Chapitre 13

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POV KEVIN

Le réveil était très dur… Autour de moi, tout était glacial. J’ouvris les yeux avec difficulté. Je reconnu l’infirmerie et je pu distinguer une personne assise à côté de moi. 

« _ Syrielle ?

_ Enfin tu te réveilles… Tu es resté inconscient 3 jours !, dit-elle en me tenant la main.

_ Je ne me souviens de rien, que s’est-il passé ? »

J’étais tellement dans le gaz encore que je ne sais même pas si Syrielle comprenait ce que je disais. Mais je voyais toute la compassion du monde dans ses yeux. 

Des images allaient et venaient dans ma tête, je comprenais plus rien. Je n’arrivais pas à me rappeler ce qu’il s’était passé. Pourquoi ? Le pire, c’était que plus je voulais me rappeler, plus j’avais mal au crâne…

«_ On a entendu soudainement Ludmila hurler enfaite. Tu étais dans ses bras et elle nous a dit que tu t’étais évanouis subitement à cause de tout le sang que tu avais perdu à cause ta coupure. Heureusement qu’elle t’a rattrapé, sinon tu te serais surement casser quelque chose en tombant. Heureusement qu’elle était là, Kev’… »

Elle commençait à avoir les larmes aux yeux. J’essayais de la calmer en la prenant dans mes bras. Syrielle était tellement douce et fragile contrairement à son rôle attribué dans la série, qui la faisait passer pour une dure à cuire qui n’a pas froid aux yeux.

«_ Ouais, heureusement… dis-je dans un profond soupir.

_ Je vais te laisser tranquille Kevin. Repose-toi encore.

_ Merci Syrielle. T’inquiète pas, je ne vais pas tarder à me rétablir. Merci encore pour ta visite, ça m’a fait plaisir de te voir.

_ Pas de soucis frangin ! »

La voir sourire sur ces paroles me fit du bien. Elle ferma la porte et la pièce se plongea dans le silence le plus total.

J’entendais les oiseaux dehors, le bruit des feuilles dans le vent mais j’entendis surtout la grosse porte blindée qui donnait sur la cour extérieure s’ouvrir. Par curiosité, j’eu envie de voir de qui il s’agissait. Je me levais doucement, mais constata que mes membres ne tremblaient pas et ma tête ne tournait pas. Arrivé à la fenêtre, je tirai un rideau discrètement. C’était Ludmila.

Elle était assise sur un vieux banc qui trainait dans un coin. Elle semblait pensive et regardait en l’air en fermant les yeux quand le vent ramena ses longs cheveux noirs sur son épaule gauche. Il ne faut pas se mentir, cette fille était exceptionnellement magnifique. Tant qu’elle ne m’avait pas vu, je pris un certain temps pour l’observer de haut en bas, comme je ne l’avais jamais fait avant.

Je pu déjà constater que son visage était fin, pâle, sans imperfections style cernes, boutons… Ses yeux, déjà merveilleux par leur couleur étaient biens placés par rapport à son nez et à sa bouche à la fois fine et pulpeuse. Sa peau (que je voyais du à son débardeur) était lisse, sans poils et sans grains de beauté. Ses jambes étaient quant à elles minces, bien proportionnées, sans aucune veine apparente.

Mon observation se stoppa quand je vis qu’elle ouvrait les yeux soudainement, comme si quelque chose avait attiré son attention. De peur qu’elle me surprenne, je me cachais derrière le rideau, mais non : elle changea de position et s’assis en tailleur sur ce fameux banc tout miteux.

Elle tourna sa tête à droite et tendit son bras et son index, comme pour désigner quelque chose. Son geste me surprit mais il me surprit encore plus quand je vis un bel oiseau se poser sur son doigt tendu. Un autre arriva de derrière et se posa sur son épaule gauche. Trois pigeons au sol se rapprochèrent du banc, pour finalement se poser sur ses deux genoux.

Humains, pourquoi êtes-vous si attirants? (avec Kev' Adams)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant