Chapitre 1

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(Média; Mirai + Trailer de la fanfic)

Ma mère, celle que j'aimais tant, est récemment décédée dans un accident de voiture. Tout ce qu'il y a de plus banal, mais de douloureux. Mon père, n'ayant plus les moyens et voulant commencer une nouvelle vie a complètement déjanté en décidant de nous faire déménager à Séoul en Corée du Sud.

Je me retrouve alors à emballer les cartons, sans un mot. Depuis la mort de ma mère, une impression de grand vide se fait ressentir à l'intérieur de moi. Je n'ai plus goût à la mode, au sport, à la lecture et à tout ce qui me passionnait avant. En simple; la vie ne m'intéresse plus.

Mon père, lui, est dans le même état que moi. Mais il est persuadé qu'en partant d'ici, de tout ce qui pourrai me la rappeler, m'aiderai à recommencer une nouvelle vie. C'est faux. Rien, je dis bien rien ne peux me consoler. Mes tentative de suicide au court de ces jours n'ont fait que confirmé l'idée de mon père pour quitter ce pays.

Étant fille unique, je n'ai pas de frère ou de sœur à qui me confier, et j'ai encore moins d'amis depuis que je me suis faîte virer de mon dernier lycée pour avoir frapper jusqu'au sang ma camarade de classe.

Flash back;

Le lendemain de sa mort, j'avais quand même tenu à venir à l'école. Mais ça ne s'était pas passé comme prévu. Je ne savais pas pourquoi ni comment mais les pétasses de l'école étaient au courant du drame. Et, étant jalouse de mes fréquentations qui ne se constituaient que de mecs, elles avaient décidé de m'achever. Comme si je n'avais déjà pas assez souffert, toute la journée s'était passé avec leurs commentaires haineux sur ma mère. Je me suis retenue de leurs sauter dessus pour les faire taire à m'en faire saigné la paume de la main. Mais, en fin d'après-midi, alors que je rangeais mes derniers cours dans mon casier, l'une d'elle m'a frappé tellement violemment que je me suis écroulée par terre, essayant de calmer ma vision qui devenait trouble. Elle s'est penchée au dessus de moi et a lâché sans cœur:
- Dommage pour ta mère, elle n'aura malheureusement pas eu le temps de voir à quel point sa fille était pathétique comme elle.
Je me rappel alors qu'à ce moment là, j'avais craqué. Plus rien ne comptait. Elle avait touché un point si sensible que mon esprit avait réagit violemment. Je m'étais levée d'un bond et lui avait envoyé ma plus belle droite, la propulsant à terre, dans son visage camouflé de maquillage. Et, folle de rage, je m'étais assise à califourchon sur elle et me défoulai en lui envoyant, droite après droite. Je continuais mon massacre malgré son inconscience et les bras de ses amies qui essayaient de me séparer d'elle. Le sang coulait de son visage ainsi que de mes phalanges. Je ne pouvais plus m'arrêter, j'étais rentrée dans un état second.

Fin du flash back.

Ces souvenirs laissèrent perler une larme sur ma joue, que j'essuyai rapidement en emballant le dernier carton. J'allai le ranger dans le camion, puis montai à côté de mon père qui m'attendait depuis plusieurs minute, avant de démarrer la voiture en direction de l'aéroport.
Adieu, ville de mon enfance, adieu mes amis, adieu maman.. Me voilà partie pour Séoul en espérant reprendre goût à tout ce que j'ai perdu.

Welcome to Hell..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant