Chapitre 1: Esteban

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"- Esteban reviens ici tout de suite, ordonna une vieille​ dame.
- Non je n'ai pas envie d'aller à l'école, répondit le garçon en faisant une grimace. "
Le garçon s'enfuit en direction de la sortie et le traversa sans que le garde ait put faire quelque chose.
"- Mais que fais tu, rattrape moi ce diable, cria la dame envers le gardien.
- Impossible ce petit cours aussi vite qu'un guépard, répondit-il fatiguer. Vas plutôt prévenir la police qu'il traine encore dans les rues."
La dame fila vers son bureau pour appeler la police, elle se dit que si ce garnement rentrait, elle le ferait passer un sale quart d'heure.
Pendant ce temps Esteban courait dans les grandes rues de Paris pour fuir l'orphelinat. Esteban était un jeune garçon de 6 ans qui n'avait plus de familles, certaines enfants de l'orphelinat disent que ces parents ne l'aimait pas et l'avait abandonné mais lui n'y croyait pas trop. Mais il avait quand même de la peine qu'il connaissait pas ces parents. Il était parti en direction du parc là où se trouvait le lac. Quand il arriva au parc l'endroit était désert seul un homme avec des cheveux bleus et une boîte en or à ses pieds. Il portait un tee-shirt vert et un pantalon bleu clair.
"- Que fais-tu​ ici petit? demanda ce dernier. Tu ne devrais pas être à l'école ?
- Si mais j'aime pas l'école, répondit Esteban. En plus la maîtresse n'est pas gentil avec moi.
- Mais si tu n'y vas pas tes parents vont l'apprendre et vont te punir, dit l'homme toujours aussi calme.
- Je n'ai pas de papa, ni de maman."
Après qu'il est dit cela Esteban commença à pleurer.
"- Excuse moi petit, s'excusa l'homme. Mais comment t'appelles-tu?
- Je m'appelle Esteban, répondit ce dernier en essuyant ses larmes. Et toi qui es-tu ?
- Moi je m'appelle Camus enchanté de te connaître."
Juste après deux voitures de polices les encerclèrent et deux policiers vinrent prendre le petit qui se débattait.
"- Non lâchez moi! protesta-il.
- Mais que faîtes vous ? demanda Camus.
- Veillez nous pardonner de vous avoir déranger Monsieur, nous sommes venu ramener ce petit à l'orphelinat, il ne fait que des bêtises là-bas. Sur ce monsieur.
- Camus !"
La voiture de police s'en alla avec le petit, Camus se souvenait du dernier mot qu'avait dit le petit. Mais il se souvenait surtout des​yeux et des cheveux du petit et sa cosmos énergie ont dirait qu'elle était d'une chaleur douce, il devait retrouver ce petit.

"- Toi tu vas recevoir deux milles coups de fouets, dit la dame en l'emmenant dans une grande salle avec un homme ayant un bâton à la main.
- Non ne fait pas ça, se plaint Esteban en criant.
- Cela t'apprendra à faire n'importe quoi.
- Madame, intervint un surveillant. Un jeune homme voudrait vous parler.
- Dîtes lui que j'arrive. Quand vous aurez fini emmener le petit dans la salle des punitions."
La dame s'en alla voir le visiteur dans la cour.
"- Bonjour, en quoi puis-je vous aider.
- Je cherche un petit garçon qui aurait été déposer par la police, dit Camus.
- Ce petit garnement vous a fait quoi? demanda-t-elle.
- Non je souhaite​ juste lui parler.
- Désolé mais ce sera pas possible il c'est endormie.
- Il n'est que 9 heures du matin.
- Il n'a pas beaucoup dormi cette nuit, raison de plus pour qu'il se repose. Repassais une prochaine fois."
La dame s'en alla mais Camus ne bougea pas. Quelques choses clochait dans cette histoire, le petit était en forme ce matin. Il y avait forcément un truc, il se dirigea donc vers une jeune fille et ses copines qui jouaient à la marelle.
"- Excuse moi mais connais-tu où se trouve Esteban ? demanda Camus d'une voix douce.
- Il est dans la salle où se font fouetter les enfants pas sages, répondit la petite fille.
- Quoi? s'exclama le chevalier. Mais elle n'a pas le droit de faire ça.
- Depuis que Esteban est rentré à l'école, il n'arrête pas de se faire remarquer."
Mais Camus ne l'écoutait déjà plus et se dirigea vers le bureau de cette dame. Il entra sans frapper à la porte surprenant la dame.
"- Monsieur comment osez-vous entrer à la porte sans autorisation ? demanda-t-elle en criant.
- Et vous comment osez-vous fouetter un garçon de 6 ans ? répondit-il sur le même ton."
La dame se tut pendant un moment, avant d'appuyer sur un bouton sous son bureau sans que Camus s'en rendent compte.
"- Vous n'avez pas le droit de traiter ces enfants de cette façon, dit Camus en colère.
- Ce petit n'est qu'une source de malheur, il ne mérite même pas de vivre, lui contredit la directrice.
- Vous ne vous en sortirez pas si facilement.
- Vous croyez, dit-elle avec un  sourire sardonique."
Trois hommes entrèrent dans la salle en même temps.
"- Attrapez moi ce vaurien ! ordonna-t-elle. Il connaît le secret de cet établissement."
Un homme se rua sur Camus mais celui lui donna un coup de poing dans son ventre. Les deux autres y allèrent en même temps mais le chevalier d'or leur asséna à tous les deux un coup de pied les assommant.
"- Où se trouve Esteban ? demanda le guerrier en colère. Répondez moi!
- Il se trouve au sous-sol, lui répondit la dame effrayé."
Camus courut en direction des escaliers et quand il y vit la porte, il la détruisit d'un seul coup de poing et vit le pauvre enfant se faire fouetter par un grand homme musclé. L'homme essaya de fouetter Camus mais ce dernier attrapa son fouet et projeta l'homme hors de la salle. Il se précipita sur Esteban la tête en bas et posa sa main sur son torse. Il fut rassurer quand il sentait les battements de cœur de l'enfant.


"- Merci de nous avoir prévenu pour la maltraitance des enfants dans cet orphelinat monsieur Camus, le remercia le chef de la police. Nous allons pouvoir confier ses enfants à un autre orphelinat.
- Je souhaite garder le petit Esteban avec moi si vous le permettez, dit Camus.
- Pour le garder il vous faut l'adopter et pour cela il faut aller à la mairie mais vous ne voulez pas l'emmener l'hôpital avant ? demanda le policier.
- Pas la peine, le rassura le chevalier. J'ai mes méthodes de soins.
- Je vous souhaites une bonne journée."
Le policier s'en alla en embarquant les anciens responsables de l'orphelinat et les enfants pour les conduire à leur nouveau foyer. Camus lui se dirigea vers l'enfant assis sur un banc.
"- Montre moi ton dos, dit Camus en passant derrière lui."
Le jeune garçon enleva son tee-shirt laissant voir plusieurs marques de blessures en sang mais les blessures disparurent petit à petit.
"- Comment est-ce possible? s'étonna Camus
- J'arrive à soigner mes bobos tout seul grâce à ma magie, expliqua Esteban.
- Je pense plutôt que c'est grâce à ton cosmos.
- Mon quoi?
- Je t'expliquerai ça plus tard pour le moment, nous allons à la mairie.
- Pour quoi faire ?
- Pour que je puisse t'adopter.
- Ça veut dire quoi adopter? demanda insouciant.
- Cela veux dire que tu vas vivre avec moi, expliqua Camus avec un sourire.
- Tu seras donc mon papa ? dit-il avec un sourire.
- Oui je serai ton papa, répondit Camus en riant."
Le garçon vint le faire un câlin que Camus ne put s'empêcher de refuser. Ils allèrent donc à la mairie avant d'aller au sanctuaire.
"Je commence à apprécier ce gamin, pensa-t-il. Dommage qu'il intéresse le Grand Pope."

Le chevalier du zodiaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant