Les réponses que je tais pour t'aimer

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"Tu as l'air perdu dans tes pensées"
Mais si tu savais, mes pensées, tu les occupes jour et nuit,
M'y perdre est un délice follement insensé,
Je t'y trouve et tu t'enfuis.
Jamais je ne veux m'en sortir,
Tu y es, tu y vis, tu y rayonnes,
Tout en ce monde où tu souris est à découvrir,
Tu y règne en déesse, en maîtresse, en championne.

"Quel est ce sourie béat?"
Mais ce n'est que toi et tes yeux,
Vous illuminez tout mon être de votre éclat,
Je vous idyllise, voici mes aveux.
Ce sourire dévoile mon incommensurable joie,
Cet arc de cercle ne cesse de s'éclaircir
Sous ce soleil caressant tes lèvres de soie
Car tu encenses ma vie de tes insouciants soupirs.

"Pourquoi pleures-tu ?"
Mais je pleure mon désaroi de ne pouvoir à jamais te suivre,
Je pleure mon bonheur impromptu
Tant ta présence irréelle m'enivre.
Ces perles d'opale sont les preuves de mon amour
Qui s'estompe le long de mes joues chaudes,
Elles sont les larmes de toute une vie en cours
Quand toute une vie ne serait qu'une courte maraude.

"Dis, à quoi tu penses ?"
Mais je pense toujours à toi, ne le sais-tu pas ?
Tu demeures l'essence de ma démence si immense,
Ta puissance et ton élégance déterminent mes pas.
Je suis né pour te vivre et je mourrai pour t'aimer,
Définitivement, tu habites mon âme, tu loges en ma conscience,
Et si tu déménages, prends moi dans tes bagages pour me ranimer
Car mon amour pour toi ne connaît pas l'insouciance.

Abri poétiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant