-33- Kiss me babe ✔

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PDV Erina

Les jours se sont défilés et bientôt une semaine et demie s'est écoulée depuis que nous avions été attaqué James et moi. Durant ses jours, j'ai valsée entre le stresse, l'angoisse, la lassitude et l'ennui total. Je détestais resté cloitrer dans un lit mais depuis que je suis revenu de l'hopital, Tracee, Caleb, James et même Eva, m'ont interdit de lever le petit doigt. Ouais comme vous l'avez deviné, je n'était pas chez moi mais chez les Keen. Oliver m'avait demander -ou donner l'ordre- de venir chez lui parce que d'après son expertise, je recevrais les meilleurs soins là bas que chez moi. Et il n'avait pas tord, j'avais toute une panoplie de gens à mon service et Tracee et Caleb venaient me voir régulièrement et quand je m'ennuyait à en mourir, Aiden et Emy venait me voir pour me changer les idées. Ce garçon était étonnant, il était tellement different de son frère, j'aurais aimer avoir un fils comme lui. Sans oublier Emy qui était une petite fille formidable et gentille. Même Ethan est passé me voir de temps en temps, lui le ronchon et petit insolent. C'est comme s'il était reconnaissant que j'ai sauvée la vie de son oncle, et depuis, il a complètement changer d'atitude envers moi. Tracee a de la chance d'avoir ses enfants là dans sa vie.

Alors pour resumer, j'étais chouchouté et choyé à longueur de journée. J'avais même eu droit à une chambre au rez-de-chaussée sous pretexte que les escaliers étaient beaucoup trop epuisant en plus James voulait que je sois accessible au personnel de maison si quelque chose de grave m'arrivait. Bon, soyons sérieux, le seul truc de grave que je voyais qui pourrait arriver est un dosage de sucre trop élevé dans mes pancakes et jusque là, c'est une faible chose. Bon, j'avoue aussi que j'aimais tout ça, cela me prouvait qu'ils tenaient à moi et qu'ils ne voudraient que rien ne m'arrive, je n'était pas habitué à tant d'attention envers ma personne mais j'adorais quand même. Seulement, j'en avait marre, ras-le-bol de rester inactive. Je n'en pouvait plus de rester là sans rien faire. Mon travail me manquait et je voulais faire des choses de mes journées. Ils ne me laissaient rien faire, me disant que j'avais besoin de repos. Et quand je levais le petit doigt pour aider à faire un truc dans la maison, on me renvoyait direct au lit. J'ai même tenter de faire un peu de ménage dans ma chambre un matin mais quand les autres ont su, toute la maisonnée à accouru, me palpant de partout, tirant termomètre et stétoscope, je croyais même qu'ils allaient appeler une ambulance, les pompiers, la NASA, tant qu'ils paniquaient.

Ouais j'exagère un peu mais cela n'empêche que je m'ennuyait à mourir. Mes journées se resumaient à des lectures au lit, des jeux videos avec Aiden, des câlins avec Emy, rôder dans cet immense baraque sans but précis, et regarder des télés réalité ou des emissions à deux balles. J'en avait marre, vraiment. Les seules choses excitantes qui m'arrivait parfois, étaient quand Caleb me parlaient des découvertes qu'il avait fait sur l'homme qui me harcelait et qui m'avait tirer dessus.

Il avait découvert, grace aux textos échangés, que la personne n'était autre qu'un proche d'Hailey. Donc il a mener sa petite enquête et a  découvert que cette dernière n'avait aucune famille à part un frère qui était partit dans l'armé et un petit ami. Caleb avait donc tout misé sur ses deux là et cherche encore à savoir qui des deux est apte à faire un truc aussi grave que de tirer sur quelqu'un. Personnellement, j'aurais parier sur le frère militaire, mais Caleb dit qu'il ne faut pas sous estimer les gens. Alors je l'ai cru et le laisse gérer, après tout, c'est le seul qui m'ait cru et qui m'ait venu en aide. Je lui faisait confiance, alors s'il dit un truc, c'est sûrement vrai.

J'aurais tellement voulu que  ça aille plus vite, je ne supporte plus voir James et ne pas lui dire la vérité. Combien de fois ai-je ouvert la bouche dans la ferme intention de tout lui dire concernant le chantage et le fait d'être responsable de cet attaque la semaine dernière ! Mais je n'y arrivait pas, la simple pensée qu'après il pourrait m'en vouloir à mort me tuait à petit feu. Je ne supporte plus le poids de cette culpabilité. Je veux lui dire que je n'y suis pour rien et qu'on m'y a forcer. Je veux lui dire qu'il m'attire irrépressiblement et que jamais je n'aurais été d'accord de le voler ou attenter à sa vie. Je veux qu'il sache que jamais je n'aurais accepter si j'avais su que je tenais à lui plutôt. Jamais.

Je T'a(b)ime (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant