9ème partie : C21 H23 NO5 et mensonges

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Après un petit retard ce chapitre particulièrement long (oui 3000 mots je me suis chauffée) sort enfin. Oufffff, il m'a donné du fil à retorde et de plonger dans des souvenirs difficiles mais le résultat est plutôt proche de ce que je voulais faire passer alors voilà. Encore merci à vous et bonne lecture, je vous adore et plein de bisous.

Ps : le prochain chapitre sera un peu différent et beaucoup moins long. Mais vous me connaissez maintenant je me rattraperai avec celui d'après. Au fait je ne comprends toujours pas pourquoi mes tirets de dialogues sont remplacés par des carrées et de points. Là je désespère.  

Bien à vous ! XD


« Tu ne te noies pas en tombant dans l'eau mais bien en y restant. »

13h,Tours, appartement de Damien :

Thomas venait d'arriver sur le palier essoufflé et en sueur. Il n'avait jamais monté 5 étages aussi rapidement ni fait un Paris-Tours et se garer en 3h montre en main. Un soleil ardent baignait toute la petite pièce. Il profita de ce court instant de répit pour reprendre son souffle sentant la chaleur mordante de l'astre sur sa peau. La sensation était plus qu'agréable, cependant Thomas était crispé,tendu et tout son corps tremblait. Son visage paraissait fatigué malgré sa bonne nuit de sommeil laissant transparaître son inquiétude. Le jeune homme avança sur le palier ensoleillé et se dirigea instinctivement vers la porte du fond demeurant grande ouverte. Ses mains devinrent moites à l'idée de se confronter enfin à la terrible vérité qu'il redoutait depuis maintenant trop longtemps. Néanmoins avant d'arriver face au problème, un détail l'arrêta. Il passa devant une 1èreporte elle aussi ouverte. Il y régnait un petit quelque chose d'étrange qu'il n'aurait su dire. Celle-ci l'interpella et malgré l'aspect urgent de la situation s'y arrêta 1 minute.« Les voisins ont dû être interpellé par les cris et la tournure de la visite de Maxime. Ils sont sortis aller voir ce qui se passait et sont en train de résonner Damien en attendant que j'arrive. » Cependant Thomas était dérangeait par l'atmosphère que dégageait la vision de cet appartement. Une force, peut-être son instinct le poussait à entrer. Tout était calme, silencieux ; trop calme. Dans les rayons de lumière orangés filtrés par la fenêtre seules de petites poussières flottaient doucement. Tout donnait cette impression d'avoir été figé dans le temps. La tasse à moitié vide sur le comptoir, des affaires au sol, des fragments de miroirs éparpillés dans le couloir et même une porte (de ce que Thomas pensait être une chambre) ouverte. Une masse dans le coin de son œil attira son attention. Là, par terre derrière un canapé il vit un visage le regardant fixement. Un visage vide de toute étincelle de vie. Les yeux bleus de la jeune femme dévisageaient Thomas comme pour le supplier de les lui fermer pour une dernière fois. Secoué de spasmes, il tituba jusqu'à la jeune femme. « C'était elle le mail, mais. . . » Son regard se posa sur la seringue vide.Il comprit aussi vite que ces deux amis auparavant. Une stupide, et putain d'overdose. Sa voisine était bien une camée. Tout en tremblant il se pencha, dégoutté, terrifié vers son oreille et tout en essayant de la regarder il lui dit simplement « Merci,merci pour Damien et je suis désolé que l'on n'est pu t'aider,merci de m'avoir montré ce que je ne voulais pas voir, tu lui as sûrement sauvé la vie. Désolé que tu ais dû le payer de la tienne. Puisses-tu être dans un monde meilleur maintenant. ». La vue de ce cadavre le révulsait mais il pouvait au moins faire ça pour elle, pensa-t-il. En se relevant prêt à partir aider Damien,il se retourna une dernière fois à l'angle de la porte. De là il la voyait entièrement ; elle donnait juste l'impression de s'être endormi sur le sol. Pas de sang, pas de violence, pas de marque, tout était trop intacte pour paraître vrai. Cependant c'était bien arrivé, elle était . . .

.. . morte. Damien en pleurs sur le carrelage dur et froid de sa salle de bain se répétait ce mot en boucle. Personne, non personne ne devrait être confrontée à la mort. Elle est morte. Elle est morte à 3 mètres de lui et il n'a rien vu. « Excuse-moi Agathe,je n'ai rien vu, je ne savais pas, je n'ai rien pu faire, je t'en prie pardonne moi. Elle est morte. De tout façon ce monde ne la comprenait pas, il ne voulait pas d'elle. Elle souffrait trop, ils lui faisaient tant de mal. Elle est mieux là où elle est dorénavant. Je l'espère. Elle est morte. Je t'en prie pardonne moi. J'ai merdé, comme à chaque fois. Je t'ai abandonné. Et tues morte. Pas de retour cette fois, plus de perche, plus de redescente, tu resteras en haut pour toujours loin de moi. Loin de celui qui sans le vouloir a participé à ta mort. J'ai encore merdé.

- Pourquoi devions nous en arriver là ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant