-38-Se laissé aller✔

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*Lire le PDV d'Erina (en bas) avec la musique en média*

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Je porte mon cigare à mes lèvres et aspire la fumée pendant les six secondes habituelles et fixa New York à mes pieds. Mon esprit vagabonde sur les jours qui se sont écoulés, particulièrement la matinée qui vient de prendre fin. J'ai été sans pitié ce matin pour atteindre le but que je m'étais fixé. Je ne voulais pas en arrivé là, mais je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas qu'elle entre dans sa vie. Surtout pas après cette découverte, pas après avoir su qui était sa famille.

Je rejette la dite fumée que j'ai gardé dans mes poumons et fronce les sourcils. Il était hors de question qu'une femme comme elle touche à un membre de ma famille. Il en était hors de question. Tout en tirant une autre goulée, mon portable vibre dans la poche de ma veste. Sans grande motivation, je la tire de la cavité en satin et sans y prêté plus attention je décroche, les yeux toujours vissé sur l'Empire State Building. Je recrache la substance blanchâtre avant de dire :

-Oui ?

Je reponds de ma voix grave, sur un ton sec et dur comme à mon habitude.

-J'ai fait tout ce que vous m'aviez demandez.....o-où est mon argent ?

Je pris mon temps pour apprécier la fumée piégée dans mes poumons après avoir tirer une autre taffe.

Je hais les gens impatients. Je déteste qu'on me rappelle ce que je dois, mais je déteste encore plus que l'on me dise quoi faire. J'expire, alors que je reponds :

-Je sais. Et c'est d'ailleurs un très bon travail. Je suis un homme de parole. L'argent sera viré sur ton compte dans les vingt-quatre heures à venir.

Je déteste avoir à faire à des gamins. Ils sont impétieux, présomptueux et irrespectueux en plus d'être terriblement impatients. J'aurais sûrement pas dû traité avec lui mais bien qu'il soit jeune, il était le génie en informatique le plus compétant que j'ai pu trouver. C'est l'une des raisons pour lesquelles il fait partis de mes employés et est celui à qui j'ai demandé service. De plus, il me fallait quelqu'un qui n'ait aucun rapport avec Oliver.

-Très bien, ravi de faire affaire avec vous, M.Keen.

Le plaisir n'est pas partagé, bien qu'il m'est rendu un énorme service. Et je racroche sans plus de formalités.

Tout en remettant mon portable dans ma poche, je repporte mon cigare cubain presque entammer à mes lèvres. J'adore ses petits moments là de la journée, se sont mes préférés. Laissé tomber les dossier et juste fumer tranquillement, sans être déranger par qui que se soit, fixant toute la ville comme si tout m'appartenait. J'adore ce sentiment là. Mais j'adore encore plus quand tout ce que j'entreprends marche comme sur des roulettes.

À l'heure actuelle, cette Erina doit être dévastée et anéantie mais je sais qu'elle l'est moins qu'Oliver. Pour lui c'est un vrai drame vu comment il s'est entiché de cette femme.

Il ne le sait peut être pas, mais je suis au courant de tout ce qui se passe dans sa vie. Quoiqu'il fasse, je le sais. De ce qu'il mange au petit dej' à quelle heure il se couche le soir. On pourrait me prendre pour un malade et sûrement personne ne pourrait comprendre ce qui me motive à faire ça. Mais la raison est simple : parce que je ne tolère pas ne pas avoir d'emprise sur lui. Je ne supporte pas son insubordination alors que ce petit prétencieux me doit tout. C'est grace à moi qu'il est ce qu'il est aujourd'hui et savoir qu'il est aussi ingrat envers moi me met hors de moi. Je ne tolère pas qu'il ne me soit pas reconnaissant. Je hais les ingrats, encore plus que les gens impatients.

Je T'a(b)ime (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant