonge sur son ordi ce qui me fait ricaner. :

- Merci beaucoup.. Mademoiselle. Déclarais-je satisfaite

Je contourne le bureau et me dirige vers le fond du couloir. J'aperçois plusieurs portes blanches avec des noms écrits en lettres d'argent. Mais sur la dernière porte, il n'y a pas rien.
Bizarre, c'est plutôt sur sa porte qu'il devrait y avoir son nom. Pendant un moment, j'imagine que la secrétaire m'a montré la mauvaise porte. Mais lorsque je frappe et que sa voix rauque résonne, j'ai la confirmation que c'est bel et bien son bureau.

J'entre discrètement et le vois entrain d'écrire quelque chose. Intimidée par la beauté de ce bureau et.. de cet homme, je reste plantée devant la porte.

Il relève finalement les yeux vers moi et pose son stylo

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Il relève finalement les yeux vers moi et pose son stylo. :

- Alyson..

La manière dont il a dit mon prénom me donne des frissons. Je m'avance vers lui avec un semblant d'assurance et pose le dossier sur son bureau. :

- Merci beaucoup.

- J'ten prie.

Je m'apprête à me tourner pour m'en aller mais sa voix m'arrête. :

- Excuse moi de t'avoir fait monter, tu avais peut être d'autres choses à faire.

- C'est rien..

Ce n'est pas qu'il m'intimide mais.. le voir à son lieu de travail, dans ce cadre me rend.. fébrile. Je frotte nerveusement mes mains en regardant l'incroyable vue. :

- Tu sais..

Je me tourne vers lui et le regarde. :

- La secrétaire du hall d'entrée m'a appelé il y a un quart pour me dire qu'une..

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