Orage

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Orage,

Sur ton sillage,

Amour,

Qui t'entoure.


Les gouttes tombent en déferlante,

Créant une ambiance,

D'un autre monde,

M'inonde. 


Les nuages inquiets,

D'un noir de jais,

Il fait sombre, 

Dans la pénombre. 


Détrempés,

Éreintés,

Sphère,

Éclair,

Univers,

D'une éphémère lumière. 


Dans le brouillard et l'eau,

Je cherche le dos,

De ta main,

Un essaim,

Mais c'est en vain,

Sans fin.


Orage,

Sur ton sillage,

Carnage,

Qui s'enrage.


Le vent,

S'y mettant,

Une guerre des Dieux,

Nous y sommes en plein milieu,

Mais aucun de nous ne tremble,

Car nous sommes ensemble.


Et c'est alors,

Que d'un essor,

Tu me prends la main,

Et soudain,

L'orage,

Semble sage. 


Ô  douce pluie,

Si seulement tout coulait à l'infini!


S'ouvre un gouffre,

Tu t'y engouffres,

Et me lâche la main,

C'est la fin,

Mélange d'eau et de boue,

Qui te macule les joues,

En y repensant,

Il y avait du sang.


Les nuages s'enfuient,

Toi aussi,

Me laissant seule,

A faire mon deuil,

Dans mon esprit,

Je me souviens m'être dit :

C'est finit,

Mais je parlais de la pluie. 

Ivresse nocturneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant