Chap. 12

392 46 2
                                    















Quelques étaient passés depuis la disparition de Namawa. Sa mère était passée à la maison très inquiète et perturbé. J'imagine, votre fille s'enfuit de chez vous sans raison. Il y'a de quoi devenir folle mais j'espère juste pour elle qu'elle sera intelligente et ne reviendra plus. Parce que j'imagine pas comment elle va se faire tuer par sa famille. Même si, en ce moment, ils ont peur suite à sa disparition. Il se pourrait que cette inquiétude se transforme en sauvagerie puis chez c'est trop mal vue. Je tenterais pour rien au monde de faire quelque chose de ce genre, une chose est sûre pour moi. On avait reportée le cinéma toute la semaine parce que les gars étaient soit disant chargées va savoir ce qu'ils font. Ils vont pas à l'école, et aucun des deux ne travailles ce que je trouve étrange.
Ils peuvent être occupées à quoi au juste ?
Voir des filles étaient la première suggestion que m'avais fait Asha mais j'avais l'impression que c'était pour semer le doute en moi. J'avais pas chercher plus loin puis ils font ce qu'ils veulent de leur vies. Ils me doivent rien à moi surtout pas à moi. Mais, j'avoue que l'idée que Juelz voyait d'autres filles m'avait piqué un tout petit peu.

Aujourd'hui, on était vendredi, la fin de semaine et le week-end. Le jour préféré de ma cousine qui disait qu'on devrait avoir un jour en plus entre le samedi et le dimanche pour équilibrer. C'est que les cours commençaient à lui prendre la tête alors que l'année venait à peine de commencer.
La journée passe en cours, à 17 heures sonne la fin cours. J'étais super épuisée, les cours c'est comme un travail à temps pleins. À la fin, on est autant épuisée que ceux qui travaille la journée c'est quand même ouf. Je sors de la classe et découvre que j'avais un message d'Asha qui disait m'attendre devant la grille avec les garçons pour le fameux ciné. J'arrive à leur niveaux après avoir longé tout les couloirs et la cours menant à la sortie du lycée. Je leur serre la main mais Juelz me tire la main pour me rapproché de lui et me faire la bise. J'étais sur le cul un peu enfin j'avais pas l'habitude alors c'était assez étrange pour moi.


Asha - Oh le conard ! Moi j'ai pas le droit à la bise ?

Juelz - Mais t'es pas une meuf toi t'es un bonhomme mon frère.

Il dit en lui donnant plusieurs tape dans le dos. Enes était achevé et validait les paroles de son pote.

Asha - Le bonhomme t'emmerde.

Enes s'approche d'elle et la serre dans ses bras, mais de l'autre côté de la rue Azraïm regardait la scène. Il avait l'air énervé, je me demande si c'était pas fait exprès. Il finit par lâcher Asha qui lui donne un coup au genoux. On monte ensuite en voiture et c'était partit. Il y'avait le son de Cassidy "I'm a hustla" passait à la radio générations 88.2. Un gros classique celui-ci, obligée de connaître et s'y croire. Je vous parle pas d'Enes qui s'agitait au volant, lui je me demande encore si on devrait continuée à monter dans sa voiture quand c'est lui au volant. C'est ce qu'on appelle un danger de la route cet enfant.



Enes - C'est vraiment la meilleure radio ! C'est le nouveau de Damso écouter comment il est trop fort mon gava !

Juelz - Parle pas trop de tes rêves ces fils de lâches ne voudront pas t'y arrive. Te noieront, avant que t'atteignes la rive.

Enes - Negro même carbonisés, j'pisserais toujours sur les Champs-Élysées. J'suis dans l'mood de finir au Louvre parce quand je l'ouvre j'peins avec les mots.

Juelz - On pourras tous dire ça quand Marine va passée vie de ma mère !

Enes - Tu t'en sortiras mieux que nous en tout cas poto !

RasheedaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant