partie 13 : Et demain serons-nous (enfin) heureux ?

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Désolé pour mon absence, je n'ai malheureusement pas pu publier et j'ai remanié les prochaines parties de très nombreuses fois prenant donc plus de tant que prévu. Encore pardon et bonne lecture.

(La suite ce soir où demain matin. A voir. Nous sommes sur la dernière ligne droite. L'histoire va bientôt prendre fin.) Encore un grand et chaleureux merci à vous tous pour vos lectures, vos messages et votre soutien ! Bien à vous.

Ceci est donc une petite mise en bouche et une recontextualisation pour le prochain chapitre.


Damien Laguionie, 17-19rue d'Armaillé, 75017 Paris,hôpital Marmottan, service de désintoxication.

Mon cher Damien,

[. . . ]

« Dans la vie on a pas le choix on souffre mais le tout est de toujours avancer vers l'avant ; c'est une course contre le temps et chaque pas en arrière que tu fais est un coups supplémentaire pour ton adversaire.

Dans la vie le tout est d'avancer coûte que coûte car même si nous savons que c'est une partie perdue d'avance on se doit de se battre jusqu'au bout pour tout ce qu'elle peut encore nous donner.

Et si tu tombe Damien, relève-toi.

Et si tu rechutes une nouvelle fois alors relèves-toi de nouveau.

Et si tu fatigues, marche !

Et si tu t'écroules sans pouvoir te remettre sur tes pieds alors rampes mon amour.

Rampes car nous n'avons jamais assez d'avance pour nous permettre de nous arrêter. Le temps est un joueur avide et nous ne savons jamais si demain il n'atteindra pas la ligne d'arrivée.

Si demain est notre dernier jour ici.


Et au final si tu ne peux plus avancer, condamné sur place, ne t'en fait pas Damien, je sortirai de derrière toi, te prendrai sur mes épaules et en défiant le temps de nous séparer courrai pour nous deux.

Guéris et reviens nous vite Damien, je t'aime comme un fou.

[. . . ]

Ps :Ta mère commence à me rendre malade, elle décide de toute la décoration de notre nouvelle appartement sans me concerter et à jeter mes ampoules connectées pensant qu'elles étaient cassées.Damien mes ampoules à 100 boules !!! Vraiment reviens très vite de ta cure jpp. Et d'ailleurs mon père revient cette semaine car le frigo du propio nous a lâché après une folle nuit de gargouillements improbables. Il va essayer en vain de le réparer mais je prépare déjà les sous pour un notre. Sinon toujours pas de fibre, SFR sont des fumiers de première et je suis encore condamné à la laverie. Vois-tu, tu es indispensable et sans toi je ne gère rien, tu es le pilier de cette maison, enfin appart. Tu me manques et nous manques horriblement, porte-toi bien. Je te rendrais visite dans une semaine, mercredi.

De ton Thomas, avec tout mon amour bien à toi.

A vous lire l'équipe d'astreinte. »

C'était une fête avec de l'alcool et des potes, ensuite des jeux et pas mal de bouffe. Plein de rire, une partie plus une pizza, encore des rires, des jeux et une pizza, des rires et des pizzas entre potes bourrés. Beaucoup d'alcool. Vraiment beaucoup d'alcool. A la fin lui, son meilleur pote, le canapé et son haleine aux vapeurs de gin.Ça, et des aveux bourrés d'un amour refoulé. Lui, ses lèvres, ses caresses, un amour trop longtemps caché. Sommeil. Et le lendemain,la fuite, le mensonge, la peur. Pour en venir au désespoir, peine et dépression sous les faux sourires. Feindre par les non-dits, vivre dans le bonheur éphémère et toxique de la chimie. Pleurs, crise et secret. Plus de secret. Un deal. Puis elle. Wankil et souvenirs en lambeau dans la merde, sa merde. Oublie ou abandon, refus de voir parle trou de serrure. Mentir encore et toujours. Mort lente dans l'agonie. Faute et encore une vie gaspillée. Fuir. Déni. Manque.Honte, culpabilité, peur et . . . Agathe.

- Pourquoi devions nous en arriver là ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant