Jess me regarda, totalement terrorisée. Elle chuchota, comme pour elle même, des paroles incompréhensibles. Dont mon nom. « Em...Emma... on doit lui raconter. » J'approuvai d'un bref signe de tête. Ma mère, l'air déconfit, se tourna vers nous.
-Lui raconter quoi ? Demanda-t-elle d'une voix fébrile.
-Ce...qui...s'est passé... à l'é...cole. Affirma Jess.
-Jessica, tu est sure que tout va bien?
-Non. C'est bien là le...problème. Si ce qu'a dit Pierre est vrai, tout va très...très mal.
Mon père la regarda, une expression indéchiffrable sur le visage.
-Malheureusement, ça l'est. Mais je crois qu'ils sont encore à l'hôpital. Ne vous inquiétez pas.Jess commença à raconter notre journée à l'école. Mais quand elle arriva au bout dans l'autobus, où tout le monde semblaient mourant, elle fondit en sanglots et sa voix devint inaudible. Je pris donc le relais. Nous lui confîmes nos craintes. Était-il possible que déjà, les B73 aient mordus nos amis et qu'ils soient sur le point de mourir? Était-ce déjà le début d'une pandémie dévastatrice? Mon père paraissait paniqué. Il n'aurait jamais cru que ses pires craintes soient réalisables. Sans dire un mot, il se leva de table pour se réfugier dans son bureau. Pendant tout le reste de la soirée, nous l'entendîmes parler au téléphone, brassant des documents.
Ma mère invita Jess à dormir ici. Elle disait que ce serai trop dangereux pour ses parents de venir la chercher, étant donné les circonstances. Ceux ayants eu le vaccin étaient surement immunisé au piqures des B73, mais pas aux infectés. Et de toutes manière, Jess n'avait pas envie d'inquiéter ses parents. Elle affichait un air pâlot, comme si elle avait le coeur au bord des lèvres. J'étais normalement la seule personne ayant le pouvoir de la réconforter, même si ce n'était pas souvent nécessaire. D'ordinaire, elle était très courageuse et forte. Moi en revanche, la peureuse et l'anxieuse de nous deux ne ressentais presque rien. J'étais sous le choc. Ne pas savoir ce qui allait arriver à Anna ainsi qu'à tout le pays m'avait frappée à un tel point que je m'efforçait de ne plus y penser, changeant mes idées en murmurant des mots de réconfort à l'oreille de Jess.
Quelques heures plus tard, alors que nous venions de commencer un film pour se changer les idées, mon père sorti en trombe de son bureau. Jess se leva, renversant son bol de maïs soufflé au passage.
- J'ai beaucoup de questions,Pierre, pourriez vous y répondre s'il vous plaît ?
Surprenament, mon père affichait un sourire réconfortant. Le poids sur mes épaule tomba tout d'un coup. Il nous répondît en prenant une voix emplie de soulagement: «Tout vas bien Jessica. Demain, vous pourrez retourner à l'école comme à l'habitude car les mystérieuse plaque sur vos camarades ne sont pas due aux B73. Ce n'est qu'une petite infection de la peau répertoriée un peu partout dans la province, et totalement sans danger. Mis à part la répugnance qu'elle peut inspirer...»
Soulagée, Jess et moi primes la décision d'aller nous coucher tout de suite car le stress étant retombé, nous découvrîmes à quel point nous étions fatiguées. Et malgré l'infection répugnante qui circulait, nous avions de l'école le lendemain.
-Jemma ❤
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73 Heures
Horror-22 septembre 2036- Enfin. La science a eu raison de la maladie. Créant un insecte dont la morsure avait la capacité de raviver les cellules dans certaines parties du corps, les scientifiques, dont mon père, ont enfin découvert le remède pour le ca...