Rasheeda

Chap. 17

Ses lèvres ont effleurés les miennes et contre toute attente j'ai fini par me reprendre. Je l'ai repoussé, oui, la peur, le doute, surtout que je n'y connaissais rien. Avais-je envie de le découvrir ? Je crois pas non. Il me regarde tout d'abord surpris, mais ensuite acquiesce de la tête. Je n'avais pas compris où voulait-il en venir et c'est mieux ainsi. Les entrées qu'on a commandés sont arrivés. C'était très bien garnie néanmoins j'étais un peu gêné de manger devant lui. Je sais pas pourquoi d'ailleurs. L'action qui venait de suivre m'avait complètement embarrassé. Il m'avait arraché ma fourchette de ma main pour ensuite piqué morceaux de poulet dans ma salade César. Je bougeais plus, tellement sur le choque et c'était pas fini parce qu'il me força à ouvrir la bouche comme un enfant j'avais rechigner puis céder. Il le fît à deux reprises avant de poser ma fourchette et s'attaquer à son assiette. Je savais pas si je devais trouver mignon ou me sentir materner. Je l'observais en train de dévorer complètement son assiette. Son tatare à l'avocat et ses crevettes devait être drôlement appétissant. Il enchaînait des grosses bouchées jusqu'à vidée l'assiette en quelques secondes. Je me sentis bien conne devant lui alors que la mienne n'avait pas bougée. La première fois de ma vie que je vais au restaurant, dans un vrai de vrai et je n'arrive pas à faire la morphale.
Mais pourquoi ça ? Je me comprends plus normalement ça devrait pas me déranger de manger comme un porc devant lui. On est juste amis et encore c'est peu de le dire.

J'étais dans mes pensées que je n'avais même pas vus qu'il me fixait les yeux noirs de colère..Oh..Mais..?!..Qu'est-ce que j'ai fait ?

Moi - Pourquoi tu me mitraille comme ça !??

Il souffle lentement et plonge la tête dans son verre de je ne sais quoi d'ailleurs. J'espère pour lui que ce n'est pas de l'alcool auquel cas je ne monterais pas dans sa gova au retour. Il s'amuse à remuer son verre en m'ignorant totalement. Euh bah ok.

Lui - Tu me vénères WAllah tu vénères de ouf.

Moi - Mais j'ai fais quoi Wesh ?!

Lui - Si je voulais une meuf pleine de manière crois moi j'en aurais des milliers là toute suite.

Qu'est-ce qu'il veut dire par-là ? Je suis pleine de manière moi ? Et puis le mec se jette pas trop de fleur à m'envoyer ses piques. Toute façon j'en ai rien à faire s'il croire me toucher. Alors là ? Pas du tout morray. Je prends ma fourchette et me force de toute mes forces à manger. Je vide l'assiette en à peine quelques secondes. Oui, effectivement sa m'avait piquée quand même un peu beaucoup. En plus faut dire qu'il n'avait pas tort de me le faire savoir. J'avais littéralement faim et je faisais la go qui n'a pas envie de manger juste pour ne pas manger devant lui. Bordel ? Qu'est-ce qui me prends ? C'est qu'un poto et puis merde. Je commande mon plat et un dessert pour couronner le tout. On mangeait en silence complet mais c'était tous sauf désagréable. Malgré le fait qu'on ne parlait pas, l'ambiance, l'atmosphère était enivrante.,.spéciale. Je trouve pas le mot parfait qui conviens.

[...]

On vient de monter sur les gradins menant à nos sièges. Le parc des princes m'a t'il dit. C'est grandiose. Je dois l'avouer. Le match va bientôt commencé. Je suis pas forcément ou pas du tout fan du foot mais je le trouve quand même spectaculaire ce lieu. Les supporters déjà en délire alors que le match n'a même pas encore commencé. L'entrée des deux équipes adverses, l'acclamation du public, l'hymne du PSG, le coup d'envoi du match est lancé.

Les premières minutes me captivait mais j'ai vite décroché a cause de mon téléphone que j'avais retiré en mode avion. Je regarde les messages et c'est le choque. Un message de ma cousine qui m'insulte de tout les noms pour rire ou sérieuse j'en ai aucune idée suivit d'appel manquée de sa part. Je suis en stress. Qu'est-ce que j'ai fait ? Je lui réponds avec un message immédiatement.