[✔]《 HANNYA 》 | an assasination classroom fanfiction | ©

五 | 5 | « WITHOUT COMMENTS »

[Aucune correction, c'est trop long, j'ai la flemme de relire]

Une jeune fille se baladait dans la nuit effrayante où chaque rencontre pouvait être un quelconque danger même minime. Comme un mec bourré ou des gens en peu tarés qu'il fallait mieux éviter.

Cette jeune fille était notre protagoniste ; Ririchiyo Sherakiin. Elle marchait sur la multitude de cailloux en ne portant que de légers bas pour ses petits pieds.
C'était la première fois qu'elle dormait dehors, d'habitude ses parents la privaient de repas ou même la faisait dormir dans le jardin mais pas dehors ! Elle n'avait même pas pu prendre ses chaussures ou un sac de couchage. Fort heureusement, Ririchiyo avait garder sa veste d'uniforme sur ses épaules ne risquant pas une petite hypothermie. Mais ses membres étaient gourds à cause du froid et ses jambes ramollies à force de marcher sans vraiment savoir où aller. Même ses nerfs inférieurs semblaient chloroformés et indolores à toute agression.

L'étudiante suivait inconsciemment les rails du métro qu'elle avait pris plus tôt, l'emmenant à la station qui précédait celle de sa résidence.
Ririchiyo ferma les yeux, respira profondément et continua à marcher écoutant les bruits nocturnes, qui ne l'effrayaient guère mais plutôt, la rassuraient.

«Riri-chan !» cria de loin une voix enjôleuse

Il n'y avait qu'une personne qui pouvais l'appeler comme ça. Il n'y avait qu'une seule personne qui avait cette voix. Ce ton séduisant qui ensorcelait toute oreille à proximité.

Karma.
Ririchiyo pensait qu'il la suivait ou lui avait placé un tracteur sur le dos. Pourquoi est-ce qu'il était toujours là ?

«Je t'ai manqué ? dit Karma en s'approchant
- Même pas dans tes cauchemars Akabane. Que fais-tu ici ? Me suis-tu ?
- Pourquoi ? Tu le voudrais honey ? À ce qu'il parait les stalkeurs sont sexys pour les atteints de Stockholm ; en serais-tu une ?
- D-dis pas n'importe quoi ! »

Ririchiyo bafouillait, rougissait aussi fort que les roses rouges de l'amour. Jamais quelqu'un ne lui avait adressé de surnom affectif même ceux les plus niais.
Son cœur faisait des tours de sprint en battant plusieurs fois le tambour de la ligne d'arrivée en kilomètres par secondes.
Pendant ce temps réduit de panique, son interlocuteur remarquait ses jambes mi-couverte par des collants qui n'étaient étrangement pas filés ce matin de cours.

«Dit, Riri-chan... demanda-t-il après quelques minutes de réflexion Tu ne voudrais venir chez moi?»

Il avait compris.

• • •

«Fais comme chez toi.»

La maison de Karma était vide de présence parentale. L'invitée se baladait dans celle-ci regardant les belles photos de famille accrochés au mur du salon. Elle les trouvait tous beaux et brillants de bonheur pensant qu'elle n'aurait jamais de photos similaires.