Chap. 5

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Asha multimédia






Azraïm - Allez casse toi d'ici.




Asha le regarde gravement mal et monsieur se barre en tapant un rire nerveux. Hallucinant. C'était vraiment louche toute cette mise en scène.


Asha - Tship le calcul même pas son nez pointus là.


Elle était grave énervée par son comportement, et moi j'étais choquée de la voir les yeux rougis pour un simple conard de passage. Certes, elle a peut-être pas apprécier parce qu'elle le connaît mais sa réaction était vraiment pas net.
C'est sûrement moi qui me fait des bêtes de film..Je me demandais tout de même s'il se connaissais.



On s'apprête à franchir la sortie du magasin quand le vigile nous arrêtent avant qu'on puisse sortir. Il y'a pas dix raison, il pense sûrement qu'on a forcément volé des trucs. Mais n'importe quoi. Asha me dit le calcule pas viens on se tire mais il nous bloque le passage nous demandant d'ouvrir nos sacs et de montré le ticket de caisse. On lui dit que si on a des sacs c'était logique qu'on était passée par la caisse mais il prétendait qu'on avait voler d'autre chose après notre passage à la caisse. J'étais grave saoulé tout comme Asha qui se retenait de pas l'insulter.

Il commence à regardé l'intérieur des sacs puis attends patiemment le ticket de caisse. Je commence à le chercher dans mon sac mais rien, dans mon portefeuille pareil. Le vigile me regarde l'air de dire on vous a attrapée la main dans le sac. Asha lui tire alors les sacs des mains et commencent à les vider tous au sol à la recherche de ce foutu ticket. Elle avait raison on était déjà affichée à la seconde où cette enflure nous à demandée de se stopper. Comme toujours m'avais dit Asha, le pire c'est que c'est un noir mais il nous cible sans raison quand même. Mais sa maman à lui wesh.

Commencée pas à dire, mais non t'es métisse mais grave pas noir c'est noir dès ta la peau un peu bronzé pour eux t'es juste noire. Alors pourquoi vous entêtez à dire je suis métisse ?
Non moi je me considère noire, parce que ta la peau clair ou pas ça reste la même pour eux. Mettez-vous ça bien en tête ceux qui se cherchent des différences pas connue au bataillon.






Je commençais vraiment à paniqué, Asha avait vérifié une à une les sacs mais rien. Pas de signe de ce foutu ticket. On lui dis alors qu'on peut aller voir la caissière qui nous a pris en charge parce que le ticket est introuvable mais il ne veut pas. Il insiste à nous demandé de le suivre ou il appelle la police nous s'occuper de notre cas si on continue à résister. Les gens passaient et nous regardaient pleins de préjugés ce qui m'énervait davantage.

J'étais en pleine arrêt cardiaque, je vous laisse même pas imaginé Asha qui elle pensait qu'on devait déjà se faire niquer par sa mère. C'était un gros poids sur elle, je le voyait bien. Alors, moi avec mon casier judiciaire j'étais foutue. C'est pas rien quand même une affaire d'assassinat de ses parents dans un incendie. On peut dire que je suis déjà considéré comme dangereuse et criminelle même cela remonte à mon adolescence.


Le vigile avait appelé l'un de ses collègue pour nous escorter à deux jusqu'à leur salle de surveillance ou interrogation.


Quand je vois le fameux Azraïm se diriger vers nous, et nous regardé toujours aussi mal. Il s'arrête devant nous et nous tends un bout de papier. J'ai directement compris qu'il s'agissait du ticket de caisse vu la forme. Asha lui arrache limite violemment des mains que ses ongles avait caressé sa paume.



Azraïm - Fais la folle comme je suis gentil à mes heures perdus et que j'ai ramassé votre ticket au sol tu fait la go.

Moi - Mercie wAllah.

Azraïm - Ouais mais crois pas on est pote sayais.

J'étais agréablement surprise, c'est vrai quoi, il a beau être énervant. On a faillit y passer. Je lui fais un sourire qu'il ne me rends pas malheureusement. Il se contente de relooker de la même façon qu'on était en classe, j'étais aussi dedans quand Asha me tire le bras pour le faire comprendre que c'est bon qu'on pouvait se tirer. Lui repartie de son côté et Asha lâche un gros tship à destination des vigiles au passage.


Une fois en dehors du magasin, Asha souffle de soulagement.


Asha - On a eût chaud ma sœur déjà qu'on allait se faire niquer. Heureusement le feuj nous à sauvée la vie.


Moi - Hyn c'est qui le juif ?


Asha - T'en a vu plusieurs des mecs qui nous ont sauvés ? Azraïm wesh c'est un feuj.


Moi - Ah.


Asha - Pourquoi ce Ah ? Me dis même pas que tu le kiffe Rashee ta pas le droit de le kiffer. N'essaye même pas!


Moi - Waaah calme j'ai rien dit. Le kiffer lui ? Jamaaaaaaais.


Asha - Je préfère..


Elle était chère bizarre d'un coup ma cousine. Je comprenais pas trop mais à vrai dire aucune envie de me prendre la tête. Je lui explique ensuite que je l'avais mytho pour le lycée et qu'il était fermée. Elle m'a donnée des coups seins cette grosse folle. Moi, j'étais morte de rire, c'était trop magnifique comment la elle avais eu chaud. Je suis sûre au moins sa lui sert de leçon pour ne pas manquer ou arrivée en retard en cours.

On a fais d'autres magasin qui était tous au top. Le shopping sayais j'en suis fan, une belle activité parmi tant d'autres à venir. On a ensuite pris la route pour la maison, c'était vraiment cool cette matinée. Arrivée au quartier, comme d'habitude, pleins de jeunes déscolarisés posés devant les blocs. C'était vraiment malheureux, je trouve après ce n'est que mon avis. Eux, avaient l'air d'être heureux de se retrouvé tous posés à glander.

On avait aperçu Enes assis avec un autre gars un peu plus loin. Asha m'avait forcée la main pour qu'on aille le voir malgré que je voulais tracé jusqu'à chez nous. J'étais pas prête à parler avec des personnes que je connais pas. On arrive au niveau d'Enes, il était accompagné d'un métisse à première vue. Il avait les yeux marrons claires et le teint vraiment bronzé. Il avait les cheveux bouclées mais très court. Banale. Totalement banale. Asha l'avait salué tandis que moi j'étais en retrait, j'avais fait un signe de main à Enes. Je suis pas habitué à parler avec des inconnus à part Enes, c'était obligée sur le coup mais lui plus aucune gêne. C'était son pote qui me gênait clairement.

RasheedaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant