Chapitre 1 (¶)

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   "Il y a quinze ans jour pour jour, une petite fille de deux ans à était portée disparût, une jeune mère de famille qui n'avait tournée le dos que quelque secondes à du assister à l'enterrement de sa fille qui n'avait jamais était retrouvée... Mais aujourd'hui au bout de quinze longue années, une jeune femme identifiée comme étant la petite Lorie à était retrouvée marchant sans aucun vêtement sur l'autoroute A38, un automobiliste l'à interpellée avant de prévenir la police..."

   Le lendemain de l'annonce du retour de la fillette de deux ans devenue maintenant pratiquement majeur, selon les informations que ma mère, qui était psychologue m'avait divulguées, Lorie n'avait pas parlée une seule fois depuis la veille. Après vérification, les enquêteurs avaient découvert que la mère de Lorie était décédée d'une overdose quelque années après la disparition de sa fille, sans aucune autre famille ma mère avait acceptée de l'accueillir bénévolement afin de l'aider à réintégrer la société.

      - Pourquoi c'est à nous de la prendre à la maison ? Demandais-je allongé torse nue sur le canapé face aux informations concernant Lorie.
      - Elle n'a aucune famille et puis il sera plus simple pour moi de l'aider, en plus des deux séances par semaine.
      - Comment veux-tu l'aider si elle ne parle pas ?
      - C'est le principe de mon métier Max, rentrer dans la tête des gens et savoir comment les mettre en confiance pour qu'ils me parlent. Répondit ma mère en s'affolant pour tout préparer avant l'arrivée de Lorie. As-tu contacté ton amie pour des vêtements ?
      - Oui Cici m'à tout donnée hier, ils sont déjà dans la chambre.

   Bien que j'essayais de me concentrer sur les informations donner pour en apprendre un peu plus sur l'affaire de Lorie, ma mère qui courait partout m'empêché d'écouter la télévision.

      - Le dîner est prêt, la chambre aussi, je crois que je n'ai rien oubliée... Se marmonna ma mère à elle même.

   Elle leva soudainement les yeux, me fixant dans le canapé les mains posées sur les hanches, elle jura entre ses dents avant de disparaître quelque secondes, revenant en me lançant un tee-shirt sur le visage.

      - Enfile ce tee-shirt, je ne le répéterai pas.

   Je soufflais un bon coup avant de l'enfiler. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi tout mes potes voulaient une mère comme la mienne. Avoir une mère psychologue était un véritable enfer, le moindre problème dans ma vie, bien que minime et je devais son patient. Pas besoin de lui dire quoi que ce soit, comme ci elle lisait dans les pensées, c'était d'ailleurs pour ça qu'elle était la meilleure psychologue du Massachusetts.
   J'arrêta la télévision pour me rendre dans la cuisine, une bonne odeur de poulet rôti envahissait la pièce. Alors qu'elle n'avait pas encore entendu ma présence, la femme de ménage qui était là deux fois par semaine était entrain de jurer, ne comprenant pas pourquoi elle devait repasser un coup sur le plan de travail sachant qu'il était déjà propre.
   J'ouvris un placard pour prendre un verre faisant légèrement de bruit au passage, la femme de ménage sursauta et se retourna en me regardant les yeux grand ouvert, me lâchant un rire au passage.

      - Je ne dirais rien, ce plan de travail était déjà bien propre.
      - Merci, dit-elle.
      - La venue de Lorie la stresse énormément.
      - Mais cette histoire l'occupera et lui changera les esprits. Répondit la femme de ménage.

   Alors que je terminais mon verre d'eau cul-sec, j'entendis ma mère hurler depuis le salon: "Elle arrive !"
   Trois minutes après ça, une fille au long cheveux brun cachant pratiquement son visage entra, suivit de près par une femme âgée de la quarantaine au tailleur gris. Ma mère s'approchait doucement de Lorie, comme ci il s'agissait d'un lion en liberté. Elle s'abaissa pour se retrouver plus petite qu'elle et pouvoir apercevoir son visage.

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