La cloche sonna. Une foule d'élèves se déversa dans l'école, formant une énorme embouchure au niveau des portes principales. Comme à l'habitude, les adolescents se dirigeaient vers leurs cases, sac d'école sur le dos et boîte à lunch à la main. Comme à l'habitude, ils parlaient avec ferveur, racontant à leurs amis ce qu'ils allaient faire de leur fin de semaine. Mais, contrairement à d'habitude, où les gens autour de moi criaient et sautaient, poussant les autres, se hâtant presque d'arriver en classe, ces derniers semblaient tous fatigués, voir même totalement moroses. Sûrement qu'ils étaient épuisés de leur semaine. Après tout, nous étions vendredi et avions eu à subir une foule d'examens de fin d'année. Parmi la foule, je repérai ma meilleure amie, étant aussi mon amie d'enfance, Jess, une fille formidable, courageuse et déterminée, ainsi qu'Anna, (court pour Anastasia) une fille que nous avions toutes les deux rencontrée quatre ans auparavant, lors de notre secondaire un. Elle était d'une tendresse incroyable, toujours prête à aider tout le monde. Je me dirigeai vers eux, à contre courant de la horde de gens marchant paresseusement. Jess me salua jovialement, un énorme sourire collé sur son joli visage qui avait conservé un air quasi enfantin, ses yeux pétillants, comme toujours, de joie à l'idée de me voir. Elle semblait être la seule personne de toute l'école à ne pas marcher nonchalamment. Je la serrai dans mes bras, et, comme à chaque matin depuis notre jeune âge de 6 ans, je la soulevai de terre. Elle se mit à rire de ce rire qui pouvait rendre le sourire à n'importe qui, n'importe quand. Si Jess ne riait ou ne souriait plus, quelque chose allait vraiment mal. Je n'avais jamais vu l'éclat de ses yeux s'éteindre, et j'espérais qu'il en serait toujours de cette façon. Anna quant à elle, m'adressa un bref signe de la tête. Je savais bien qu'elle n'aimait pas les câlins, ou la proximité en général. Mais elle n'avait pas l'air dans son assiette. Pour respecter son intimité, je ne lui posai pas de question. Si elle voulais en parler, elle nous dirait ce qui n'allait pas. Jess et moi, extraverties à l'infini, avions appris tant bien que mal à respecter la bulle d'Anna, aussi grande qu'elle puisse être. Nous descendîmes les escaliers pour accéder à nos cases, situées au sous sol de notre petite école de village. Effectivement, l'établissement où nous avions fait nos études depuis 4 ans se résumait à une petite bâtisse, plus longue que large, située en plein milieu de nulle part. (Plus précisément, au bout d'un cul-de-sac, en bordure d'une petite chaîne de montagne.) Nous prîmes nos affaires et remontèrent les escaliers pour aller en éducation physique. Remarquant qu'Anna se grattait dans le dos, Jess me regarda d'un air éloquent. Je lui fis signe d'ignorer. Bien qu'Anna fusse la personne la plus gentille que nous ayons connue, il ne fallait pas entrer dans son "monde", comme elle aimait le dire. Comme toujours, Jess et moi firent la course jusqu'aux vestiaires. Et comme d'habitude, Jess gagna. À bout de souffle, je jurai que je prendrais ma revanche. Elle éclata d'un rire moqueur. Anna nous rattrapa quelques instants plus tard et nous rentrâmes toutes les trois dans les vestiaires.
La plupart des filles se changeaient dans les cabines de toilettes, par pudeur. Moi et Jess, nous nous changions toujours dans l'aire qui était véritablement les vestiaires, pour continuer à se parler. Anna restait avec nous car elle participait toujours aux conversations et elle ne supportait pas de devoir se changer rapidement pour que d'autres filles prennent sa place dans les cabines. J'enlevai mon chandail, et enfilai mon gilet de sport. Jess et moi jasions du nouvel album de notre chanteur favori. Quoi de plus banal. Mais Anna ne parlais pas. Je me retournai vers elle et ce que je vis m'orrifia .Salut gang! Voici notre premier chapitre de notre première histoire, et nous sommes très exitées de savoir ce que vous en pensez. Pour l'horaire de publication des chapitres, nous ne savons pas vraiment combien nous pourrons en mettre par semaine, mais nous allons essayer d'en mettre au moin un par semaine car nous avons aussi un horaire très chargé ces temps-ci avec l'école. Nous espérons que l'histoire vous plaira et n'hésitez pas à mettre vos commentaires pour nous garder informées sur vos impressions! Bisoux!
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Horror-22 septembre 2036- Enfin. La science a eu raison de la maladie. Créant un insecte dont la morsure avait la capacité de raviver les cellules dans certaines parties du corps, les scientifiques, dont mon père, ont enfin découvert le remède pour le ca...