histoire de colo tome 2

Chapitre 6

-Laisse moi sortir, je t'en prix, suppliais-je Ethan.

-Non, répond t-il catégoriquement

-Ça fait trois jours que ma mère et toi me forçaient à rester assise, je n'en peux plus. Si je ne fais pas une ballade tout de suite je vais devenir folle.

-Tu l'es déjà.

-Ethan !, fulminais-je.

-Tu as une sévère entorse et le docteur a dit que tu ne devais pas forcer sur ta cheville. Ce qu'il m'énerve. Je réfléchit un instant et une idée me vient en tête.

-Tu n'as qu'à me porter.

-Tu vois. T'es déjà folle ! Il est hors de question que je te porte à travers la forêt.

-Oh, juste à notre arbre s'il te plaît. Il est sur le point d'accepter; j'en suis sûre. Mon espoir s'évapore quand il s'éloigne de la table à laquelle je suis installée. Ethan !

-Je vais au match de basket.

-Tu vas pas me laisser en plan comme ça !?, m'offusquais-je.

-Après le dîner.

-Quoi ?

-On ira à l'arbre après le dîner.

-Oui ! m'exclamais-je. Je savais qu'il allait céder. Tu me porteras ?

-Sûrement pas. Aller à toute.

*******************************************************************

-Aller, on y va maintenant, râlais-je.

-Je prend une part de tarte avant.

-Une part de tarte ? Oh non ! on va à l'arbre s'il te plait.

-D'accord.

-Génial !

On se dirige vers la sortie du réfectoire quand Samantha nous interpelle. Mais qu'est ce qu'elle peut bien nous vouloir cette peste.

-Alors maintenant tu sors avec elle ?

-Non, on est juste ami, lui répond Ethan.

-Amis ?, répète t-elle.

-Oui. Mais tu ne dois pas savoir ce que c'est d'être ami, fis-je remarquais. Samantha me lance un regard noir avant de partir. Ethan me regarde amusé. Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-J'adore tes réparties.

-Je dis juste la vérité.

-Et il y a que la vérité qui blesse.

-Exactement.

On marche en silence jusqu'à l'arbre. Après quelques minutes, je pose la question qui me turlupine depuis le début de la colo.

-Comment t'as pu sortir avec Samantha ?

-J'avais besoin d'une distraction.

-Une distraction ?

-Ouais. Quand j'étais avec elle j'oubliais les problèmes que j'avais chez moi.

-Donc tu ne le voyais pas comme ta petite-amie ?

-Non. Et puis, je t'ai déjà dit que je ne voulais pas de petite-amie.

-Je suis sûre que tu changeras d'avis un jour.