Ten years later...

CHAPITRE 5

- Donc tu voulais lui dire la vérité et il t'a embrassé avant que ne le fasse. Puis il est parti. Répéta le meilleur ami de Tom. Mais qu'est-ce qui te faire peur alors ?
- Je ne sais pas... J'ai l'impression d'être une sorte de connard, que je profite de lui.
- N'importe quoi ! Ce serait plutôt lui le con, il ne t'a toujours pas reconnu... Tu n'as pourtant pas changé à ce point.
- C'est normal pour toi aussi. On se voit toute les semaines depuis tellement longtemps que je ne pourrais pas le compter. Lui ça fait dix ans que je ne l'ai pas fréquenté. Je suis différent, une nouvelle couleur et coupe de cheveux, 30kg en moins, un style distinct et un piercing en plus.
- Tu le dis toi-même, c'est normal. Ne t'inquiète pas. Tu arriveras bien à lui dire en temps et en heure. Pour l'instant profites-en et puis ce serait du gâchis de tout lui avouer avant que t'ai eu l'occasion de toucher à son petit cul sexy ! Blagua Gustav.
- Hey ! Occupe-toi d'abord des fesses de Georg, ensuite on verra !
- Justement, en parlant de ça...

[...]

Deux jours plus tard, Tom se sentait un peu déprimé alors qu'il travaillait. Bill ne l'avait pas rappelé comme il l'avait dit... Il regrettait peut-être de l'avoir embrassé et ne souhaitait plus le voir ?!

- Pardon, vous auriez des guitares Yamaha classique ? Demanda une voix.
- Oui, suivez-moi. Répondit le tressé sortant de ses pensées sombres.

Il guida le client vers les instruments en le conseillant. Satisfait, ce dernier repartit avec un nouvel achat quelques minutes plus tard. Au moins, j'aurais fait une bonne vente, pensa Tom. Les heures passèrent lentement jusqu'à ce que son service se termine et qu'il soit relayé par un de ses employés. C'est fatigué et seul qu'il regagna à pied son appartement... Arrivé devant son immeuble, il eu la surprise d'apercevoir une silhouette longiligne familière. Assis contre le muret qui se trouvait juste avant son hall d'entrée, Bill tête baissé l'attendait.

- B-Bill, qu'est-ce que tu fais ici ? Dit Tom déconcerté.
- Je voulais te voir... Et m'excuser de ne pas t'avoir donné de nouvelle. C'était à cause du boulot et...
- Attends, monte. Il fait froid, tu m'expliqueras.

Une fois dans l'appartement, le photographe ne savait pas trop où s'installer jusqu'à ce que Tom lui propose de s'assoir dans le canapé, tandis que lui allait sur le fauteuil un peu plus éloigné.

- Alors ? Demanda le vendeur pour briser le silence qui devenait pesant.
- L'appel que j'ai reçus lorsqu'on pique-niquait venait du magazine pour lequel j'avais fais une séance photo. Mon boulot de leur convenait plus, j'ai dû tout refaire. Retrouver un endroit et des mannequins pour un nouveau shoot, ça m'a pris deux jours. J'ai finis aujourd'hui et j'ai directement foncé chez toi après. Je voulais tellement te voir que j'ai oublié mon portable à mon appartement, du coup quand je suis arrivé je ne pouvais même pas t'appeler... Enfin bref, tu m'as manqué ! S'essouffla Bill.
- A, à moi aussi. Répondit Tom rouge.
- Et le baiser que je t'ai donné... Je ne le regrette pas. J'aimerais même recommencer.

En disant cela le brun s'avança vers son ami s'asseyant sur le rebord de son fauteuil le regardant dans les yeux.

- Par recommencer, je veux dire maintenant. Poursuivi Bill en approchant son visage de celui du tressé. Je peux ?

Sans attendre de réponse le brun déposa ses lèvres sur celle de Tom. Ce dernier ferma les yeux et approfondi le baiser de lui-même en passant ses bras autour de la nuque de Bill. Celui-ci se glissa sur les genoux du tressé pour être contre lui. Le reste de la soirée se déroula ainsi, le nouveau couple restant enlacé sur le canapé.

[...]

Quelques semaines plus tard, Bill organisait une fête à son appartement car il venait de signer un gros contrat avec un magazine de mode. Il avait invité Tomas (évidemment), son meilleur ami, Andreas, Gustav et Georg. Ce serait une soirée tranquille entre amis... Et exceptionnellement, Bill faisait la cuisine enfin il essayait jusqu'à ce que Tomas le rejoigne dans la cuisine après avoir mit la table.