O.S Solangelo

Two-Shot : Une fin tragique ? #2

PDV Will :

Je crois que j'ai le vertige. Un comble pour le fils du dieu du Soleil non ? A peine avait-on décollé que j'avais envie de redescendre pour vomir. Puis je me suis rappelé pourquoi je le faisais et pris mon courage à deux mains.  Le voyage n'était pas très long mais je trouvais que c'était bien assez. Je ne vous ferais pas de description de la vue tout simplement parce que je n'ai rien vu. J'ai passé les trois quart du voyage la tête dans la crinière de mon pégase. Une fois que nous avons atterri, Percy parla quelques secondes avec les pégases, qui allèrent se poser dans un coin d'herbe tout près. Pendant ce temps, je regardai fébrilement autour de moi. Le camp des romains était désert. On pouvait  voir au loin des terrains où devait avoir lieu des sortes de capture-l'étendard version romain. Mais aucune trace de Nico, ni de fils d'Apollon narcissique. Et je ne parle pas de moi !

"Venez, nous dis Reyna, je vais vous conduire à sa caserne."

Reyna en tête, nous courûmes à travers le camp ordonné. Nous arrivâmes devant une sorte de cabane décorée par le signe d'Apollon, une lyre. Des ours en peluche décapités gisaient devant l'entrée. 

"Je vois qu'il continue toujours ses pratiques cruelles et obscures. Marmonna Percy entre ses dents. 

- J'ai un pressentiment." Murmura Hazel.

Elle avait raison. Je ne le sentais pas non plus. Jason et Percy se regardèrent, et d'un hochement de tête commun, défoncèrent la porte de Octave. La scène qui s'étendais devant mes yeux me fit hoqueter d'horreur. Au centre de la pièce, il y avait une sorte d'autel. Nico était attaché dessus. Des chaînes à ses poignets et ses chevilles le maintenaient sur la table. Du sang coulait d'une grosse plaie à la tête. Les extrémités de son corps clignotaient, disparaissant peu à peu dans les ombres. Octave, quand à lui, était devant une panoplie de couteau de sacrifice. Il en leva un en l'air pour l'observer à la lumière, avant de le reposer sur son écrin, secouant la tête. Il avait troqué sa toge en lambeau contre une nouvelle toge blanche. Ce qui restait de ses cheveux était coiffé et des bandages recouvraient ses brûlures. En nous entendant, il se retourna et nous sourit.

"Tiens, vous voilà enfin, j'ai cru que vous ne viendriez jamais. Ou du moins pas à temps. 

- Octave, relâche Nico tout de suite ! Criais-je.

- Tiens, un demi-frère.

- Nous ne nous ressemblons en rien, Octave. 

- Octave, repris Reyna, tu es officiellement banni du camp Jupiter pour enlèvement et meurtre avec préméditation ainsi que prise de pouvoir dictatorial.

Octave fut pris d'un fou rire. Après un moment, il reprit sa respiration.

- Reyna, comment oses tu t'adresser ainsi au sauveur du monde ? Je ne vous comprends pas. Pourquoi prendre la défense de ce paria ? Sa mort serait plus intéressante."

Il prit un couteau noir comme l'obsidienne et s'approcha de Nico. Celui-ci avait disparu encore plus, de sorte que les chaînes ne servait plus à rien. 

- Octave, éloignes toi de Nico. Gronda Percy.

- Percy Jackson, fils de Neptune. Pourquoi prends tu la défense du fils de Pluton ? Admire plutôt ça ! Je vais te dire ta destinée !

Il leva le couteau au dessus de Nico et l'abattit sur lui.

- Noooooonnn ! Hurlais-je.

Jason contrôla les vents pour retenir le couteau tandis que je courus vers Nico. Percy dégaina Turbulence et se dirigea vers Octave.

- Ne le tue pas !" S'exclama Annabeth.

Je détachai Nico grâce au trousseau de clé trouvé sur le bureau d'Octave et jeta une chaîne à Annabeth qui aida Jason et Percy à maîtriser Octave. Après avoir ficelé et bâillonné Octave, nous essayâmes de déplacer Nico mais j'ai bien peur que ce ne soit trop tard. Nos mains passaient à travers le fils d'Hadès.