Éphémères

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Dans cette forêt dense,

Danse,

Le ruisseau glisse,

Les feuilles frémissent,

Lisses,

Un chevreuil parle à un écureuil.


Au milieu de cette végétation,

Naissait une union,

Deux éphémères, 

L'un l'air sévère, 

Volèrent dans l'air,

Ils tournoyèrent en une espèce de trajectoire circulaire.


Le vent,

Rendant les choses difficiles,

Pourtant si graciles,

Deux éphémères volèrent dans l'air.


L'un, d'abord grognon,

Semblait si mignon,

Ils croisèrent dan l'air,

Leur regard hagard.



De cette fusion,

Jaillit leur passion,

Deux éphémères volèrent dans l'air.


Cette vie,

D'une nuit,

Ne fut pour eux,

Q'un amour,

D'un jour,

Toujours.

Deux éphémères chutèrent à terre.


Son corps s'endort,

Le mien flétri, 

Nous sommes soumis,

La mort dans l'âme,

La sienne s'en va,

Je me noies.  


Ivresse nocturneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant