Dis moi que tu m'aimes.

Chapitre 7

Lorsque les Kurosaki et Kuchiki sortent, c'est au tour des vices-Capitaine puis des Capitaine. Une fois hors de la salle, je respire. La tension était tellement... étrange ? J'étais partagé entre le rire et garder mon sérieux. Cette fille là je vous jure... Un tempérament de feu. Je me dirige en direction de mon bureau comme tout les autres Capitaines. Une fois devant, je suis surpris, non très surpris de voir Matsumoto assise à son bureau entrain de travailler.

"-Matsumoto.

-Capitaine ! Vous êtes là!"

Elle m'adresse un sourire. Qu'est-ce qu'elle trafique ?

"-Qu'est-ce qu'il a Capitaine ? Vous avez l'air suspicieux.

-Tu travailles.

-Oui et ?

-Tu travailles sans que je te l'ordonne... Qu'est-ce qu'il se passe Matsumoto ?

-Pour votre information, il m'arrive de travailler sans que vous me l'ordonniez.  Elle prend une mine vexé

-De bon cœur ? Parce que tu n'as rien d'autre à faire ? Je soupire et je m'assois à mon bureau. Je souris malgré moi. Qu'est-ce que tu veux Mastumoto ?"

Elle garde un moment sa mine vexée, non, vu son talent de comédienne je dirais offusquée. Cependant, elle finit par s'y résoudre :

"-Ce soir... Je voudrais être disponible pour ce soir.

-Encore pour aller dans un bar...

-Non! Je vous jure ! On fête l'arrivé des Kurosaki. Ichigo fais une petite fête pour présenter ses petites sœurs! On se retrouve à l'auberge habituelle mais c'est une petite soirée tout ce qu'il a de plus respectable! Une soirée ? Je soupire. Mais cette histoire, pour une raison que j'ignore, m'intrigue.

-Fais ce que tu veux Matsumoto. Tant que le travail est fait...

-Super ! Merci Capitaine ! Si vous saviez à quel point j'ai envie d'y aller ! La petite Yuzu est trop mignonne, fragile, elle me rappelle Inoue. Sans oublier Karin ! Hahaha, quand je repense à tout à l'heure ! Elle a vraiment du caractère !"

Je ne peux qu'acquiescer. Je la vois se remettre au travail. Tout rayonnante. Parfois on dirait une enfant.  Je repense à ce qu'elle vient de m'annoncer. Une petite soirée? Ridicule. Je n'irai pas. On ne m'a pas invité. Mais quand bien même, si j'étais à sa place, je n'irais pas, c'est ridicule. Je me surprend à tourner en rond, Matsumoto lève ses yeux vers moi et m'interroge du regard. Je soupire. Cette histoire me travaille, mais elle ne devrait pas. Il n'y a pas de mal, je ne suis pas invité. Je ressens comme une pointe dans la poitrine. De la curiosité ? Oui, c'est sûrement ça. Ça ne peut être que ça.

"-Je te laisse Matsumoto. J'ai à faire."

Je quitte la pièce en vitesse. Je dois m'occuper l'esprit. Maintenant.

Je décide de m'entraîner. Ça ne fonctionne pas. J'entraîne donc ma division. Ça ne marche pas non plus. Il ne me reste plus qu'une seule solution. J'erre donc à présent en me maudissant. Être aussi stupide. Moi Toshiro Histugaya. Depuis quand suis-je devenu aussi curieux ? Mais surtout pourquoi je n'arrive pas à me le sortir de ça tête. Mes pas m'ont guidés malgré moi, en direction de l'auberge où se tient la fameuse fête. Je m'y résout.

Maintenant que j'y suis. Je compte seulement regarder de loin, un coup d'œil, et je m'en vais. Sur le toit voisin de l'auberge, j'aperçois Kurosaki, Kuchiki... Matsumoto et enfin Karin. Avec Madarame et Abarai. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ce qui m'irrite un peu. C'est ridicule. Je suis ridicule. À un point où je pourrais me confondre avec stalker. Est-ce vraiment de la curiosité qui me pousse à agir comme ça ?