Chapitre 5

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Les marques étaient présente, tout comme la souffrance. Pour les cachées, j'avais simplement mis un pull.
Aujourd'hui, l'envie de voir du monde me paraissais insupportable. Hier, j'avais blessée mon père et je m'étais blessée moi-même. Depuis, lui et moi nous adressons plus la parole. J'ai l'impression d'être plus seule que jamais.
La bande me fit signe de les rejoindre, mais je n'avais fait que passer tout droit sans leurs jeter de regards. J'avais mis ma capuche, démontrant aux autres qu'il ne fallait pas venir m'embêter pour l'instant.

J'avais math. Yoongi était assis à côté de moi. Il a tenté de savoir ce qui n'allait pas mais je ne lui répondais jamais rien. Il a ensuite essayé de me faire des blagues mais mon sourire s'était évanoui depuis hier.
Toute la journée, le groupe avait fait plusieurs tentatives pour m'approcher qui échouaient constamment.
Le soir, Jimin m'avait pris de côté pour me parler.
- Putain mais on t'a fait quoi? Si c'est à cause de ma connerie de hier je suis désolée!
Il me regardait intensément mais je n'avais pas le courage de soutenir son regard.
Je sortis un faible;
- C'est pas ta faute.
Et il se mit à crier, attirant le regard de toute la coure.
- MAIS MERDE DIT MOI!
Je ne supportais pas que les gens me cris dessus.
- FOUT MOI LA PAIX PUTAIN! JE PEUX RESTER SEULE L'ESPACE D'UNE JOURNÉE!? MERDE !
Une pression s'était formée tout autour de moi. Il m'avait pris dans ses bras. Il passa une main dans mes cheveux pour les caresser lentement. Je pouvais sentir la chaleur de son souffle dans mon dos. J'entourai mes bras autour de sa taille et le serrai fort comme si ma vie en dépendait.Je ne réussis pas à retenir mes larmes qui dévalait mes joues roses.
Des sanglot de plus en plus violents venaient par la suite.
Puis plus rien.. comme si tout autour de moi avait disparu. Je me sentais légère. C'est seulement quand je ne ressentis plus la pression de Jimin sur moi que je rouvris les yeux.
Le choc..
Je n'étais plus à l'école, je n'étais plus dans ses bras, j'étais seulement allongée dans une cellule sombre mais luxieuse.
C'était plutot une chambre mais avec des barreaux.
La panique pris violement possession de mon corps.
Où étaient-ils tous passé ? Où étais-je ? Pourquoi des barreaux ? Pourquoi une sensation de légèrtée s'était éprise de moi?
Pourquoi... moi?
Je me relevai et tirai brusquement les barreaux avant de crier dans l'espoir que quelqu'un m'entende.

Une voix aussi attirante qu'angoissante résonna dans ma tête;

~Welcome to hell babe..

Welcome to Hell..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant