Assise là sur ce lit,
Moi à côté, à l'autre bout de celui-ci,
Je t'observe, je te contemple, tu me fascine.
Faisant virevolter ton crayon et tes couleurs, tu dessines.
Je te vois encore plongée dans ton art,
Donnant vie à cette page dans ton monde à part.
Tu ne le remarque pas, ou peut-être trop facilement,
Mais je ne cesse de mémoriser chaque trait de ton visage éblouissant.
La beauté inonde ta page,
Ma douleur brise l'oubli qui lui sert de cage.
Une douleur pourtant gravée au feutre noir sur mon âme.
Et ainsi apparaît sur ton ouvrage minutieux cette si belle femme.
Une longue cape vient l'habiller,
Un loup blanc l'accompagner.
Sa tête détournée, ses longs cheveux noirs au vent.
Ah ! je voudrais rester à te regarder dessiner si longtemps, si souvent...
VOUS LISEZ
Abri poétique
PoetryUn premier recueil, initiatique et assez naïf, dans lequel les mots murissent petit à petit avec leur auteur, tels une fresque de vie. Je vous propose de découvrir en ces pages un peu de moi, un peu de mes mots. Vous trouverez un peu de tout. Beauco...