- PROLOGUE

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 — Un ciel gris, des bâtiments à perte de vue et des échos de moteurs vrombissants, voilà ce à quoi se résumait la vue qu'offrait le minuscule balcon du troisième étage du HLM dans lequel Élias, Nour et Victor vivaient depuis huit mois. 

Vous savez, actuellement j'ignore pourquoi j'écris ceci. Mais je l'écris. 

 Soledad. Ma belle Soledad.   

Cette enfant était un semblable à un simple rayon de soleil. Lorsque vous la croisiez, elle égayait votre journée.  

Elle avait une chevelure brune et léonine toujours en bataille, une peau couleur caramel, une bouille d'ange et un air malicieux.
Quand parfois tout va mal, je la revois danser au beau milieu du salon. Et quand elle dansait Soledad, le monde dansait avec elle. 

Si aujourd'hui j'ai pris ce crayon et ce cahier, c'est pour vous raconter pourquoi Soledad s'est arrêtée de danser. Ce petit ange, ce rayon de soleil.

Soledad, je vais vous la raconter...

soledad ou les jours heureux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant