Fugue, Fudge Et Famille D'accueil.

Chapitre Premier.

Posté le 08/06/2017.

Commençons par le commencement.

J'ai été, comme tout le monde sur cette planète, un minuscule être vivant qui au fur et à mesure s'est enrichi. Que cela soit en matière organique ou en neurones -qui eux aussi sont théoriquement de la matière organique.

Comme tout être Humain, j'ai une conscience -si vous n'en avez pas, je vous propose de vous poser quelques questions. Et comme tout adulte, j'ai traversé la période plus ou moins sombre qu'on appelle "adolescence". Ou du moins, je suis en train. Je ne pense pas avoir encore atteint l'âge mûr de dix-huit ans. Non, pas encore.

Cet âge ou plutôt cette période, est souvent décrite comme un stade où l'adolescent se montre souvent peu aimable. Ils contestent la majeure partie de ce que disent les parents car ce qu'ils entendent ne leur plaise pas. La plupart d'entre eux ainsi que de leurs géniteurs, estiment que seul les petits plaisirs du très jeune -voire très très jeune- adulte, ne compte. Ce qui amène certains -vrais- adultes à se demander si leurs enfants font une quelconque utilité de leur cerveau. Ce gros amas de neurones qui remplit notre tête car non, celle-ci n'est pas vide.

Ce qui m'amène à vous dire que oui, les adolescents utilisent leur cerveau ! Ou du moins, une partie d'entre eux. Même si certains sont devant leur écran d'ordinateur à jouer à un jeu dont vous ne connaissez pas le nom, leur cerveau fonctionne. Il suffit juste de le savoir.

Bref. Revenons à nos moutons.

Nous sommes, jusqu'à preuve du contraire, tous différents. Par nos caractères, modes de vie, langage, cultures et par pleins d'autres choses. La seule chose que je dirais est celle-ci :

On a beau connaître nos voisins, on ne peut jamais être sûr de ce qu'il y a chez lui, même quand on croit le connaître.

Je mène une vie d'adolescente, je dirais, assez banale. Je me lève, vais en cours, rentre chez moi, vaque à quelques occupations, mange, vais me coucher et ainsi de suite. Fantastique me diriez-vous. J'ai des amis, pas forcément les meilleurs du siècle mais ils me suffisent largement. Une vie banale et paisible donc.

Il existe pourtant un hic dans cet vie. Un hic qui fait que rien ne marche vraiment. Que ma vie n'est pas si magnifique que d'autres. Je ne vois pas un monde multicolore avec le soleil qui resplendit, même quand il n'est pas là. Je ne sais à vrai dire pas si cela est de n'importe quel point de vu possible.

Ce hic porte un nom. Il se nomme « mère » ou plus communément « maman ».

C'est assez embêtant surtout quand on habite seule, avec cette personne. Ce qui amène la raison de ma fugue. Enfin, une petite partie.

Ceci ne m'aide absolument pas dans le futur très proche qui est à vrai dire, maintenant.

Toute la classe me regarde avec des gros yeux, y compris la professeure. J'entre dans la salle, passe devant les policiers et je m'arrête devant le bureau où je salue poliment l'enseignante.

"Bonjour et veuillez m'excuser de mon retard."

Elle me fait un léger sourire et prend lentement le billet de retard que je lui tends.

"Je ne pense pas en avoir besoin puisque je crois que tu es attendue autre part. me dit-elle d'une voix assez calme.

-Maintenant, si vous voulez bien nous suivre Mademoiselle." demande un policier en s'approchant de la porte.

Je hoche la tête, les larmes aux yeux et jette un regard à ma meilleure amie, assise au troisième rang. Elle me fait un sourire triste. Je le lui rends et sors de la salle, en appréhendant la suite des événements.

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Je poste un jour en avance mais voilà, je voulais fêter mon passage (ainsi que celui d'une amie) en S ! Ça a été hyper stressant (ainsi que pour elle) et résultat, ça va beaucoup mieux.

J'espère que le chapitre un vous plaît, malgré le fait qu'il soit un peu mou mais c'est le début.

Passez une bonne soirée !