Incompréhension

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Je me retournai pour voir que Jess voyais bien ce que je voyais. Anna, qui nous tournait toujours le dos, avait d'énormes plaques rouges, partant de son échine et allant jusqu'aux hanches. Mais pas seulement de vulgaires plaques rougeâtres comme on avait lorsqu'on attrape un coup de soleil, celles-ci étaient parsemées d'ampoules, brunes au alentours, suintant de pus et de sang. La blessure immonde qu'avait Anna ne semblait pourtant point la déranger. Comme si elle en avait aucune idée. Une fois qu'elle nous eu bloquée la vue en mettant son chandail de sport, moi et Jess nous regardâmes, terrifiées. Qu'avait-il bien put lui arriver ? Au contact de sa peau, son T-shirt se coagula des liquides putrides qui sortaient de sa peau. Ma meilleure amie allait demander à Anna quesqu'elle avait, mais je la retint. Nous fîmes notre cours comme d'habitude. Mais Anna empirais à vue d'oeuil. Habituellement si bonne en volley-ball, elle dû s'asseoir après dix minutes de cours. Essoufflée, elle nous affirma qu'elle allait bien. Mais j'aperçue quelques boursouflures semblables à celles dans son dos qui commençait à se former le long de ses cuisses. Feintant de n'avoir rien remarquée, elle se releva, prête à continuer. Sauf qu'elle s'effondra par terre en se levant. Jess la releva, secouée. Jamais Anna n'avait eu un tel comportement. Pourquoi s'obstinait-elle à ne rien nous révéler? S'était-elle fait attaquer? Mais les marques sur ses jambes venaient tout juste d'apparaître... Comme si elle était touchée par un sorte d'infection. Je senti quelque chose me tirer la manche. En me retournant, je découvrit Jess qui me pointait Laurélie, une fille de notre classe, elle aussi affaissée sur un banc. Ses bras portaient les mêmes marques qu'Anna. À vrai dire, en observant bien, tout le monde qui semblait fatigués avaient des rougeurs, mais pas aussi intenses que celles de Laurélie et de notre chère amie. J'étais très inquiète. Peux être avais-je aussi attraper cette "maladie" sans m'en rendre compte ? Pourtant, je me sentais en plein forme. Je m'inspectai discrètement. Je ne comportais aucune trace semblable, mis à part une petite piqure de moustique sur ma main gauche. Rien d'alarmant. Jess n'avait rien non plus.
Le cours pris fin. Pendant tout le reste de la journée, Anna ne prononça aucun mot. Personne d'autre d'ailleurs. Les enseignants nous forcèrent à lire pendant toutes les périodes. La moitié des élèves et des professeurs partirent durant l'après-midi, reportant qu'ils étaient malades. Jess me disait de ne pas m'inquiéter, mais l'angoisse me rongeait les entrailles. Je décidai de l'inviter à souper pour que mon père nous explique ce qui se produisait. Il était scientifique et travaillait dans le département des maladies de la peau. J'envoyai un bref texto à ma mère pour lui demander si s'était correct que Jess vienne chez nous après l'école, et elle me répondit positivement quelques minutes plus tard. Lorsque la cloche sonna enfin, le reste des élèves avaient tous de grossières plaques rouges un peu partout sur leurs corps. Les quelques uns qui n'en portaient pas semblaient déconcertés, ne comprenant pas pourquoi tout le monde sauf eux étaient touchés de cette infection bizarre. Le chemin en autobus fut interminable. Anna et plusieurs autres semblaient être sur le point de vomir. Plusieurs s'essuyait constamment leurs blessures avec des mouchoirs. Je réprimai un haut le coeur, et Jess se mit à me jouer dans les cheveux, ce qui avait toujours un effet apaisant sur moi.
Notre arrêt arriva enfin. J'adressai un dernier signe de la main à Anna, qui me répondit d'un bref signe de tête. Nous entrâmes à l'intérieur de mon chez moi, en prenant bien soin de s'essuyer les pieds sur le perron. Ma mère nous accueillis joyeusement. «Bonjour Jessica, salut cocotte». Elle nous serra maternellement et planta un léger baiser sur mon crâne. Je soupirai. Avec la folle journée que nous venions de passer, un peu de réconfort ne faisait pas de mal. Mon père arriva quelque minutes plus tard, juste à temps pour le dîner. Longes de boeufs avec à côté de salade du jardin étaient au menu. Maman se surpassait toujours quand nous avions de la visite. Avant que je puisse entamer mes nombreuses questions à propos de ce qui s'était produit à l'école, mon père, l'aire grave, pris la parole.


On espère que vous aimer encors ça! Lâchez pas, l'action arrive bientôt! Prochain chapitre ;les explications a tout ces mystères...

P.s: oublier pas vos com!😘

73 HeuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant