The bad boys effect

7: Sometimes it is not controlled.

En arrivant devant chez moi j'aperçois Connor assis sous le perron de ma maison. Mais qu'est ce qu'il fait là? Je me remémore la courte journée d'aujourd'hui et aucun de mes souvenirs me dit qu'il était là aujourd'hui. Comment ai-je pu l'oublier?!

Je m'avance en prenant mon skate sous mon bras gauche. Il relève la tête quand je suis à un mètre de lui. Je lui souris mais reste stoïque quand je vois les énormes cernes mauve qui apparaît sous ses yeux. Je m'avance le plus rapidement possible de lui en balançant mes affaires dans l'herbe (et en déposant mon skate!) et je vais lui faire un gros câlin. Nous restons comme ça pendant 5 min avec seulement le bruit de ses reniflements. J'essaye de passer son bras au dessus de mes épaules pour le faire avancer vers la porte d'entrée que j'ouvre avec difficulté. En rentrant je le dépose délicatement sur le canapé où il se laisse tomber comme une masse.

- Tu veux quelque chose à boire? Lui dis je d'une vois douce.

- Une bière si tu as.

- Je ne crois pas qu'une bière soit le meilleur choix dans ton état Connor.

- Tu as raison... dit il sans quitter ses genoux des yeux.

Je me dirige vers la cuisine où je remplis un verre avec l'eau froide du robinet. Je le lui tend avec un sourire triste affiché sur mon visage. Je pense pas qu'il soit en mesure de parler mais d'un autre côté je me dis que si il était devant ma porte ce n'était pas pour prendre un thé en parlant de pluie et de beau temps. Je m'assoie tout près de lui et directement il pose sa tête sur mon épaule gauche.

- Je ne suis pas normal, dit il après quelques secondes de silence.

Je me retourne d'un coup pour apercevoir son visage entre ses mains tremblantent. Je fronce les sourcils.

- Qui t'as dis ça? Celui qui a dit ça c'est un gros con crois moi!

- Moi. C'est moi qui pense ça. Je...

Avec un grand soupire il continue difficilement de m'expliquer ce qui se trame dans sa tête.

- Depuis tout petit j'ai toujours cru que... que j'aimais uniquement les filles. Je m'étais jamais vraiment posé de question sur tout ça mais...

- Mais ça c'était avant que tu rencontre Danny, c'est ça? Dis je en continuant la phrase qu'il avait du mal à achevé.

Cette fois ci il me regarde droit dans les yeux avec cette gêne qu'il ne devrait pas avoir. Cette honte de lui qui me brise le coeur. Ses yeux sont humides et ternes sans la moindre trace de joie. Et à ce moment là je comprends qu'il a besoin de soutien. Que je lui fasse comprendre qu'il ne devrait jamais avoir honte de ce qu'il est. Ça ne se contrôle pas ce genre de chose.

- J'ai tellement peur qu'il me trouve ridicule et... qu'il ne m'accepte pas telle que je suis.

- Qui ça? Danny?

Il hoche la tête. Je sais que ce n'est pas le moment mais soudain je me souviens de la soirée chez Tyler.

- Mais pourtant chez Tyler l'autre soir...

- Je sais... je voulais savoir si ça me faisait quelque chose enfin tu vois... hum désolé. Je voulais pas t'utilisé comme ça c'était juste... c'était con de ma part...

- T'inquiète j'étais un peu comme la souris de laboratoire, dis je en rigolant pour le rassurer que je ne suis pas fâchée par son geste.

Soudain il me sert fort contre lui.

- Merci d'être compréhensible.

- C'est à ça que sert les amis, pas vrai?

Je me décolle de son étrainte pour le regardé dans les yeux.

- Écoute peu importe ce que dit Danny ou les autres. Mais quoi qu'il arrive je serai toujours la pour toi. Je sais que ça peut te paraître bizarre puisqu'on se connaît très peu mais sache que tu peux me faire confiance.

Après une dernière étreinte, il quitte ma maison l'inquiétude ne soulignant plus son regard.

Je me laisse tomber sur le fauteil épuisée par cette journée aussi saoulante que productive.

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Mes petits bébés ça fait tellement longtemps. Je suis extrêmement désolé de mon énorme absence.