Chapitre 4

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- Salut papa !
Il me scruta un moment avec de grands yeux, n'ayant pas l'habitude que je lui dise bonjour.
- lut'... C'est quoi ça ?
Demanda-t-il en désignant le bout de papier sur la table.
- hum.. Il est possible que je me sois battue avec un élève.
Il s'assit, fatigué de sa journée et se mit à le lire. Au même moment, les escaliers se mirent à grincer. Nous levâmes tout deux la tête sur un Jimin en torse-nu décoiffé avec une mine fatigué. Il me fait quoi là?
- Tient ! Bonjour monsieur!
Salut toi!
Il s'approcha de moi et me fis un vague baiser sur les lèvres.
Je vais le tuer? M'ouais. Est ce que quelqu'un a une fourchette ? Juste histoire que je lui arrache les yeux.
Mon père, sous le choc ne répondu rien mais le fixa avec de gros yeux.
- je.. Heu attends.
Un rire gêné s'échappa de ma bouche et je poussai Jimini jusqu'à ma chambre.
Je le poussai sur le lit et cria;
- C'EST UNE BLAGUE ?! C'est quoi ce cinéma?!
Il me scruta avec un sourire en coin puis remis son T-shirt.
- Pas mal l'acteur hein?
Je restais bouche B. Il se recoiffa vite fais, se leva, me dit la bise avant de partir en lançant un simple " à demain!"

Toute la soirée je m'étais faite sermonné par mon père. Il répétait sans cesse que il n'y avait qu'une seule règle à appliquer dans la maison et que j'avais interdiction de ramener un garçon. Têtue que je suis, je lui répondais en haussant le ton.
- DE TOUTE FAÇON SI MAMAN ÉTAIT ENCORE LÀ, J'EN SERAI PAS LÀ
Cette douleur n'est jamais partie. La sensation d'abandon me brisait le cœur.
Je montai en larmes dans la salle de bain. Je regardai mon visage fin, le maquillage aillant coulé, me laissa des traits sur les joues. En tournant la tête, une lame de rasoir me faisait face. Plus déterminée que jamais, je la pris, remontai ma manche et fit des entailles profondes. Me remémorant chaque instant, chaque rêve, chaque photos de ma mère. Le sang coulait mais la sensation de bien-être se fit ressentir. Ça fait longtemps que j'aurai dû faire cela. Je m'étais peut-être mutilé, mais le besoin de me défoulée sur moi-même m'avait gagné.

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