Rasheeda

Chap. 9

C'était Azraïm évidemment, ma joie s'est bien vite envolée. Il me voulait quoi ce batard calme toi Rasheeda reste tranquille. Je souffle pour reprendre ma respiration peu à peu, mon coeur battait à une vitesse. J'avais fait trop la folle sur mon tapis finalement à croire je suis une athlète confirmée. Finalement, il m'a peut-être sauvée la vie l'autre.

Je reste assis au sol les deux pieds joints, il est arrêté devant moi à me fixer. Je me demande la raison de sa venue surtout à moi.

J'ai compris parler de Asha mais comment ça ?

Quelques minutes passent et j'ai enfin fini de reprendre ma respiration. Je n'ai plus le tourni non plus par contre la poitrine me brûle. Je jète  un œil en direction de ma bouteille d'eau qui était posée sur la machine. Mais j'ai dû mal à me relevée, j'ai extrêmement besoin de boire et toute suite. Azraïm prends ma bouteille de la machine et me lance. Je la rattrape avec mes deux mains et m'empresse de la vider.

Azraïm - Ça joue la sportif de haut niveau mais sa assume pas.

De quoi tu te mêle tship ?
Rasheeda arrête ta haine contre lui, il ta quand bien aidée en t'arrêtant. Oui, mais, il n'empêche qu'il m'énerver à un point laissez tombée. Il à l'air trop sûr de lui et sa m'énerve de fou malade les gens qui se croit au dessus des autres. Peut-être que je le juge sans le connaître mais c'est tellement flagrant que quand tu le vois t'es obligée d'avoir cette pensée. Je lâche enfin ma bouteille qui est à présent vide, je me sens un peu mieux.

Azraïm - Écoute j'suis pas là pour gratter l'amitié mais j'ai besoin d'un service.

Une blague, dite moi que c'est une grosse blague. Comment ose-t-il ?
J'émets un faux rire qui veut dire arrête ta fraise et casse toi.

Azraïm - Pourquoi tu rigole ?? Je suis grave sah moi !!

Il me crie dessus en plus, il a été éduqué chez les oiseaux lui. De un, il vient sans me dire bonjour, de deux, il m'a insulté et mal parler plusieurs reprise sans jamais s'excuser et monsieur se permet de venir des services. De plus, je ne vois toujours pas de sine de politesse dans sa sale bouche. Pour finir, il commence à m'agresser verbalement.
Qui veut lui apprendre les bonnes manières s'il vous plaît ?

Je me lève du sol et décide de partir sans le calculer mais il m'attrape le bras.

Azraïm - J'ai pas fini reste ici !!

Moi - Je discute avec les vieux babtout dans ton genre allez lâche moi.

S'il pouvait être aussi poli, doux et intelligent que Juelz peut-être j'aurais pu être gentil à mon tour avec lui. D'ailleurs, je sais pas pourquoi je le compare à Juelz, il est dix milles fois mieux.

Mais la vraie question est pourquoi je pensé à Juelz à cet instant ? Moi même je me comprends plus la vie de moi.

Azraïm - Je suis tunisien déjà et calme tes tménik je vais pas supporter longtemps m'en balek qu'on est dans un lieu public.

Oh le menteur !
Asha m'avait dis que c'était un feuj.
Puis d'où il va me toucher encore celui-là, il se croit vraiment au-dessus de tous. Mais pas avec moi, je l'est trop laissée passée sans rien dire ou faire.

Moi - T'es tellement pas intéressant que tu t'invente des origines bouffons va. Asha m'a dit que t'étais feuj crois pas j'suis pas courant.

Azraïm - Comment tu me parles moi ? Je suis ton bouffon moi ? T'es sortie de quel asile toi encore ? Tu sais pas que ça existe des reubeux feuj, tu crois comme tout le monde que rebeu=musulman mais redescend. Fais belek à toi quand tu marches ! Shalom !

Il se tire rapidement. Il avait pas tort quand il m'a demander de quelle asile j'étais sortie. J'avoue qu'il a touchée un point sensible sans faire exprès. Il a vraiment le don d'énerver la terre entière ce type. J'arrête pas de me demander qu'est ce qu'il veut à Asha, qu'est ce qu'il ont comme lien tout les deux. Je m'isole dans une salle pour termine par des exercices de fitness.

Je retourne ensuite prendre mes affaires dans mon casier, prendre une douche et rhabiller dans les vestiaires prévue à cet effet. Je rends le cadenas à l'accueil et sort de la salle pour rejoindre l'arrêt de bus. Il faisait déjà nuit, c'est drôle comme on sent pas le temps passée à l'intérieur. Des voitures étaient encore garés devant la salle, je fais pas attention et avance. Quand je me retrouve retournée brusquement.

Qu'est qu'il me veut encore ?

Azraïm - Sérieux, Faut qu'on parle. Je m'excuse pour tahleur. Maintenant monte dans la voiture.

La portière d'une voiture était ouverte, j'imagine que c'était la sienne. Énorme. Un vrai missile comme on en voit dans les Fast and furious.

Moi - Non, je dois rentrer. Allez bouge.

Azraïm - Tu va faire la miss longtemps ? J'aurais dû me douter que ce sale caractère était de famille.

Moi - Tu veux parler de sale caractère toi ?

Azraïm - Asha n'a rien voler miskina.

Moi - D'où tu connais ma cousine ? Enfin vous étiez amis tout les deux ?

Asha avait agit trop bizarrement et la curiosité avait pris possession de ma bouche. J'avais envie de savoir même si je l'apprécie pas du tout au point où mon corps me démange.

Azraïm  - C'est justement de nous que je veux te parler..Monte dans la voiture.

Moi - Non dis ici, je vais rentrée en bus.

Azraïm - Allez monte je vais pas te supplier quand même wesh.

Je me fait plus prier et monte dans sa voiture, l'intérieur était aussi beau que l'extérieur. Je vais pas vous dire c'était quel marque, à vrai dire je m'y connais pas en voiture. J'attache ma ceinture, il fait de même et démarre.

Moi - Je t'écoute.

Azraïm - Asha et moi, on sort ensemble depuis nos 16 ans. On s'aime vraiment tu vois, tu comprends bien que 5 ans c'est pas rien à être en couple avec quelqu'un. On a tellement vécu d'obstacles, d'histoires, de problèmes, des moments de ouf. Elle et moi ça doit être pour la vie pas autrement. J'avais envie de l'épouser moi, je l'aime à la mort mais le problème c'est que je suis juif du coup elle a refusée. Je la comprends tu sais elle est autant attaché à sa religion que moi à la mienne. Mais, j'ai besoin que tu lui parle pour moi, je suis prêt a renoncé à ma religion pour elle, je suis prêt à tout pour elle je te jure ta cousine je tue pour elle sans hésiter.

J'étais abasourdie à l'entente de ses propos, choquée au plus au haut point. Clairement, Azraïm ne ressemblait pas au style de ma cousine. Jamais je n'aurais pensée qu'il soit ensemble mais ce qui m'a encore plus troublée à l'entente de ses mots. C'est qu'il était sincère, on pouvait le ressentir dans sa voix..