Un cauchemar bien réel

Notre petit secret

Bonjour à tous !
Bordel ça fait du bien de dire ça !😂❤
Je suis plus qu'heureuse de vous retrouver pour 2 nouveaux chapitres.
Vous connaissez le blabla habituel donc je vous laisse avec ces 2 chapitres 😘😘

(Oui je suis en retard mais j'avais oublié que j'étais invitée hier soir - -' )

~•~•~• Enjoy •~•~•~

   Nous arrivons devant un magasin de vêtements dont l'enseigne illumine le trottoir de plus en plus sombre malgré l'heure: H&M (PLACEMENT DE PRODUIT!!) Je joue la surprise pour ne pas qu'il voit que je savais déjà où ses parents travaillent car je marche derrière lui avec Liana tous les soirs.

-Tes parents travaillent ici?

-Yep'. Je viens ici tous les soirs après les cours jusqu'à la fermeture du magasin vers 19h.

(Ouai Ouai je sais...^^)

-Mais comment tu fais pour bosser?

-Je me suis installé dans le local derrière les rayons.

-Oh...

   Je ne peux retenir mon sourire malgré la douleur que m'infligent mon ventre et ma tête.

-Qu'est-ce qu'il y a?

-Tu fais tes devoirs dans le local du magasin de tes parents ? Je t'imaginais plutôt dans une grande chambre rangée au millimètre près, assis sur un grand fauteuil en daim devant un bureau en bois massif immense avec une bougie à la cannelle dessus.

    Il rigole de bon cœur avant de me regarder en prenant un air charmeur hilarant.

-Parce que tu m'as déjà imaginé en train de travailler ?

    Je lui donne une petite tape sur l'épaule.

-Non...! Je... C'est... T'as prévu de rester sur le trottoir toute la nuit ou...

    Je sens mes joues se réchauffer malgré le vent frais de Novembre qui hurle dans mes oreilles.

-Excusez-moi mademoiselle de vous faire endurer ce froid glacial. Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer.

    Il se courbe devant la porte tel un noble serviteur de 1650 en souriant bêtement.
    Je prends un air de bourgeoise et passe devant lui en le remerciant d'un langage soutenu.
    Malheureusement notre petit jeu de rôle s'arrête très vite car je ressens de nouveau une douleur à la tête encore plus forte et manque de me laisser tomber au sol. Clem me rattrape et m'emmène vers une porte assez discrète derrière le rayon vestes.
Nous entrons dans une pièce assez sombre pleine d'étagères et cartons, éclairée par une vieille lampe suspendue au plafond. Un canapé domine la pièce avec, devant lui, une boîte très grande en métal.

(J'en déduis que c'est ici qu'il travaille tous les soirs.)

   Il m'aide à m'asseoir et pose nos affaires sur une étagère avant de partir en me disant de me détendre et qu'il revenait tout de suite.
   J'en profite pour prendre du recul sur la situation. Je n'arrive pas à croire que tout ça est réel, j'ai l'impression d'être en plein délire.