-8- Une rencontre inattendue✔

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Il fallait que je squatte chez lui ! Il fallait que je passe une semaine à me l'avoir sur le dos jour et nuit ! Il fallait que je garde ses putains de neveux !! Et par-dessus tout il fallait que je revienne à New York !

Je crois que c'est la pire idée que j'ai eu de toute ma vie. J'aurais dû écouter ma mère. Je ne suis pas faite pour ce monde. Mon rêve de devenir styliste est beau mais je ne le réaliserai pas en étant dans cette ville. Elle m'a apporté trop de malheurs.

Je travaille maintenant pour cet abruti et je ne pourrais penser à rien d'autre qu'essayer de me sortir de là.

Je n'arrive pas à y croire, moi qui espérait travailler le soir après avoir gardé ses gosses pensant faire des heures sup' car j'allais partir tôt, pff c'est gagné !

Je souffle et sort du métro déjà bombé de monde en ce petit matin. Je crève la dalle et je suis fatigué. Je n'ai qu'une idée : dormir. Je n'ai tellement pas envie d'être en retard que je n'ai pas eu le temps de prendre de petit déjeuner. J'espère juste que les neveux de ce Keen ne sont pas comme lui. Se sera pas étonnant mais au fond de moi je garde espoir qu'ils soient de gentils enfants humbles, sages et polis. Mais une petite voix en moi me dit que je me fais des idées. Qu'effectivement ils sont pourri gâtés, mal élevé et qu'ils ont le même caractère que leur oncle. Après tout, vu la famille d'où ils sortent ils ne peuvent être que comme ça. C'est sûr. La majorité des enfants élevés entouré de fric sont quasiment imbu d'eux-mêmes, narcissiques et égocentriques.

Dieu, faite qu'ils me rendent la tâche facile. Faite qu'ils ne soient pas de petits garnements. Faite que je passe une bonne semaine ! Je ne vous demande que ça.

Il était 8h 32 quand le taxi me déposa à l'adresse que je lui avais indiquée, déjà payer par l'agence. On était sorti de la ville et je me trouve actuellement au bas d'une colline, le chauffeur quittant déjà l'allée de terre. Je me tourne et me dresse vers l'imposante maison tout en haut de la masse élevé de terre.

Il n'y avait pas beaucoup de distance entre moi et la gigantesque baraque qui se tenait tout là-haut. Je déglutis et commence à grimper.

Tant que la distance diminue tant que mon cœur accélère son rythme, appréhendant les prochaines minutes.

Le large chemin de terre laissa place à un parterre de gravier soigneusement taillé et décoré. Quand j'arrive au bas des quatre petites marches qui conduisaient à l'entrée, je m'arrête pour admirer les lieux. C'était juste magnifique. Devant moi se dressait une immense baie vitrée qui laissait entrevoir un gigantesque salon au loin, un majestueux escalier prédominant l'entrée et un grand piano trônant au bas de celui-ci. Je reste figée, totalement bluffer.

Mon regard se balade ensuite sur la façade de la maison en question. Elle était de couleur blanche avec des baies vitré par-ci par-là, ayant une teinte bleutée. Juste à côté de l'entrée, du côté droit, se dressait une gigantesque piscine au teint bleu et blanc, des chaises longues blanches étaient soigneusement installées dans un amas de modernité.

J'étais sous le choc. Comment est-ce possible de vivre dans une baraque aussi grande ?

Je peux placer tout un quartier dans ce truc !

Je déglutis et grimpe les quatre marches blanches pour aller appuyer mon doigt sur la sonnette. Je stressais. Et si tout ne se passe pas bien ?

Un ding dong retenti et quelques secondes plus tard une femme, dans la cinquantaine je dirais, vint m'ouvrir muni d'un uniforme noir et d'un tablier blanc. La femme de ménage je suppose.

Aller calme toi Erina, James ne va pas te manger toute crue.

-Oui bonjour. Je suppose que vous êtes Karina ?

Je T'a(b)ime (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant